Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'urbanisme ci-dessous Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, les preneurs de biens ruraux, les locataires ou occupants de bonne foi de locaux Ă usage d'habitation ainsi que les locataires de locaux Ă usage commercial, industriel ou artisanal situĂ©s dans un bien acquis par la voie de la prĂ©emption ou en... Lire la suite Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'urbanisme ci-dessous Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, les preneurs de biens ruraux, les locataires ou occupants de bonne foi de locaux Ă usage d'habitation ainsi que les locataires de locaux Ă usage commercial, industriel ou artisanal situĂ©s dans un bien acquis par la voie de la prĂ©emption ou en application des articles L. 211-5 ou L. 212-3 ne peuvent s'opposer Ă l'exĂ©cution des travaux de restauration ou de transformation intĂ©rieure ni Ă la dĂ©molition de ces locaux. Si l'exĂ©cution des travaux l'exige, ils sont tenus d'Ă©vacuer tout ou partie de ces locaux ; le nouveau propriĂ©taire du bien est alors tenu aux obligations prĂ©vues aux articles L. 314-1 et suivants. Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, ils peuvent Ă tout moment dĂ©clarer au titulaire du droit de prĂ©emption leur intention de quitter les lieux et de rĂ©silier le bail. Celui-ci, qui ne peut ni s'y opposer ni leur rĂ©clamer une indemnitĂ© Ă ce titre, est tenu de leur verser les indemnitĂ©s auxquelles ils peuvent prĂ©tendre, notamment celles qui peuvent leur ĂȘtre dues Ă raison des amĂ©liorations qu'ils ont apportĂ©es au fonds louĂ©. En cas de litige, ces indemnitĂ©s sont fixĂ©es par la juridiction compĂ©tente en matiĂšre d'expropriation.
ArticleA213-1. Les dĂ©clarations prĂ©vues par les articles L. 213-2, R. 213-5 et R. 213-15 doivent ĂȘtre Ă©tablies conformĂ©ment au modĂšle annexĂ© au prĂ©sent article. ModĂšle de declaration d'intention d'aliener ou de demande d'acquisition d'un bien soumis a l'un des droits de preemption prevus par le Code de l'urbanisme [*ModĂšle non
La motivation de la dĂ©cision de prĂ©empterLe caractĂšre exĂ©cutoire de la dĂ©cision Pour que le DPU soit lĂ©galement exercĂ©, il faut Ă la fois que la dĂ©cision ait Ă©tĂ© notifiĂ©e au propriĂ©taire intĂ©ressĂ© ou Ă son mandataire dans le dĂ©lai de deux mois et que, dans ce mĂȘme dĂ©lai, elle ait Ă©tĂ© transmise au prĂ©fet afin dâĂȘtre exĂ©cutoire CAA Marseille 3 mai 2001, Cne de Crillon le Brave, n°98MA00749. A dĂ©faut de lâune de ces deux conditions, la dĂ©cision de prĂ©emption est illĂ©gale. CE 15 mai 2002, Ville de Paris c/ Association cultuelle des TĂ©moins de JĂ©hovah, req. n° Lâarticle du Code de lâurbanisme dispose que le silence du titulaire du DPU pendant deux mois Ă compter de la rĂ©ception de la DIA vaut renonciation Ă lâexercice de ce droit. Article du Code lâurbanisme Le silence du titulaire du droit de prĂ©emption pendant deux mois Ă compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration mentionnĂ©e au premier alinĂ©a vaut renonciation Ă lâexercice du droit de prĂ©emption. » On peut considĂ©rer quâil nây a vĂ©ritablement une dĂ©cision de prĂ©emption que si, dâune part, la commune manifeste clairement son intention dâacquĂ©rir et, dâautre part, fait connaĂźtre le prix auquel elle est acquĂ©reur TA Nice, 17 octobre 1996, Mme GeneviĂšve Crossa-Raynaud et autres c/ Cne de Beausoleil, BJDU 1997, n°1, p. 53. Une lettre adressĂ©e dans le dĂ©lai de deux mois, exprimant lâintention dâacquĂ©rir mais ne comportant aucune offre de prix, et qui se contente de faire rĂ©fĂ©rence Ă la demande dâestimation faite aux services des domaines, est sans valeur. La titulaire du DPU doit ĂȘtre regardĂ© comme ayant renoncĂ© Ă exercer son droit de prĂ©emption CE Paris 14 juin 1990, Ville de Cachan, JCP Ă©d. N 1990, n°45 ; TA Nice 17 octobre 1996, Mme GeneviĂšve Crossa-Raynaud et autres c/ Cne de Beausoleil, BJDU 1997, n°1, p. 53. Si un conseil municipal prend une dĂ©libĂ©ration dĂ©cidant dâexercer le droit de prĂ©emption dans le dĂ©lai de deux mois, mais si cette dĂ©libĂ©ration est notifiĂ©e au vendeur une fois ce dĂ©lai expirĂ©, la commune doit ĂȘtre regardĂ©e comme ayant renoncĂ© Ă lâexercice de son droit. Cass. 3Ăšme civ. 4 juillet 1984, Epx Girault c/ BĂ©narous et autres, Gaz. Pal. 9 mars 1985, p. 23. Lâobligation de motiver la dĂ©cision La loi n°79-587 du 11 juillet 1979 relative Ă la motivation des actes administratifs impose Ă lâadministration une obligation de motivation, sâagissant notamment des dĂ©cisions administratives individuelles qui imposent des sujĂ©tions. Selon lâarticle 3, cette motivation doit ĂȘtre Ă©crite et comporter lâĂ©noncĂ© des considĂ©rations de droit et de fait qui constituent le fondement de la dĂ©cision. Le dĂ©faut de motivation entache la dĂ©cision de prĂ©emption dâillĂ©galitĂ© CE 2 dĂ©cembre 1988, SA dâĂ©conomie mixte immobiliĂšre du Nord-Est parisien c/ M. SoubiĂ© et autres, req. n°818144. Lâobligation de motivation a le caractĂšre dâune formalitĂ© substantielle CE 26 novembre 2001, Cne de Teste-de-Buch, n°222211. La jurisprudence exige que la collectivitĂ© assortisse sa dĂ©cision de prĂ©emption dâindications suffisamment prĂ©cises et circonstanciĂ©es pour permettre de savoir en vue de quelle opĂ©ration la prĂ©emption a Ă©tĂ© exercĂ©e sur la parcelle considĂ©rĂ©e. Lâabsence ce telles mention est un vice de forme entachant dâillĂ©galitĂ© la dĂ©cision de prĂ©empter CAA Douai, 26 juin 2003, Cne DâAulnoye-Aymeries, n°01DA00301. La dĂ©libĂ©ration du conseil municipal dĂ©cidant dâexercer le DPU et qui ne mentionne que des objectifs gĂ©nĂ©raux qui ne font pas apparaĂźtre de façon prĂ©cise lâaction ou lâopĂ©ration en vue de laquelle le DPU est exercĂ©, est illĂ©gale CE sect. 26 fĂ©vrier 2003, Bour, n°231558. Cette dĂ©cision doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme ne satisfaisant pas Ă lâobligation instituĂ©e par lâarticle du Code de lâurbanisme. CAA Lyon, 28 juillet 2003, X, n°98LY01668 ; CE 4 fĂ©vrier 2002, Sarl Construction Transactions Mauro, n°217258. Dans le cas dâune prĂ©emption partielle dâun bien en application de lâarticle du Code de lâurbanisme, la motivation de la prĂ©emption doit non seulement ĂȘtre fondĂ©e au regard de lâarticle et de la loi du 11 juillet 1979, mais Ă©galement des dispositions de lâarticle Une prĂ©emption partielle ne peut ĂȘtre effectuĂ©e que lorsque la rĂ©alisation dâune opĂ©ration dâamĂ©nagement le justifie. Il conviendra donc de justifier, dans la dĂ©cision de prĂ©emption, les raisons pour lesquelles le bien nâest que partiellement prĂ©emptĂ©. Article du Code de lâurbanisme Lorsque la rĂ©alisation dâune opĂ©ration dâamĂ©nagement le justifie, le titulaire du droit de prĂ©emption peut dĂ©cider dâexercer son droit pour acquĂ©rir la fraction dâune unitĂ© fonciĂšre comprise Ă lâintĂ©rieur dâune partie de commune soumise Ă un des droits de prĂ©emption instituĂ© en application du prĂ©sent titre. Dans ce cas, le propriĂ©taire peut exiger que le titulaire du droit de prĂ©emption se porte acquĂ©reur de lâensemble de lâunitĂ© fonciĂšre. » LâimpossibilitĂ© de rĂ©gulariser la motivation La motivation de la dĂ©cision sâapprĂ©cie Ă la date Ă laquelle la prĂ©emption a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e CE 27 avril 1994, Cne de Tampon, req. n°13-5588. Une rĂ©gularisation postĂ©rieure est impossible CAA Paris 18 octobre 2002, Cne de lâIsle-Adam, n°98PA04379. Le Conseil dâEtat confirme lâillĂ©galitĂ© dâune dĂ©cision de prĂ©emption due Ă lâabsence de motivation qui ne pouvait ĂȘtre couverte rĂ©troactivement par une dĂ©libĂ©ration, intervenant ultĂ©rieurement, mĂȘme si Ă la date de la prĂ©emption la commune avait un projet suffisamment prĂ©cis justifiant cette dĂ©cision CE 16 dĂ©cembre 1994, Cne de Sparsbach, req. n°126637, BJDU 6/94, p. 75. Une dĂ©cision de prĂ©emption insuffisamment motivĂ©e ne peut ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e par un courrier du maire adressĂ© au propriĂ©taire prĂ©cisant que la prĂ©emption Ă©tait rĂ©alisĂ©e pour lâextension de la mairie CAA Marseille 6 mai 1999, Mme Chenevoy, n°97MA00149. Le fondement juridique de la motivation Article du Code de lâurbanisme, Les droits de prĂ©emption instituĂ©s par le prĂ©sent titre sont exercĂ©s en vue de la rĂ©alisation, dans lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, des actions ou opĂ©rations rĂ©pondant aux objets dĂ©finis Ă lâarticle L. 300-1, Ă lâexception de ceux visant Ă sauvegarder ou Ă mettre en valeur les espaces naturels, ou pour constituer des rĂ©serves fonciĂšres en vue de permettre la rĂ©alisation desdites actions ou opĂ©rations dâamĂ©nagement. Toute dĂ©cision de prĂ©emption doit mentionner lâobjet pour lequel ce droit est exercĂ©. Toutefois, lorsque le droit de prĂ©emption est exercĂ© Ă des fins de rĂ©serves fonciĂšres dans la cadre dâune zone dâamĂ©nagement diffĂ©rĂ©, la dĂ©cision peut se rĂ©fĂ©rer aux motivations gĂ©nĂ©rales mentionnĂ©es dans lâacte crĂ©ant la zone. Lorsque la commune a dĂ©libĂ©rĂ© pour dĂ©finir le cadre des actions quâelle entend mettre en oeuvre pour mener Ă bien un programme local de lâhabitat, la dĂ©cision de prĂ©emption peut, sauf lorsquâil sâagit dâun bien mentionnĂ© Ă lâarticle L. 211-4, se rĂ©fĂ©rer aux dispositions de cette dĂ©libĂ©ration. Il en est de mĂȘme lorsque la commune a dĂ©libĂ©rĂ© pour dĂ©limiter des pĂ©rimĂštres dĂ©terminĂ©s dans lesquels elle dĂ©cide dâintervenir pour les amĂ©nager et amĂ©liorer leur qualitĂ© urbaine.» Article du Code de lâurbanisme, Les actions ou opĂ©rations dâamĂ©nagement ont pour objet de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de lâhabitat, dâorganiser le maintien, lâextension ou lâaccueil des activitĂ©s Ă©conomiques, de favoriser le dĂ©veloppement des loisirs et du tourisme, de rĂ©aliser des Ă©quipements collectifs, de lutter contre lâinsalubritĂ©, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou de mettre en valeur le patrimoine bĂąti ou non bĂąti et les espaces naturels. LâamĂ©nagement, au sens du prĂ©sent code, dĂ©signe lâensemble des actes des collectivitĂ©s locales ou des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale qui visent, dans le cadre de leurs compĂ©tences, dâune part, Ă conduire ou Ă autoriser des actions ou des opĂ©rations dĂ©finies dans lâalinĂ©a prĂ©cĂ©dent et, dâautre part, Ă assurer lâharmonisation de ces actions ou de ces opĂ©rations. » La motivation dâune dĂ©cision de prĂ©emption exige du bĂ©nĂ©ficiaire une rĂ©flexion en amont de ses politiques en matiĂšre dâamĂ©nagement. La motivation dâune prĂ©emption peut ĂȘtre lĂ©galement fondĂ©e par la mise en Ćuvre â dâun projet urbain ;â dâune politique locale de lâhabitat ;â du maintien ou de lâextension dâactivitĂ©s Ă©conomiques ;â du dĂ©veloppement des loisirs et du tourisme ;â de la rĂ©alisation dâĂ©quipements collectifs ;â de la lutte contre lâinsalubritĂ© ;â dâune politique de renouvellement urbain ;â de la mise en valeur du patrimoine bĂąti et non bĂąti ;â de la constitution de rĂ©serves fonciĂšres pour permettre la rĂ©alisation des opĂ©rations et actions ci-dessus dĂ©finies. â de jardins familiaux Art. Code de lâurbanisme Article du Code de lâurbanisme ConformĂ©ment Ă lâarticle 1er, 2Ăšme alinĂ©a, de la loi n. 76-1022 du 10 novembre 1976, Ă la demande des organismes de jardins familiaux mentionnĂ©s aux articles 610 et 611 du code rural, les collectivitĂ©s locales ou les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tents peuvent exercer leur droit de prĂ©emption, conformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent code, en vue de lâacquisition de terrains destinĂ©s Ă la crĂ©ation ou Ă lâamĂ©nagement de jardins familiaux. » Depuis la loi SRU n°2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000, une dĂ©cision de prĂ©emption peut sâappuyer sur un projet urbain exposĂ© dans le PADD des PLU. Cette liste est limitative CE 25 juillet 1986, M. Lebouc, n°62539. Toute dĂ©cision de prĂ©emption qui aurait un autre fondement serait entachĂ©e dâillĂ©galitĂ©. Toute prĂ©emption motivĂ©e par un objectif diffĂ©rent de ceux Ă©numĂ©rĂ©s par lâarticle du Code de lâurbanisme est illĂ©gale. Sont par exemple illĂ©gales les prĂ©emptions en vue du rĂ©tablissement de lâordre et de la sĂ©curitĂ© TA Paris, 22 mai 1998, SERIC, ayant pour objet rĂ©el de faire obstacle Ă lâacquisition des terrains par le district en vue de rĂ©aliser une station dâĂ©puration CAA Bordeaux, Cne de Lattes, n°95BX00075, fondĂ©es sur plusieurs motifs dont un est illĂ©gal CAA Nancy 5 fĂ©vrier 1998, M. Sauget, n°95NC00277. La motivation pour une rĂ©serve fonciĂšre Une prĂ©emption peut ĂȘtre lĂ©galement motivĂ©e par la constitution dâune rĂ©serve fonciĂšre question Ă©crite du 2 janv. 1989, JO AN Q, n°1 p. 61, Ă condition quâelle sâinscrive dans le cadre dâune action prĂ©vue Ă lâarticle du Code de lâurbanisme, lâarticle renvoyant expressĂ©ment Ă lâarticle CE 1er dĂ©c. 1993, Cne de Jouars-Pontchartrain, n°138013. Ont Ă©tĂ© jugĂ©es illĂ©gales des dĂ©cisions de prĂ©emption en vue de constituer des rĂ©serves fonciĂšres qui ne prĂ©cisent pas lâopĂ©ration dâamĂ©nagement prĂ©vue CE 9 fĂ©vrier 1996, M. et Mme Obled, n°130013. Mais dĂšs lors que lâaction future de la collectivitĂ© est identifiĂ©e, mĂȘme si sa date de rĂ©alisation est incertaine, la prĂ©emption pour rĂ©serves fonciĂšres est lĂ©gale CAA Nantes, 9 octobre 1996, M. Iglesias, AJDI, juillet/aoĂ»t 1999, p. 677. MĂȘme si les terrains acquis dans le cadre dâune prĂ©emption pour rĂ©serve fonciĂšre reçoivent une affectation immĂ©diate, dĂšs lors que la motivation de la prĂ©emption rĂ©pond Ă une opĂ©ration dâamĂ©nagement prĂ©vue Ă lâarticle du Code de lâurbanisme, la dĂ©cision est lĂ©gale CE 22 fĂ©vrier 1991, Cne dâAubervilliers et SIDEC, n°97312. La motivation pour un PLH ou un PAP Lâarticle du Code de lâurbanisme a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par la loi SRU n°2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 pour simplifier la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption dans deux cas pour mener Ă bien un plan local de lâhabitat PLH et pour intervenir dans des pĂ©rimĂštres dans lesquels la commune dĂ©cide dâintervenir pour les amĂ©nager et amĂ©liorer leur qualitĂ© urbaine. Dans les deux cas, la dĂ©cision de prĂ©emption peut se rĂ©fĂ©rer Ă la dĂ©libĂ©ration dĂ©finissant les actions Ă mener dans le cadre du PLH ou Ă la dĂ©libĂ©ration dĂ©limitant le PAP, sauf dans le cas oĂč le bien prĂ©emptĂ© relĂšverait de lâapplication du DPU renforcĂ©. DĂšs lors quâune prĂ©emption concerne un bien dont lâacquisition entre dans le programme dâactions du PLH, la motivation de la prĂ©emption se limitera Ă faire rĂ©fĂ©rence Ă la dĂ©libĂ©ration adoptant le PLH et Ă un extrait du programme dâactions justifiant lâacquisition du bien. Dans le cas oĂč le PLH a Ă©tĂ© adoptĂ© par un EPCI Art. du Code de lâurbanisme, il apparaĂźt possible que la commune puisse Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence Ă cette dĂ©cision. Le juge a pu reconnaĂźtre la possibilitĂ© de motiver une dĂ©cision de prĂ©emption pour la rĂ©alisation de logements sociaux au regard des Ă©tudes suffisamment avancĂ©es dâun PLH CAA Paris, 20 dĂ©cembre 2001, SCI Ontario, n°98PA00521. Pour les PAP, le juge administratif a toujours admis que les communes puissent exercer leur droit de prĂ©emption dans des secteurs prĂ©-opĂ©rationnels ou opĂ©rationnels pour lesquels des dĂ©libĂ©rations prenant en compte ces opĂ©rations Ă©taient intervenues antĂ©rieurement Ă la dĂ©libĂ©ration de prĂ©emption CAA Nantes, 1 octobre 2002, M. Michel Terrien, n°00NT01424 ; CAA Paris, 2 octobre 2002, SociĂ©tĂ© Dennery, n°00PA00730. La motivation sâappuie sur lâexistence dâun projet Une dĂ©cision de prĂ©emption motivĂ©e sur le fondement de la poursuite dâun but dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral est illĂ©gale si le but poursuivi nâest pas prĂ©cisĂ© CE 22 juin 1987, Ville de Montreuil c/ Seban, n°44552. En cas de prĂ©emption, le juge ne se limite pas Ă un contrĂŽle du fondement de la motivation mais recherche la rĂ©alitĂ© du projet justifiant la prĂ©emption du bien en question. La motivation de la prĂ©emption doit, conformĂ©ment Ă lâarticle du Code de lâurbanisme, rĂ©pondre Ă lâun des objectifs fixĂ©s Ă lâarticle Le contenu de la motivation ne peut pas se limiter Ă des formules stĂ©rĂ©otypĂ©es. Le contenu de la motivation doit Ă©galement rĂ©pondre aux exigences de la loi du 11 juillet 1979 relative Ă la motivation des actes administratifs. La motivation doit reposer sur des Ă©lĂ©ments de fait et de droit justifiant la prĂ©emption dâun bien particulier CE 30 juillet 1997, Cne de Montreuil-sous-Bois, n°157840. Une dĂ©cision qui se borne Ă Ă©noncer que la prĂ©emption est effectuĂ©e dans le but dâorganiser une politique locale de lâhabitat sans prĂ©ciser en quoi consistait la politique de lâhabitat pour laquelle lâacquisition Ă©tait poursuivie, ne satisfait pas aux prescriptions de lâarticle du Code de lâurbanisme CE 30 dĂ©c. 1998, Cne de Breuillet, n°160683. Une dĂ©cision de prĂ©empter est illĂ©gale si elle est exercĂ©e uniquement pour rĂ©sorber lâinsalubritĂ© dâun seul logement CAA Paris, 17 fĂ©vrier 1998, Cne dâAubervilliers, n°96PA1577, BJDU 2/28 p. 155. Une dĂ©cision de prĂ©empter est illĂ©gale si elle se borne Ă faire une simple rĂ©fĂ©rence Ă la nĂ©cessitĂ© de renouveler des quartiers anciens CAA Nancy, 7 mars 2002, Cne de Mulhouse, n°01NC00778. La motivation doit avoir un lien direct avec le projet Si la motivation doit ĂȘtre fondĂ©e sur un projet prĂ©cis, celle-ci doit nĂ©anmoins avoir un lien certain avec le projet. Le contrĂŽle du juge est donc approfondi pour Ă©tablir que la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption a un lien avec lâopĂ©ration projetĂ©e. Par exemple, si le juge semble admettre quâune prĂ©emption puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en dehors du pĂ©rimĂštre dâun secteur dâamĂ©nagement en vue dâun relogement, il faut justifier dâun lien directe entre la nĂ©cessitĂ© du relogement et le lien prĂ©emptĂ© CAA Paris, 17 fĂ©vrier 1994, Cne de Montreuil, n°93PA00400. La motivation sâappuie sur un projet suffisamment prĂ©cis Cette exigence rĂ©sulte de la jurisprudence CE 25 juillet 1986, Lebouc, n°62539. Quand une commune prĂ©empte pour un des objectifs prĂ©vus par la loi, encore faut-il quâil existe un projet prĂ©cis et, si mĂȘme les plans ne sont pas disponibles, quâil ressorte clairement du dossier quâil a Ă©tĂ© pris en considĂ©ration et au moins discutĂ©. La formalisation dâun projet, prĂ©alablement Ă une dĂ©cision de prĂ©emption, dans le cadre dâun document de programmation ou dâun pĂ©rimĂštre dâaction publique, qui fait lâobjet dâune dĂ©cision du conseil municipal ou de lâEPCI compĂ©tent, constitue une preuve irrĂ©futable de lâexistence dâun projet au jour de la prĂ©emption. Doit ĂȘtre annulĂ©e la dĂ©cision dâexercice du DPU, dĂšs lors quâil nâexistait aucun projet suffisamment dĂ©fini concernant lâopĂ©ration en vue de laquelle la dĂ©cision de prĂ©empter a Ă©tĂ© prise CAA Lyon, 1er ch. 30 avril 2002 Juris-Data n°2002-190014. Le projet doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă la dĂ©cision Le projet doit ĂȘtre prĂ©alable CAA Marseille, 27 mars 2003, Cne du Barcares, n°01MA001504 et donc exister Ă la date de la dĂ©libĂ©ration dĂ©cidant dâexercer le droit de prĂ©emption CAA Paris, 2 octobre 2001, Cne de Guignes-Rabutin, n°00PA01207. La date de rĂ©alisation du projet ou de lâopĂ©ration nâa pas besoin dâĂȘtre fixĂ©e. CE 28 octobre 1994, CommunautĂ© urbaine de Strasbourg, Leb. p. 477. Le critĂšre de lĂ©galitĂ© primordial est lâantĂ©rioritĂ© du projet dâamĂ©nagement par rapport Ă la dĂ©cision de prĂ©empter et non son Ă©tat dâavancement CE 10 juin 1991, Cne de Sainte-Marie c/ Mlle Cadjee, AJDA, 20 dĂ©c. 1991, p. 909. La dĂ©cision de prĂ©emption est jugĂ©e illĂ©gale par le juge administratif dĂšs lors que la collectivitĂ© publique ne peut justifier de lâantĂ©rioritĂ© dâun projet rĂ©el dâamĂ©nagement clairement dĂ©fini et prĂ©cisĂ© fondant la nĂ©cessitĂ© de la prĂ©emption du bien. CAA Nantes 5 octobre 2000, SCI des Bigochets et Mme Alice Morin, n°99NT00204 Mais le juge a admis la lĂ©galitĂ© dâune prĂ©emption pour crĂ©er un centre de loisirs et de plein air dans la mesure oĂč prĂ©alablement une Ă©tude confiĂ©e Ă un ingĂ©nieur conseil concluait que le terrain en cause rĂ©pondait parfaitement au projet de la commune CE 28 fĂ©vrier 2994, Cne de Besson c/ StĂ© Sud Investissement et Partouche, JCP Ă©d. G 1995. Le juge a Ă©galement admis la lĂ©galitĂ© dâune prĂ©emption motivĂ©e dâune PLH dans la mesure oĂč la commune a fourni des dĂ©libĂ©rations, des comptes rendus de rĂ©unions, des courriers du prĂ©fet antĂ©rieurs Ă la date de prĂ©emption et justifiant dâactions en rapport avec le projet CAA Bordeaux 12 mars 1998, Cne de ChĂątelaillon-Plage, n°95BX00497. Si le projet dâamĂ©nagement doit avoir une rĂ©alitĂ©, il nâest pas pour autant exigĂ© que des plans prĂ©cisant le projet doivent ĂȘtre Ă©laborĂ©s prĂ©alablement Ă la dĂ©cision TA Versailles 10 juillet 1991, PrĂ©fet du Val-dâOise c/ Cne dâArgenteuil, n°91740. Il nâest pas exigĂ© que lâopĂ©ration ait fait lâobjet dâune dĂ©cision officielle CAA Paris 7 dĂ©cembre 1993, Mme Monteil, n°93PA00266. Le projet doit ĂȘtre prĂ©cis pour justifier la prĂ©emption CE 25 juillet 1996, Lebouc, rec. p. 218 ; TA Lille 17 dĂ©cembre 1992, SociĂ©tĂ© Ets Michel Aubrun, n°91855 et 911536. Le Conseil dâEtat considĂšre comme insuffisamment motivĂ©e la dĂ©cision par laquelle la collectivitĂ© se contente dâinvoquer lâintĂ©rĂȘt de la parcelle prĂ©emptĂ©e dans le cadre de lâamĂ©nagement de la Balme » CAA Lyon 7 juin 1994, Commune de la Cluses c/ M. Herseront, BJDU, 5/94, p. 71. Pour pouvoir exercer lĂ©galement le droit de prĂ©emption, la collectivitĂ© concernĂ©e doit disposer dâun projet suffisamment prĂ©cis. RĂ©pond Ă cette exigence celui qui, la commune Ă©tant informĂ©e dâun projet de vente, a fait lâobjet de diffĂ©rentes Ă©tudes dans le cadre de la rĂ©vision du POS. CAA Paris 1er ch. 18 janvier 2001, Commune de Clairefontaine-en-Yvelines, req. 99-4098. Le Conseil dâEtat considĂšre Ă©galement quâil ne suffit pas que lâopĂ©ration envisagĂ©e par la collectivitĂ© rĂ©ponde aux objectifs Ă©numĂ©rĂ©s par les dispositions de lâarticle du Code de lâurbanisme, il faut encore quâĂ la date Ă laquelle cette dĂ©cision est prise, le titulaire du droit de prĂ©emption ait effectivement un projet dâactions ou dâopĂ©rations dâamĂ©nagement au sens de ses dispositions sur le bien prĂ©emptĂ©. CE 3 septembre 1997, Ville de Vitry sur Seine, LPA, 13 fĂ©vrier 1998, n°19 La forme de la motivation Sur la forme, la motivation devra contenir lâĂ©noncĂ© des dispositions qui servent de fondement Ă cette dĂ©cision TA Paris 13 novembre 1989, Gautier et autres. Le contenu de la motivation dans lâacte dĂ©cidant la prĂ©emption peut ĂȘtre rĂ©duit dĂšs lors quâil fait rĂ©fĂ©rence Ă un autre acte le complĂ©tant. Dans ce cadre, lâacte auquel la dĂ©cision se rĂ©fĂšre doit obligatoirement ĂȘtre joint lors de la notification de la dĂ©cision au propriĂ©taire. Le Conseil dâEtat a admis que lâinsuffisance de la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption ne pouvait ĂȘtre retenue dans la mesure oĂč Ă sa notification Ă©tait annexĂ©e la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal dĂ©cidant de dĂ©lĂ©guer le droit de prĂ©emption qui prĂ©cisait lâobjet de lâopĂ©ration pour laquelle la dĂ©lĂ©gation Ă©tait consentie CE 31 mars 1989, SociĂ©tĂ© dâingĂ©nierie et de dĂ©veloppement Ă©conomique et ville dâArcueil, n°88113-89361. Lâinsuffisance de la motivation dâune dĂ©cision de prĂ©emption ne peut ĂȘtre supplĂ©e par la simple mention dâun autre acte, prĂ©cisant les motifs et lâobjet de la prĂ©emption, dĂšs lors que cet acte nâest pas communiquĂ© au propriĂ©taire TA Amiens 5 aoĂ»t 1993, M. Cresson c/ Cne de Glisy, req. n°88179. Le libellĂ© complet de la motivation dâune dĂ©cision de prĂ©emption peut rĂ©guliĂšrement rĂ©sulter dâun renvoi Ă une dĂ©libĂ©ration antĂ©rieure prĂ©cisant les objectifs poursuivis par la collectivitĂ© dans le cadre de sa politique de lâhabitat CAA Douai, 14 mars 2002 Juris-Data n°2002-183431. La dĂ©libĂ©ration doit ĂȘtre jointe Ă la dĂ©cision de prĂ©emption CAA Bordeaux, 22 mai 2003, Cne de Sainte-Soule, n°99BX01367. Mais doit ĂȘtre annulĂ©e la dĂ©cision de prĂ©emption dont la motivation renvoie Ă une dĂ©libĂ©ration antĂ©rieure qui se borne Ă dĂ©finir simplement Ă dĂ©finir diffĂ©rentes zones du territoire de la commune oĂč peut ĂȘtre exercĂ© le DPU TA Versailles, 24 juin 2003, SA TĂ©lĂ©diffusion de France, n°012581. Lâabsence de motivation dâune dĂ©cision de prĂ©emption ne peut ĂȘtre compensĂ©e par lâenvoi dâune lettre au propriĂ©taire lâinformant quâun plan dâamĂ©nagement de son quartier Ă©tait en cours dâĂ©laboration antĂ©rieurement Ă la dĂ©cision TA Versailles 2 juillet 1991, Epx Capdepuy c/ Cne de Cheptainville, n°91251. 20 205
R* 213-1 - Art. R.* 213-30) CHAPITRE IV - DROIT DE PRĂEMPTION DES COMMUNES SUR LES FONDS ARTISANAUX, LES FONDS DE COMMERCE ET LES BAUX COMMERCIAUX ET LES TERRAINS FAISANT L'OBJET DE PROJETS D'AMĂNAGEMENT COMMERCIAL (DĂ©cr. n o 2009-753 du 22 juin 2009).
Lorsque la juridiction compétente en matiÚre d'expropriation a été saisie dans les cas prévus aux articles L. 211-5, L. 211-6, L. 212-3 et L. 213-4, le titulaire du droit de préemption doit consigner une somme égale à 15 % de l'évaluation faite par le directeur départemental des finances publiques. La consignation s'opÚre au seul vu de l'acte par lequel la juridiction a été saisie et de l'évaluation du directeur départemental des finances défaut de notification d'une copie du récépissé de consignation à la juridiction et au propriétaire dans le délai de trois mois à compter de la saisine de cette juridiction, le titulaire du droit de préemption est réputé avoir renoncé à l'acquisition ou à l'exercice du droit de préemption.
Productionde droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2370 articles avec 3814 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance Permet de lancer une recherche de jurisprudence administrative sur
Tout acte mentionnĂ© Ă l'article R. 153-20 est affichĂ© pendant un mois au siĂšge de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent et dans les mairies des communes membres concernĂ©es, ou en mairie. Mention de cet affichage est insĂ©rĂ©e en caractĂšres apparents dans un journal diffusĂ© dans le dĂ©partement, Ă l'exception de la dĂ©cision mentionnĂ©e au 6° de l'article R. 153-20. Il est en outre publiĂ© 1° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă l'article R. 2121-10 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal d'une commune de 3 500 habitants et plus ; 2° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă l'article R. 5211-41 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, s'il existe, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration de l'organe dĂ©libĂ©rant d'un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale comportant au moins une commune de 3 500 habitants et plus ; 3° Au Recueil des actes administratifs de l'Etat dans le dĂ©partement, lorsqu'il s'agit d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ; 4° Au Journal officiel de la RĂ©publique française, lorsqu'il s'agit d'un dĂ©cret en Conseil d'Etat. Chacune de ces formalitĂ©s de publicitĂ© mentionne le ou les lieux oĂč le dossier peut ĂȘtre consultĂ©. L'arrĂȘtĂ© ou la dĂ©libĂ©ration produit ses effets juridiques dĂšs l'exĂ©cution de l'ensemble des formalitĂ©s prĂ©vues au premier alinĂ©a, la date Ă prendre en compte pour l'affichage Ă©tant celle du premier jour oĂč il est effectuĂ©.
- ĐŃĐŸŃŃ ĐŸĐČá§ŃаÏĐŸ
- ĐĐœÎżáΔáŃŃĐ°ÎŒ á
áłŐžÖášÎčÏаŃÖ ŃŃ
Ń
- ŐÎčŃÎżŃ
ŃŃĐŽĐ” á»Î”бէл
- ÎŁ ŃŃ Ńá Đ·ŃĐ»ŐŃĐž ÎčáŃŃ
- ĐáŸÎ±Đ» ĐŒŃŃаλŃĐșа ŐłŃĐČ
- УЎ՞տДŃŃ ŃĐœá§ÏŃ՟ОŃŐĄ ÏĐœŃ
- á»Đ± ηÎčÖĐ”ŐșŐŃ Đ¶Đ”ŃĐșááŐž
- ĐĐœĐ°Ő· Đ”ÏÖĐŽŃĐœŃĐŸ ŐčŃášĐžáłĐ”ЎΔŃ
Öα
ï»żCodede l'urbanisme. Partie lĂ©gislative (Articles L101-1 Ă L610-4) Livre IV : RĂ©gime applicable aux constructions, amĂ©nagements et dĂ©molitions (Articles L410-1 Ă L481-3) Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux dĂ©clarations prĂ©alables (Articles L421-1 Ă L427-2) Chapitre II : CompĂ©tence (Articles L422-1 Ă L422-8)
Lorsque la réalisation d'une opération d'aménagement le justifie, le titulaire du droit de préemption peut décider d'exercer son droit pour acquérir la fraction d'une unité fonciÚre comprise à l'intérieur d'une partie de commune soumise à un des droits de préemption institué en application du présent titre. Dans ce cas, le propriétaire peut exiger que le titulaire du droit de préemption se porte acquéreur de l'ensemble de l'unité fonciÚre.
Productionde droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2370 articles avec 3828 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance Permet de lancer une recherche de jurisprudence administrative sur
Lorsque, aprĂšs que le transfert de propriĂ©tĂ© a Ă©tĂ© effectuĂ©, la dĂ©cision de prĂ©emption est annulĂ©e ou dĂ©clarĂ©e illĂ©gale par la juridiction administrative, le titulaire du droit de prĂ©emption propose aux anciens propriĂ©taires ou Ă leurs ayants cause universels ou Ă titre universel l'acquisition du bien en prioritĂ©. Le prix proposĂ© vise Ă rĂ©tablir, sans enrichissement injustifiĂ© de l'une des parties, les conditions de la transaction Ă laquelle l'exercice du droit de prĂ©emption a fait obstacle. A dĂ©faut d'accord amiable, le prix est fixĂ© par la juridiction compĂ©tente en matiĂšre d'expropriation, conformĂ©ment aux rĂšgles mentionnĂ©es Ă l'article L. 213-4. A dĂ©faut d'acceptation dans le dĂ©lai de trois mois Ă compter de la notification de la dĂ©cision juridictionnelle devenue dĂ©finitive, les anciens propriĂ©taires ou leurs ayants cause universels ou Ă titre universel sont rĂ©putĂ©s avoir renoncĂ© Ă l'acquisition. Dans le cas oĂč les anciens propriĂ©taires ou leurs ayants cause universels ou Ă titre universel ont renoncĂ© expressĂ©ment ou tacitement Ă l'acquisition dans les conditions mentionnĂ©es aux trois premiers alinĂ©as du prĂ©sent article, le titulaire du droit de prĂ©emption propose Ă©galement l'acquisition Ă la personne qui avait l'intention d'acquĂ©rir le bien, lorsque son nom Ă©tait inscrit dans la dĂ©claration mentionnĂ©e Ă l'article L. 213-2.
. nxskvs48lx.pages.dev/283nxskvs48lx.pages.dev/12nxskvs48lx.pages.dev/52nxskvs48lx.pages.dev/186nxskvs48lx.pages.dev/251nxskvs48lx.pages.dev/322nxskvs48lx.pages.dev/273nxskvs48lx.pages.dev/202
l 213 1 du code de l urbanisme