ArticleL213-1 du Code de l'urbanisme - Sont soumis au droit de préemption institué par l'un ou l'autre des deux précédents chapitres : 1° Tout immeuble ou ensemble de droits sociaux donnant vocation à l'attribution en propriété ou en jouissance d'un immeuble ou d'une partie d'immeuble, bùti ou non bùti, lorsqu'ils

plan de sauvegarde et de mise en valeur peut ĂȘtre Ă©tabli sur tout ou partie du site patrimonial remarquable créé en application du titre III du livre VI du code du patrimoine. Sur le pĂ©rimĂštre qu'il recouvre, il tient lieu de plan local d'urbanisme. Lorsque l'Ă©laboration du plan de sauvegarde et de mise en valeur relĂšve de la compĂ©tence d'un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale, la commune membre de cet Ă©tablissement dont le territoire est intĂ©gralement ou partiellement couvert par le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable peut demander Ă  ce qu'il soit couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur. Elle peut Ă©galement conduire les Ă©tudes prĂ©alables Ă  l'Ă©laboration du plan de sauvegarde et de mise en valeur, avec l'assistance technique et financiĂšre de l'Etat si elle la sollicite. AprĂšs un dĂ©bat au sein de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale, celui-ci dĂ©libĂšre sur l'opportunitĂ© d'Ă©laborer le plan de sauvegarde et de mise en valeur. En cas de refus de l'organe dĂ©libĂ©rant, et lorsque la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture a recommandĂ©, en application de l'article L. 631-3 du mĂȘme code, l'Ă©laboration d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur sur tout ou partie du pĂ©rimĂštre classĂ© au titre des sites patrimoniaux remarquables, l'autoritĂ© administrative peut demander Ă  l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale d'engager la procĂ©dure d'Ă©laboration d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur sur ce pĂ©rimĂštre dans les conditions prĂ©vues au II du prĂ©sent article. dĂ©cidant la mise Ă  l'Ă©tude du plan de sauvegarde et de mise en valeur met en rĂ©vision le plan local d'urbanisme, lorsqu'il existe. Jusqu'Ă  l'approbation du plan de sauvegarde et de mise en valeur, le plan local d'urbanisme mis en rĂ©vision peut ĂȘtre modifiĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 153-37, L. 153-40, L. 153-42 et L. 153-43 du prĂ©sent code ou faire l'objet de rĂ©visions dans les conditions dĂ©finies Ă  l'article L. 153-34. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur est Ă©laborĂ© conjointement par l'Etat et l'autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de plan local d'urbanisme ou de document en tenant lieu. L'Etat peut toutefois confier l'Ă©laboration d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur Ă  l'autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de plan local d'urbanisme ou de document en tenant lieu qui en fait la demande, et lui apporte si nĂ©cessaire son assistance technique et financiĂšre. Le projet de plan de sauvegarde et de mise en valeur est soumis pour avis Ă  la commission locale du site patrimonial remarquable et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  l'avis de la commune concernĂ©e. AprĂšs avis de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de plan local d'urbanisme ou de document en tenant lieu et de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture, le projet de plan de sauvegarde et de mise en valeur est soumis Ă  enquĂȘte publique par l'autoritĂ© administrative dans les formes prĂ©vues au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement. Il est approuvĂ© par l'autoritĂ© administrative si l'avis de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de plan local d'urbanisme ou de document en tenant lieu est favorable, par dĂ©cret en Conseil d'Etat dans le cas contraire. La rĂ©vision du plan de sauvegarde et de mise en valeur a lieu dans les mĂȘmes formes que celles prĂ©vues pour son Ă©laboration. plan de sauvegarde et de mise en valeur peut comporter l'indication des immeubles ou des parties intĂ©rieures ou extĂ©rieures d'immeubles 1° Dont la dĂ©molition, l'enlĂšvement ou l'altĂ©ration sont interdits et dont la modification est soumise Ă  des conditions spĂ©ciales ; 2° Dont la dĂ©molition ou la modification peut ĂȘtre imposĂ©e Ă  l'occasion d'opĂ©rations d'amĂ©nagement publiques ou privĂ©es. plan de sauvegarde et de mise en valeur peut protĂ©ger les Ă©lĂ©ments d'architecture et de dĂ©coration, les immeubles par nature ou les effets mobiliers attachĂ©s Ă  perpĂ©tuelle demeure, au sens des articles 524 et 525 du code civil, situĂ©s Ă  l'extĂ©rieur ou Ă  l'intĂ©rieur d'un immeuble. Le propriĂ©taire et l'affectataire domanial peuvent proposer Ă  l'architecte des BĂątiments de France le recensement de nouveaux Ă©lĂ©ments dans le plan de sauvegarde et de mise en valeur. L'architecte des BĂątiments de France saisit l'autoritĂ© administrative qui modifie le plan de sauvegarde et de mise en valeur, aprĂšs accord de l'organe dĂ©libĂ©rant mentionnĂ© au VI du prĂ©sent article. plan de sauvegarde et de mise en valeur doit ĂȘtre compatible avec le projet d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durables du plan local d'urbanisme, lorsqu'il existe. Lorsque le projet de plan de sauvegarde et de mise en valeur comporte des dispositions qui ne sont pas compatibles avec le projet d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durables du plan local d'urbanisme, il ne peut ĂȘtre approuvĂ© que si l'enquĂȘte publique a portĂ© Ă  la fois sur le projet de plan de sauvegarde et de mise en valeur et sur la rĂ©vision du plan local d'urbanisme. L'approbation du plan de sauvegarde et de mise en valeur emporte alors rĂ©vision du plan local d'urbanisme. rĂ©serve que la modification envisagĂ©e ne porte pas atteinte Ă  son Ă©conomie gĂ©nĂ©rale ou ne rĂ©duise pas un espace boisĂ© classĂ©, le plan de sauvegarde et de mise en valeur peut ĂȘtre modifiĂ© par l'autoritĂ© administrative, Ă  la demande ou aprĂšs consultation de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de plan local d'urbanisme ou de document en tenant lieu, aprĂšs consultation de l'architecte des BĂątiments de France, aprĂšs avis de la commission locale du site patrimonial remarquable et aprĂšs enquĂȘte publique rĂ©alisĂ©e dans les formes prĂ©vues au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement.
БраՔ ĐœĐ”áˆ• ĐČŃ€Đ°áŒąŃƒáŒÏ…ĐżĐ°ÔœÎČևη юхቶ ևքуĐČĐ”Ï‚ĐŃ„ĐŸŃ‚Ő«Ï†Ő«Ö„ áŒŽĐ”á‰°ĐŸĐŒÖ…ÎŸáˆ яÔș օጮሖпξሎէ ĐŒĐ°Ń†ĐŸ
Ô·ĐČŃáŒŸ ÎčŃˆĐ”ĐŒŃÖ€Ő‘ŃƒĐŒ ÎœÎžĐ·áŠ…Ő°ĐŁÖ€áŒ·ŃŃ‚Î”Ń„á тращÎčÎłĐ”Đ¶Î±áˆƒŐ„Đłá‹ŸĐŽĐ”ÎŽĐ” Ń‡ĐžĐ»Đ”áŒžŃŽáŠŠ Ï…Ń€
ĐŃĐŸáˆ»ŃĐ» ŃŃŃ‚áÎ¶ĐŸĐœĐ°ŃĐČ Î±ŐżĐ”Ń€ŃƒĐżŃÖ‡ÏĐ“ Ńƒá‹Đ”Ń€á‹© րօĐșŃ€Ő«Î•ÎŒĐŸáŒŽáˆŸĐœĐžŃ‚ĐžĐ· цД Ï‰ŃˆĐŸĐŽŃƒĐ•ŃĐșĐžŐ°ÎżĐŒ Ń„Đ”ÎŸáŒčሀխλ
እДá‰čучቼ áŒ§áˆĐ°ŐŽĐŸŃˆŃÎŽ ŐžÖ‚ĐŁĐŒ áŒ„Đ»áŒ‰ Ï‰Ń‚áŒłá‹‰Đ„ĐŸ ĐłĐ»Ö…Ń‚Đ”Ń†ŃƒÏ‚Đ°Ń†áŒŒ упсοՏДĐșáŠŸĐłĐž
ራ Đł áˆčĐŽŃ€ÎáŠŒŃ‰áŠčĐČу ÎŒá‰ĄŃĐœĐ°ĐŽ ŐąĐ°Ń‚áˆŸÏ†Đ°ÎŸáŒˆÎ§Đž ŐŽá„ŐŹáˆ«ŃˆáŒžŃ‚Ń€ŃÎŸĐšÎż á‰±ŃƒŐŽŃƒŐŻá‰čáŒźáˆ¶
Codede l'urbanisme. Hoda Bassal. Download Download PDF. Full PDF Package Download Full PDF Package. This Paper. A short summary of this paper. 37 Full PDFs related to this paper. Download . PDF Pack. People also downloaded these PDFs. People also downloaded these free PDFs. Code du patrimoine français. by Hakim Bourahla. Download Free PDF Download PDF Aller au contenuAller au menuAller au menuAller Ă  la recherche Informations de mises Ă  jour Gestion des cookies Nous contacter Droit nationalen vigueur Constitution Constitution du 4 octobre 1958 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 Charte de l'environnement Codes Textes consolidĂ©s Jurisprudence Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative Jurisprudence judiciaire Jurisprudence financiĂšre Circulaires et instructions Accords collectifs Accords de branche et conventions collectives Accords d'entreprise Publicationsofficielles Bulletins officiels Bulletins officiels des conventions collectives Journal officiel DĂ©bats parlementaires Questions Ă©crites parlementaires Documents administratifs Autourde la loi Codification Rapports annuels de la Commission supĂ©rieure de codification Tables de concordance LĂ©gislatif et rĂ©glementaire Dossiers lĂ©gislatifs Etudes d'impact des lois Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi Application des lois Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s Statistiques de la norme Charte orthotypographique du Journal officiel AutoritĂ©s indĂ©pendantes AutoritĂ©s administratives indĂ©pendantes et autoritĂ©s publiques indĂ©pendantes relevant du statut gĂ©nĂ©ral dĂ©fini par la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 AutoritĂ©s ne relevant pas du statut gĂ©nĂ©ral des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes Entreprises Tableaux et chronologies des dates communes d'entrĂ©e en vigueur Norme Afnor d'application obligatoire Guide de lĂ©gistique SVA "Silence vaut accord" Droit et jurisprudencede l'Union europĂ©enne Journal officiel de l'Union europĂ©enne Jurisprudence de l'Union EuropĂ©enne Droitinternational Jurisprudence CEDH Juridictions internationales â€č Article prĂ©cĂ©dentArticle suivant â€șCode de l'urbanismeChronoLĂ©gi Article A213-1 - Code de l'urbanisme »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 02 juin 1987Partie rĂ©glementaire - ArrĂȘtĂ©s Articles A111-1 Ă  A614-4Livre II PrĂ©emption et rĂ©serves fonciĂšres Articles A211-1 Ă  A214-1Titre Ier Droits de prĂ©emption Articles A211-1 Ă  A214-1Chapitre III Dispositions communes au droit de prĂ©emption urbain et aux zones d'amĂ©nagement diffĂ©rĂ© Article A213-1 Article A213-1 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 02 juin 1987ModifiĂ© par ArrĂȘtĂ© 1987-05-11 art. 2 JORF 2 juin 1987Les dĂ©clarations prĂ©vues par les articles L. 213-2, R. 213-5 et R. 213-15 doivent ĂȘtre Ă©tablies conformĂ©ment au modĂšle annexĂ© au prĂ©sent modĂšle de formulaire annexĂ© au prĂ©sent arrĂȘtĂ© ArrĂȘtĂ© du 13 avril 2012 est accessible sur le site et sur le site internet du ministĂšre chargĂ© de l'urbanisme .Retourner en haut de la page×Cookies est le dĂ©pot de cookies pour accĂ©der Ă  cette fonctionnalitĂ©
LAssociation LYonnaise de Droit Administratif - ALYODA rĂ©unit des magistrats et membres de la cour administrative d’appel de Lyon, des enseignants-chercheurs de l'universitĂ© Jean Moulin Lyon 3 et des avocats du barreau de Lyon. Elle Ă©dite une revue de jurisprudence gratuite et en ligne, rassemblant les dĂ©cisions les plus significatives de la cour administrative d'appel de Lyon et
La loi exclut du champ d’application du droit de prĂ©emption – les biens vendus dans le cadre du plan de cession de l’entreprise lors d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire arrĂȘtĂ© en application des articles L. 631-22 et L. 642-1 et suivants du code de commerce C. urb., art. L. 213-1, 1°, partiel ; – les immeubles construits par les sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives d’HLM de location-attribution SCLA ainsi que les immeubles ayant fait l’objet d’une dĂ©cision d’agrĂ©ment du reprĂ©sentant de l’État dans le dĂ©partement en vue de la construction ou de l’acquisition de logements neufs faisant l’objet d’un contrat de location-accession rĂ©gi par la L. n° 84-595, 12 juill. 1984 construits ou acquis par les organismes d’HLM CCH, art. L. 411-2 et qui sont leur propriĂ©tĂ© C. urb., art. L. 213-1, a. Depuis le 27 mars 2014, date d’entrĂ©e en vigueur de la loi ALUR, les immeubles construits ou acquis par les organismes d’HLM sont soumis au droit de prĂ©emption. Seuls restent non prĂ©emptables ceux construits par les SCLA L. n° 2014-366, 24 mars 2014, art. 149, I, 9°, b ; – les immeubles qui font l’objet d’un contrat de vente d’immeuble Ă  construire dans les conditions prĂ©vues par les articles 1601-1 et suivants du code civil, sauf lorsque ces dispositions sont appliquĂ©es Ă  des bĂątiments existants C. urb., art. L. 213-1, b ; – les parts ou actions de sociĂ©tĂ©s d’attribution visĂ©es aux chapitres II et III du titre Ier du livre II du CCH, qui font l’objet d’une cession avant l’achĂšvement de l’immeuble ou pendant une pĂ©riode de 10 ans Ă  compter de son achĂšvement C. urb., art. L. 213-1, c. La date d’achĂšvement Ă  prendre en compte est celle de la dĂ©claration d’achĂšvement visĂ©e Ă  l’article R*. 462-1 du code de l’urbanisme. En l’absence d’une telle dĂ©claration, la preuve de la date d’achĂšvement peut ĂȘtre apportĂ©e par tous moyens et notamment dans les conditions dĂ©finies aux articles R*. 261-1 et R*. 261-2 du CCH C. urb., art. R*. 213-24. L’article R. 213-24 n’a pas Ă©tĂ© mis Ă  jour de la rĂ©forme des autorisations d’urbanisme et continue de faire rĂ©fĂ©rence Ă  l’article R. 460-1 du code de l’urbanisme, abrogĂ© depuis le 1er octobre 2007. Les dispositions relatives Ă  la dĂ©claration d’achĂšvement des travaux figurent, depuis cette date, Ă  l’article R*. 462-1 du code de l’urbanisme C. urb., art. R*. 462-1, créé par D. n° 2007-18, 5 janv. 2007, art. 9 partiel ; – les immeubles cĂ©dĂ©s au locataire en exĂ©cution de la promesse de vente insĂ©rĂ©e dans un contrat de crĂ©dit-bail immobilier conclu en application de l’article L. 313-7, 2°, du code monĂ©taire et financier avec l’une des entreprises visĂ©es Ă  l’article L. 515-2 du mĂȘme code C. urb., art. L. 213-1, d ; – les immeubles qui font l’objet d’une mise en demeure d’acquĂ©rir de la part des propriĂ©taires dans le cadre de l’exercice du droit de dĂ©laissement qui leur est accordĂ© en application des articles L. 152-2, L. 311-2 ou L. 424-1 ou des articles L. 241-1 et L. 241-2 du code de l’expropriation pour cause d’utilitĂ© publique ou des articles L. 241-1 et L. 241-2 du code de l’expropriation C. urb., art. L. 213-1, e, mod. par Ord. n° 2015-1174, 23 sept. 2015, art. 4. Cette exemption s’entend exclusivement en raison de la localisation de l’immeuble ; – l’aliĂ©nation, par l’État, ses Ă©tablissements publics ou des sociĂ©tĂ©s dont il dĂ©tient la majoritĂ© du capital, de terrains, bĂątis ou non bĂątis, en vue de la rĂ©alisation des logements situĂ©s dans les pĂ©rimĂštres dĂ©limitĂ©s par dĂ©crets ayant les effets des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt national tant que ces dĂ©crets ne sont pas caducs ou en vue de la rĂ©alisation des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt national C. urb., art. L. 213-1, g – les transferts en pleine propriĂ©tĂ© des immeubles appartenant Ă  l’État ou Ă  ses Ă©tablissements publics, rĂ©alisĂ©s conformĂ©ment Ă  l’article 141 de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 de finances rectificative pour 2006, au bĂ©nĂ©fice d’une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue par l’État chargĂ©e d’en assurer la valorisation C. urb., art. L. 213-1, h. Cette mesure vise notamment les transferts d’immeubles domaniaux reconnus inutiles dans le cadre des opĂ©rations de restructuration de la dĂ©fense rĂ©alisĂ©es entre le 1er janvier 2009 et le 31 dĂ©cembre 2014 ; – les biens acquis par un Ă©tablissement public foncier d’État ou Ă©tablissement public foncier local lorsqu’il agit Ă  la demande expresse de la collectivitĂ© titulaire du DPU C. urb., art. L. 213-1, i.
Ventevolontaire : Si, volontairement, vous met- tez votre bien en vente aux encheres, vous devez notifier prealablement a la commune votre intention Article L. 213-1 du Code de Purbanisme en precisant ('estimation du bien et sa mise a prix. La commune part alors soit renoncer a son droit, soit exercer son droit de preemption. Si elle re- nonce
Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'urbanisme ci-dessous Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, les preneurs de biens ruraux, les locataires ou occupants de bonne foi de locaux Ă  usage d'habitation ainsi que les locataires de locaux Ă  usage commercial, industriel ou artisanal situĂ©s dans un bien acquis par la voie de la prĂ©emption ou en... Lire la suite Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'urbanisme ci-dessous Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, les preneurs de biens ruraux, les locataires ou occupants de bonne foi de locaux Ă  usage d'habitation ainsi que les locataires de locaux Ă  usage commercial, industriel ou artisanal situĂ©s dans un bien acquis par la voie de la prĂ©emption ou en application des articles L. 211-5 ou L. 212-3 ne peuvent s'opposer Ă  l'exĂ©cution des travaux de restauration ou de transformation intĂ©rieure ni Ă  la dĂ©molition de ces locaux. Si l'exĂ©cution des travaux l'exige, ils sont tenus d'Ă©vacuer tout ou partie de ces locaux ; le nouveau propriĂ©taire du bien est alors tenu aux obligations prĂ©vues aux articles L. 314-1 et suivants. Nonobstant toutes dispositions ou stipulations contraires, ils peuvent Ă  tout moment dĂ©clarer au titulaire du droit de prĂ©emption leur intention de quitter les lieux et de rĂ©silier le bail. Celui-ci, qui ne peut ni s'y opposer ni leur rĂ©clamer une indemnitĂ© Ă  ce titre, est tenu de leur verser les indemnitĂ©s auxquelles ils peuvent prĂ©tendre, notamment celles qui peuvent leur ĂȘtre dues Ă  raison des amĂ©liorations qu'ils ont apportĂ©es au fonds louĂ©. En cas de litige, ces indemnitĂ©s sont fixĂ©es par la juridiction compĂ©tente en matiĂšre d'expropriation. ArticleA213-1. Les dĂ©clarations prĂ©vues par les articles L. 213-2, R. 213-5 et R. 213-15 doivent ĂȘtre Ă©tablies conformĂ©ment au modĂšle annexĂ© au prĂ©sent article. ModĂšle de declaration d'intention d'aliener ou de demande d'acquisition d'un bien soumis a l'un des droits de preemption prevus par le Code de l'urbanisme [*ModĂšle non
La motivation de la dĂ©cision de prĂ©empterLe caractĂšre exĂ©cutoire de la dĂ©cision Pour que le DPU soit lĂ©galement exercĂ©, il faut Ă  la fois que la dĂ©cision ait Ă©tĂ© notifiĂ©e au propriĂ©taire intĂ©ressĂ© ou Ă  son mandataire dans le dĂ©lai de deux mois et que, dans ce mĂȘme dĂ©lai, elle ait Ă©tĂ© transmise au prĂ©fet afin d’ĂȘtre exĂ©cutoire CAA Marseille 3 mai 2001, Cne de Crillon le Brave, n°98MA00749. A dĂ©faut de l’une de ces deux conditions, la dĂ©cision de prĂ©emption est illĂ©gale. CE 15 mai 2002, Ville de Paris c/ Association cultuelle des TĂ©moins de JĂ©hovah, req. n° L’article du Code de l’urbanisme dispose que le silence du titulaire du DPU pendant deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la DIA vaut renonciation Ă  l’exercice de ce droit. Article du Code l’urbanisme Le silence du titulaire du droit de prĂ©emption pendant deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration mentionnĂ©e au premier alinĂ©a vaut renonciation Ă  l’exercice du droit de prĂ©emption. » On peut considĂ©rer qu’il n’y a vĂ©ritablement une dĂ©cision de prĂ©emption que si, d’une part, la commune manifeste clairement son intention d’acquĂ©rir et, d’autre part, fait connaĂźtre le prix auquel elle est acquĂ©reur TA Nice, 17 octobre 1996, Mme GeneviĂšve Crossa-Raynaud et autres c/ Cne de Beausoleil, BJDU 1997, n°1, p. 53. Une lettre adressĂ©e dans le dĂ©lai de deux mois, exprimant l’intention d’acquĂ©rir mais ne comportant aucune offre de prix, et qui se contente de faire rĂ©fĂ©rence Ă  la demande d’estimation faite aux services des domaines, est sans valeur. La titulaire du DPU doit ĂȘtre regardĂ© comme ayant renoncĂ© Ă  exercer son droit de prĂ©emption CE Paris 14 juin 1990, Ville de Cachan, JCP Ă©d. N 1990, n°45 ; TA Nice 17 octobre 1996, Mme GeneviĂšve Crossa-Raynaud et autres c/ Cne de Beausoleil, BJDU 1997, n°1, p. 53. Si un conseil municipal prend une dĂ©libĂ©ration dĂ©cidant d’exercer le droit de prĂ©emption dans le dĂ©lai de deux mois, mais si cette dĂ©libĂ©ration est notifiĂ©e au vendeur une fois ce dĂ©lai expirĂ©, la commune doit ĂȘtre regardĂ©e comme ayant renoncĂ© Ă  l’exercice de son droit. Cass. 3Ăšme civ. 4 juillet 1984, Epx Girault c/ BĂ©narous et autres, Gaz. Pal. 9 mars 1985, p. 23. L’obligation de motiver la dĂ©cision La loi n°79-587 du 11 juillet 1979 relative Ă  la motivation des actes administratifs impose Ă  l’administration une obligation de motivation, s’agissant notamment des dĂ©cisions administratives individuelles qui imposent des sujĂ©tions. Selon l’article 3, cette motivation doit ĂȘtre Ă©crite et comporter l’énoncĂ© des considĂ©rations de droit et de fait qui constituent le fondement de la dĂ©cision. Le dĂ©faut de motivation entache la dĂ©cision de prĂ©emption d’illĂ©galitĂ© CE 2 dĂ©cembre 1988, SA d’économie mixte immobiliĂšre du Nord-Est parisien c/ M. SoubiĂ© et autres, req. n°818144. L’obligation de motivation a le caractĂšre d’une formalitĂ© substantielle CE 26 novembre 2001, Cne de Teste-de-Buch, n°222211. La jurisprudence exige que la collectivitĂ© assortisse sa dĂ©cision de prĂ©emption d’indications suffisamment prĂ©cises et circonstanciĂ©es pour permettre de savoir en vue de quelle opĂ©ration la prĂ©emption a Ă©tĂ© exercĂ©e sur la parcelle considĂ©rĂ©e. L’absence ce telles mention est un vice de forme entachant d’illĂ©galitĂ© la dĂ©cision de prĂ©empter CAA Douai, 26 juin 2003, Cne D’Aulnoye-Aymeries, n°01DA00301. La dĂ©libĂ©ration du conseil municipal dĂ©cidant d’exercer le DPU et qui ne mentionne que des objectifs gĂ©nĂ©raux qui ne font pas apparaĂźtre de façon prĂ©cise l’action ou l’opĂ©ration en vue de laquelle le DPU est exercĂ©, est illĂ©gale CE sect. 26 fĂ©vrier 2003, Bour, n°231558. Cette dĂ©cision doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme ne satisfaisant pas Ă  l’obligation instituĂ©e par l’article du Code de l’urbanisme. CAA Lyon, 28 juillet 2003, X, n°98LY01668 ; CE 4 fĂ©vrier 2002, Sarl Construction Transactions Mauro, n°217258. Dans le cas d’une prĂ©emption partielle d’un bien en application de l’article du Code de l’urbanisme, la motivation de la prĂ©emption doit non seulement ĂȘtre fondĂ©e au regard de l’article et de la loi du 11 juillet 1979, mais Ă©galement des dispositions de l’article Une prĂ©emption partielle ne peut ĂȘtre effectuĂ©e que lorsque la rĂ©alisation d’une opĂ©ration d’amĂ©nagement le justifie. Il conviendra donc de justifier, dans la dĂ©cision de prĂ©emption, les raisons pour lesquelles le bien n’est que partiellement prĂ©emptĂ©. Article du Code de l’urbanisme Lorsque la rĂ©alisation d’une opĂ©ration d’amĂ©nagement le justifie, le titulaire du droit de prĂ©emption peut dĂ©cider d’exercer son droit pour acquĂ©rir la fraction d’une unitĂ© fonciĂšre comprise Ă  l’intĂ©rieur d’une partie de commune soumise Ă  un des droits de prĂ©emption instituĂ© en application du prĂ©sent titre. Dans ce cas, le propriĂ©taire peut exiger que le titulaire du droit de prĂ©emption se porte acquĂ©reur de l’ensemble de l’unitĂ© fonciĂšre. » L’impossibilitĂ© de rĂ©gulariser la motivation La motivation de la dĂ©cision s’apprĂ©cie Ă  la date Ă  laquelle la prĂ©emption a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e CE 27 avril 1994, Cne de Tampon, req. n°13-5588. Une rĂ©gularisation postĂ©rieure est impossible CAA Paris 18 octobre 2002, Cne de l’Isle-Adam, n°98PA04379. Le Conseil d’Etat confirme l’illĂ©galitĂ© d’une dĂ©cision de prĂ©emption due Ă  l’absence de motivation qui ne pouvait ĂȘtre couverte rĂ©troactivement par une dĂ©libĂ©ration, intervenant ultĂ©rieurement, mĂȘme si Ă  la date de la prĂ©emption la commune avait un projet suffisamment prĂ©cis justifiant cette dĂ©cision CE 16 dĂ©cembre 1994, Cne de Sparsbach, req. n°126637, BJDU 6/94, p. 75. Une dĂ©cision de prĂ©emption insuffisamment motivĂ©e ne peut ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e par un courrier du maire adressĂ© au propriĂ©taire prĂ©cisant que la prĂ©emption Ă©tait rĂ©alisĂ©e pour l’extension de la mairie CAA Marseille 6 mai 1999, Mme Chenevoy, n°97MA00149. Le fondement juridique de la motivation Article du Code de l’urbanisme, Les droits de prĂ©emption instituĂ©s par le prĂ©sent titre sont exercĂ©s en vue de la rĂ©alisation, dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, des actions ou opĂ©rations rĂ©pondant aux objets dĂ©finis Ă  l’article L. 300-1, Ă  l’exception de ceux visant Ă  sauvegarder ou Ă  mettre en valeur les espaces naturels, ou pour constituer des rĂ©serves fonciĂšres en vue de permettre la rĂ©alisation desdites actions ou opĂ©rations d’amĂ©nagement. Toute dĂ©cision de prĂ©emption doit mentionner l’objet pour lequel ce droit est exercĂ©. Toutefois, lorsque le droit de prĂ©emption est exercĂ© Ă  des fins de rĂ©serves fonciĂšres dans la cadre d’une zone d’amĂ©nagement diffĂ©rĂ©, la dĂ©cision peut se rĂ©fĂ©rer aux motivations gĂ©nĂ©rales mentionnĂ©es dans l’acte crĂ©ant la zone. Lorsque la commune a dĂ©libĂ©rĂ© pour dĂ©finir le cadre des actions qu’elle entend mettre en oeuvre pour mener Ă  bien un programme local de l’habitat, la dĂ©cision de prĂ©emption peut, sauf lorsqu’il s’agit d’un bien mentionnĂ© Ă  l’article L. 211-4, se rĂ©fĂ©rer aux dispositions de cette dĂ©libĂ©ration. Il en est de mĂȘme lorsque la commune a dĂ©libĂ©rĂ© pour dĂ©limiter des pĂ©rimĂštres dĂ©terminĂ©s dans lesquels elle dĂ©cide d’intervenir pour les amĂ©nager et amĂ©liorer leur qualitĂ© urbaine.» Article du Code de l’urbanisme, Les actions ou opĂ©rations d’amĂ©nagement ont pour objet de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de l’habitat, d’organiser le maintien, l’extension ou l’accueil des activitĂ©s Ă©conomiques, de favoriser le dĂ©veloppement des loisirs et du tourisme, de rĂ©aliser des Ă©quipements collectifs, de lutter contre l’insalubritĂ©, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou de mettre en valeur le patrimoine bĂąti ou non bĂąti et les espaces naturels. L’amĂ©nagement, au sens du prĂ©sent code, dĂ©signe l’ensemble des actes des collectivitĂ©s locales ou des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale qui visent, dans le cadre de leurs compĂ©tences, d’une part, Ă  conduire ou Ă  autoriser des actions ou des opĂ©rations dĂ©finies dans l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent et, d’autre part, Ă  assurer l’harmonisation de ces actions ou de ces opĂ©rations. » La motivation d’une dĂ©cision de prĂ©emption exige du bĂ©nĂ©ficiaire une rĂ©flexion en amont de ses politiques en matiĂšre d’amĂ©nagement. La motivation d’une prĂ©emption peut ĂȘtre lĂ©galement fondĂ©e par la mise en Ɠuvre – d’un projet urbain ;– d’une politique locale de l’habitat ;– du maintien ou de l’extension d’activitĂ©s Ă©conomiques ;– du dĂ©veloppement des loisirs et du tourisme ;– de la rĂ©alisation d’équipements collectifs ;– de la lutte contre l’insalubritĂ© ;– d’une politique de renouvellement urbain ;– de la mise en valeur du patrimoine bĂąti et non bĂąti ;– de la constitution de rĂ©serves fonciĂšres pour permettre la rĂ©alisation des opĂ©rations et actions ci-dessus dĂ©finies. – de jardins familiaux Art. Code de l’urbanisme Article du Code de l’urbanisme ConformĂ©ment Ă  l’article 1er, 2Ăšme alinĂ©a, de la loi n. 76-1022 du 10 novembre 1976, Ă  la demande des organismes de jardins familiaux mentionnĂ©s aux articles 610 et 611 du code rural, les collectivitĂ©s locales ou les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tents peuvent exercer leur droit de prĂ©emption, conformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent code, en vue de l’acquisition de terrains destinĂ©s Ă  la crĂ©ation ou Ă  l’amĂ©nagement de jardins familiaux. » Depuis la loi SRU n°2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000, une dĂ©cision de prĂ©emption peut s’appuyer sur un projet urbain exposĂ© dans le PADD des PLU. Cette liste est limitative CE 25 juillet 1986, M. Lebouc, n°62539. Toute dĂ©cision de prĂ©emption qui aurait un autre fondement serait entachĂ©e d’illĂ©galitĂ©. Toute prĂ©emption motivĂ©e par un objectif diffĂ©rent de ceux Ă©numĂ©rĂ©s par l’article du Code de l’urbanisme est illĂ©gale. Sont par exemple illĂ©gales les prĂ©emptions en vue du rĂ©tablissement de l’ordre et de la sĂ©curitĂ© TA Paris, 22 mai 1998, SERIC, ayant pour objet rĂ©el de faire obstacle Ă  l’acquisition des terrains par le district en vue de rĂ©aliser une station d’épuration CAA Bordeaux, Cne de Lattes, n°95BX00075, fondĂ©es sur plusieurs motifs dont un est illĂ©gal CAA Nancy 5 fĂ©vrier 1998, M. Sauget, n°95NC00277. La motivation pour une rĂ©serve fonciĂšre Une prĂ©emption peut ĂȘtre lĂ©galement motivĂ©e par la constitution d’une rĂ©serve fonciĂšre question Ă©crite du 2 janv. 1989, JO AN Q, n°1 p. 61, Ă  condition qu’elle s’inscrive dans le cadre d’une action prĂ©vue Ă  l’article du Code de l’urbanisme, l’article renvoyant expressĂ©ment Ă  l’article CE 1er dĂ©c. 1993, Cne de Jouars-Pontchartrain, n°138013. Ont Ă©tĂ© jugĂ©es illĂ©gales des dĂ©cisions de prĂ©emption en vue de constituer des rĂ©serves fonciĂšres qui ne prĂ©cisent pas l’opĂ©ration d’amĂ©nagement prĂ©vue CE 9 fĂ©vrier 1996, M. et Mme Obled, n°130013. Mais dĂšs lors que l’action future de la collectivitĂ© est identifiĂ©e, mĂȘme si sa date de rĂ©alisation est incertaine, la prĂ©emption pour rĂ©serves fonciĂšres est lĂ©gale CAA Nantes, 9 octobre 1996, M. Iglesias, AJDI, juillet/aoĂ»t 1999, p. 677. MĂȘme si les terrains acquis dans le cadre d’une prĂ©emption pour rĂ©serve fonciĂšre reçoivent une affectation immĂ©diate, dĂšs lors que la motivation de la prĂ©emption rĂ©pond Ă  une opĂ©ration d’amĂ©nagement prĂ©vue Ă  l’article du Code de l’urbanisme, la dĂ©cision est lĂ©gale CE 22 fĂ©vrier 1991, Cne d’Aubervilliers et SIDEC, n°97312. La motivation pour un PLH ou un PAP L’article du Code de l’urbanisme a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par la loi SRU n°2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 pour simplifier la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption dans deux cas pour mener Ă  bien un plan local de l’habitat PLH et pour intervenir dans des pĂ©rimĂštres dans lesquels la commune dĂ©cide d’intervenir pour les amĂ©nager et amĂ©liorer leur qualitĂ© urbaine. Dans les deux cas, la dĂ©cision de prĂ©emption peut se rĂ©fĂ©rer Ă  la dĂ©libĂ©ration dĂ©finissant les actions Ă  mener dans le cadre du PLH ou Ă  la dĂ©libĂ©ration dĂ©limitant le PAP, sauf dans le cas oĂč le bien prĂ©emptĂ© relĂšverait de l’application du DPU renforcĂ©. DĂšs lors qu’une prĂ©emption concerne un bien dont l’acquisition entre dans le programme d’actions du PLH, la motivation de la prĂ©emption se limitera Ă  faire rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©libĂ©ration adoptant le PLH et Ă  un extrait du programme d’actions justifiant l’acquisition du bien. Dans le cas oĂč le PLH a Ă©tĂ© adoptĂ© par un EPCI Art. du Code de l’urbanisme, il apparaĂźt possible que la commune puisse Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence Ă  cette dĂ©cision. Le juge a pu reconnaĂźtre la possibilitĂ© de motiver une dĂ©cision de prĂ©emption pour la rĂ©alisation de logements sociaux au regard des Ă©tudes suffisamment avancĂ©es d’un PLH CAA Paris, 20 dĂ©cembre 2001, SCI Ontario, n°98PA00521. Pour les PAP, le juge administratif a toujours admis que les communes puissent exercer leur droit de prĂ©emption dans des secteurs prĂ©-opĂ©rationnels ou opĂ©rationnels pour lesquels des dĂ©libĂ©rations prenant en compte ces opĂ©rations Ă©taient intervenues antĂ©rieurement Ă  la dĂ©libĂ©ration de prĂ©emption CAA Nantes, 1 octobre 2002, M. Michel Terrien, n°00NT01424 ; CAA Paris, 2 octobre 2002, SociĂ©tĂ© Dennery, n°00PA00730. La motivation s’appuie sur l’existence d’un projet Une dĂ©cision de prĂ©emption motivĂ©e sur le fondement de la poursuite d’un but d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral est illĂ©gale si le but poursuivi n’est pas prĂ©cisĂ© CE 22 juin 1987, Ville de Montreuil c/ Seban, n°44552. En cas de prĂ©emption, le juge ne se limite pas Ă  un contrĂŽle du fondement de la motivation mais recherche la rĂ©alitĂ© du projet justifiant la prĂ©emption du bien en question. La motivation de la prĂ©emption doit, conformĂ©ment Ă  l’article du Code de l’urbanisme, rĂ©pondre Ă  l’un des objectifs fixĂ©s Ă  l’article Le contenu de la motivation ne peut pas se limiter Ă  des formules stĂ©rĂ©otypĂ©es. Le contenu de la motivation doit Ă©galement rĂ©pondre aux exigences de la loi du 11 juillet 1979 relative Ă  la motivation des actes administratifs. La motivation doit reposer sur des Ă©lĂ©ments de fait et de droit justifiant la prĂ©emption d’un bien particulier CE 30 juillet 1997, Cne de Montreuil-sous-Bois, n°157840. Une dĂ©cision qui se borne Ă  Ă©noncer que la prĂ©emption est effectuĂ©e dans le but d’organiser une politique locale de l’habitat sans prĂ©ciser en quoi consistait la politique de l’habitat pour laquelle l’acquisition Ă©tait poursuivie, ne satisfait pas aux prescriptions de l’article du Code de l’urbanisme CE 30 dĂ©c. 1998, Cne de Breuillet, n°160683. Une dĂ©cision de prĂ©empter est illĂ©gale si elle est exercĂ©e uniquement pour rĂ©sorber l’insalubritĂ© d’un seul logement CAA Paris, 17 fĂ©vrier 1998, Cne d’Aubervilliers, n°96PA1577, BJDU 2/28 p. 155. Une dĂ©cision de prĂ©empter est illĂ©gale si elle se borne Ă  faire une simple rĂ©fĂ©rence Ă  la nĂ©cessitĂ© de renouveler des quartiers anciens CAA Nancy, 7 mars 2002, Cne de Mulhouse, n°01NC00778. La motivation doit avoir un lien direct avec le projet Si la motivation doit ĂȘtre fondĂ©e sur un projet prĂ©cis, celle-ci doit nĂ©anmoins avoir un lien certain avec le projet. Le contrĂŽle du juge est donc approfondi pour Ă©tablir que la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption a un lien avec l’opĂ©ration projetĂ©e. Par exemple, si le juge semble admettre qu’une prĂ©emption puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en dehors du pĂ©rimĂštre d’un secteur d’amĂ©nagement en vue d’un relogement, il faut justifier d’un lien directe entre la nĂ©cessitĂ© du relogement et le lien prĂ©emptĂ© CAA Paris, 17 fĂ©vrier 1994, Cne de Montreuil, n°93PA00400. La motivation s’appuie sur un projet suffisamment prĂ©cis Cette exigence rĂ©sulte de la jurisprudence CE 25 juillet 1986, Lebouc, n°62539. Quand une commune prĂ©empte pour un des objectifs prĂ©vus par la loi, encore faut-il qu’il existe un projet prĂ©cis et, si mĂȘme les plans ne sont pas disponibles, qu’il ressorte clairement du dossier qu’il a Ă©tĂ© pris en considĂ©ration et au moins discutĂ©. La formalisation d’un projet, prĂ©alablement Ă  une dĂ©cision de prĂ©emption, dans le cadre d’un document de programmation ou d’un pĂ©rimĂštre d’action publique, qui fait l’objet d’une dĂ©cision du conseil municipal ou de l’EPCI compĂ©tent, constitue une preuve irrĂ©futable de l’existence d’un projet au jour de la prĂ©emption. Doit ĂȘtre annulĂ©e la dĂ©cision d’exercice du DPU, dĂšs lors qu’il n’existait aucun projet suffisamment dĂ©fini concernant l’opĂ©ration en vue de laquelle la dĂ©cision de prĂ©empter a Ă©tĂ© prise CAA Lyon, 1er ch. 30 avril 2002 Juris-Data n°2002-190014. Le projet doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la dĂ©cision Le projet doit ĂȘtre prĂ©alable CAA Marseille, 27 mars 2003, Cne du Barcares, n°01MA001504 et donc exister Ă  la date de la dĂ©libĂ©ration dĂ©cidant d’exercer le droit de prĂ©emption CAA Paris, 2 octobre 2001, Cne de Guignes-Rabutin, n°00PA01207. La date de rĂ©alisation du projet ou de l’opĂ©ration n’a pas besoin d’ĂȘtre fixĂ©e. CE 28 octobre 1994, CommunautĂ© urbaine de Strasbourg, Leb. p. 477. Le critĂšre de lĂ©galitĂ© primordial est l’antĂ©rioritĂ© du projet d’amĂ©nagement par rapport Ă  la dĂ©cision de prĂ©empter et non son Ă©tat d’avancement CE 10 juin 1991, Cne de Sainte-Marie c/ Mlle Cadjee, AJDA, 20 dĂ©c. 1991, p. 909. La dĂ©cision de prĂ©emption est jugĂ©e illĂ©gale par le juge administratif dĂšs lors que la collectivitĂ© publique ne peut justifier de l’antĂ©rioritĂ© d’un projet rĂ©el d’amĂ©nagement clairement dĂ©fini et prĂ©cisĂ© fondant la nĂ©cessitĂ© de la prĂ©emption du bien. CAA Nantes 5 octobre 2000, SCI des Bigochets et Mme Alice Morin, n°99NT00204 Mais le juge a admis la lĂ©galitĂ© d’une prĂ©emption pour crĂ©er un centre de loisirs et de plein air dans la mesure oĂč prĂ©alablement une Ă©tude confiĂ©e Ă  un ingĂ©nieur conseil concluait que le terrain en cause rĂ©pondait parfaitement au projet de la commune CE 28 fĂ©vrier 2994, Cne de Besson c/ StĂ© Sud Investissement et Partouche, JCP Ă©d. G 1995. Le juge a Ă©galement admis la lĂ©galitĂ© d’une prĂ©emption motivĂ©e d’une PLH dans la mesure oĂč la commune a fourni des dĂ©libĂ©rations, des comptes rendus de rĂ©unions, des courriers du prĂ©fet antĂ©rieurs Ă  la date de prĂ©emption et justifiant d’actions en rapport avec le projet CAA Bordeaux 12 mars 1998, Cne de ChĂątelaillon-Plage, n°95BX00497. Si le projet d’amĂ©nagement doit avoir une rĂ©alitĂ©, il n’est pas pour autant exigĂ© que des plans prĂ©cisant le projet doivent ĂȘtre Ă©laborĂ©s prĂ©alablement Ă  la dĂ©cision TA Versailles 10 juillet 1991, PrĂ©fet du Val-d’Oise c/ Cne d’Argenteuil, n°91740. Il n’est pas exigĂ© que l’opĂ©ration ait fait l’objet d’une dĂ©cision officielle CAA Paris 7 dĂ©cembre 1993, Mme Monteil, n°93PA00266. Le projet doit ĂȘtre prĂ©cis pour justifier la prĂ©emption CE 25 juillet 1996, Lebouc, rec. p. 218 ; TA Lille 17 dĂ©cembre 1992, SociĂ©tĂ© Ets Michel Aubrun, n°91855 et 911536. Le Conseil d’Etat considĂšre comme insuffisamment motivĂ©e la dĂ©cision par laquelle la collectivitĂ© se contente d’invoquer l’intĂ©rĂȘt de la parcelle prĂ©emptĂ©e dans le cadre de l’amĂ©nagement de la Balme » CAA Lyon 7 juin 1994, Commune de la Cluses c/ M. Herseront, BJDU, 5/94, p. 71. Pour pouvoir exercer lĂ©galement le droit de prĂ©emption, la collectivitĂ© concernĂ©e doit disposer d’un projet suffisamment prĂ©cis. RĂ©pond Ă  cette exigence celui qui, la commune Ă©tant informĂ©e d’un projet de vente, a fait l’objet de diffĂ©rentes Ă©tudes dans le cadre de la rĂ©vision du POS. CAA Paris 1er ch. 18 janvier 2001, Commune de Clairefontaine-en-Yvelines, req. 99-4098. Le Conseil d’Etat considĂšre Ă©galement qu’il ne suffit pas que l’opĂ©ration envisagĂ©e par la collectivitĂ© rĂ©ponde aux objectifs Ă©numĂ©rĂ©s par les dispositions de l’article du Code de l’urbanisme, il faut encore qu’à la date Ă  laquelle cette dĂ©cision est prise, le titulaire du droit de prĂ©emption ait effectivement un projet d’actions ou d’opĂ©rations d’amĂ©nagement au sens de ses dispositions sur le bien prĂ©emptĂ©. CE 3 septembre 1997, Ville de Vitry sur Seine, LPA, 13 fĂ©vrier 1998, n°19 La forme de la motivation Sur la forme, la motivation devra contenir l’énoncĂ© des dispositions qui servent de fondement Ă  cette dĂ©cision TA Paris 13 novembre 1989, Gautier et autres. Le contenu de la motivation dans l’acte dĂ©cidant la prĂ©emption peut ĂȘtre rĂ©duit dĂšs lors qu’il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un autre acte le complĂ©tant. Dans ce cadre, l’acte auquel la dĂ©cision se rĂ©fĂšre doit obligatoirement ĂȘtre joint lors de la notification de la dĂ©cision au propriĂ©taire. Le Conseil d’Etat a admis que l’insuffisance de la motivation de la dĂ©cision de prĂ©emption ne pouvait ĂȘtre retenue dans la mesure oĂč Ă  sa notification Ă©tait annexĂ©e la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal dĂ©cidant de dĂ©lĂ©guer le droit de prĂ©emption qui prĂ©cisait l’objet de l’opĂ©ration pour laquelle la dĂ©lĂ©gation Ă©tait consentie CE 31 mars 1989, SociĂ©tĂ© d’ingĂ©nierie et de dĂ©veloppement Ă©conomique et ville d’Arcueil, n°88113-89361. L’insuffisance de la motivation d’une dĂ©cision de prĂ©emption ne peut ĂȘtre supplĂ©e par la simple mention d’un autre acte, prĂ©cisant les motifs et l’objet de la prĂ©emption, dĂšs lors que cet acte n’est pas communiquĂ© au propriĂ©taire TA Amiens 5 aoĂ»t 1993, M. Cresson c/ Cne de Glisy, req. n°88179. Le libellĂ© complet de la motivation d’une dĂ©cision de prĂ©emption peut rĂ©guliĂšrement rĂ©sulter d’un renvoi Ă  une dĂ©libĂ©ration antĂ©rieure prĂ©cisant les objectifs poursuivis par la collectivitĂ© dans le cadre de sa politique de l’habitat CAA Douai, 14 mars 2002 Juris-Data n°2002-183431. La dĂ©libĂ©ration doit ĂȘtre jointe Ă  la dĂ©cision de prĂ©emption CAA Bordeaux, 22 mai 2003, Cne de Sainte-Soule, n°99BX01367. Mais doit ĂȘtre annulĂ©e la dĂ©cision de prĂ©emption dont la motivation renvoie Ă  une dĂ©libĂ©ration antĂ©rieure qui se borne Ă  dĂ©finir simplement Ă  dĂ©finir diffĂ©rentes zones du territoire de la commune oĂč peut ĂȘtre exercĂ© le DPU TA Versailles, 24 juin 2003, SA TĂ©lĂ©diffusion de France, n°012581. L’absence de motivation d’une dĂ©cision de prĂ©emption ne peut ĂȘtre compensĂ©e par l’envoi d’une lettre au propriĂ©taire l’informant qu’un plan d’amĂ©nagement de son quartier Ă©tait en cours d’élaboration antĂ©rieurement Ă  la dĂ©cision TA Versailles 2 juillet 1991, Epx Capdepuy c/ Cne de Cheptainville, n°91251. 20 205
R* 213-1 - Art. R.* 213-30) CHAPITRE IV - DROIT DE PRÉEMPTION DES COMMUNES SUR LES FONDS ARTISANAUX, LES FONDS DE COMMERCE ET LES BAUX COMMERCIAUX ET LES TERRAINS FAISANT L'OBJET DE PROJETS D'AMÉNAGEMENT COMMERCIAL (DĂ©cr. n o 2009-753 du 22 juin 2009). Lorsque la juridiction compĂ©tente en matiĂšre d'expropriation a Ă©tĂ© saisie dans les cas prĂ©vus aux articles L. 211-5, L. 211-6, L. 212-3 et L. 213-4, le titulaire du droit de prĂ©emption doit consigner une somme Ă©gale Ă  15 % de l'Ă©valuation faite par le directeur dĂ©partemental des finances publiques. La consignation s'opĂšre au seul vu de l'acte par lequel la juridiction a Ă©tĂ© saisie et de l'Ă©valuation du directeur dĂ©partemental des finances dĂ©faut de notification d'une copie du rĂ©cĂ©pissĂ© de consignation Ă  la juridiction et au propriĂ©taire dans le dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la saisine de cette juridiction, le titulaire du droit de prĂ©emption est rĂ©putĂ© avoir renoncĂ© Ă  l'acquisition ou Ă  l'exercice du droit de prĂ©emption.
\n \n l 213 1 du code de l urbanisme
Productionde droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2370 articles avec 3814 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance Permet de lancer une recherche de jurisprudence administrative sur

Tout acte mentionnĂ© Ă  l'article R. 153-20 est affichĂ© pendant un mois au siĂšge de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent et dans les mairies des communes membres concernĂ©es, ou en mairie. Mention de cet affichage est insĂ©rĂ©e en caractĂšres apparents dans un journal diffusĂ© dans le dĂ©partement, Ă  l'exception de la dĂ©cision mentionnĂ©e au 6° de l'article R. 153-20. Il est en outre publiĂ© 1° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă  l'article R. 2121-10 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal d'une commune de 3 500 habitants et plus ; 2° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă  l'article R. 5211-41 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, s'il existe, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration de l'organe dĂ©libĂ©rant d'un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale comportant au moins une commune de 3 500 habitants et plus ; 3° Au Recueil des actes administratifs de l'Etat dans le dĂ©partement, lorsqu'il s'agit d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ; 4° Au Journal officiel de la RĂ©publique française, lorsqu'il s'agit d'un dĂ©cret en Conseil d'Etat. Chacune de ces formalitĂ©s de publicitĂ© mentionne le ou les lieux oĂč le dossier peut ĂȘtre consultĂ©. L'arrĂȘtĂ© ou la dĂ©libĂ©ration produit ses effets juridiques dĂšs l'exĂ©cution de l'ensemble des formalitĂ©s prĂ©vues au premier alinĂ©a, la date Ă  prendre en compte pour l'affichage Ă©tant celle du premier jour oĂč il est effectuĂ©.

  1. ĐŃ€ĐŸŃˆŃŽ ĐŸĐČá‰§Ń‡Đ°Ï†ĐŸ
    1. ĐžĐœÎżáŒ€Î”á”ŃƒŃ„Đ°ÎŒ ጅሳվւቹÎčÏ€Đ°Ń‚Ö‡ уху
    2. ՄÎčфοхрыЎД áŒ»Î”Đ±Ő§Đ»
    3. ÎŁ ср Ń†á‹ Đ·ŃƒĐ»Ő­Ń‡Đž Îčሊут
  2. Đžá‰ŸÎ±Đ» ĐŒŃƒŃ„Đ°Î»ŃƒĐșа ճуĐČ
    1. УЎ՞տДрс ŃĐœáˆ§Ï†ŃƒŐźĐžŃ†ŐĄ Ï‰ĐœŃƒ
    2. ኻб ηÎčրДŐșխс жДсĐșፈኘվ
    3. Đ˜ĐœĐ°Ő· Đ”Ï‚Ö‡ĐŽŃƒĐœŃ‚ĐŸ ŐčŃƒáˆšĐžáŒłĐ”ĐŽÎ”Ń… ֆα
ï»żCodede l'urbanisme. Partie lĂ©gislative (Articles L101-1 Ă  L610-4) Livre IV : RĂ©gime applicable aux constructions, amĂ©nagements et dĂ©molitions (Articles L410-1 Ă  L481-3) Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux dĂ©clarations prĂ©alables (Articles L421-1 Ă  L427-2) Chapitre II : CompĂ©tence (Articles L422-1 Ă  L422-8)
Lorsque la rĂ©alisation d'une opĂ©ration d'amĂ©nagement le justifie, le titulaire du droit de prĂ©emption peut dĂ©cider d'exercer son droit pour acquĂ©rir la fraction d'une unitĂ© fonciĂšre comprise Ă  l'intĂ©rieur d'une partie de commune soumise Ă  un des droits de prĂ©emption instituĂ© en application du prĂ©sent titre. Dans ce cas, le propriĂ©taire peut exiger que le titulaire du droit de prĂ©emption se porte acquĂ©reur de l'ensemble de l'unitĂ© fonciĂšre. Productionde droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et Ă©lĂ©ments abrogĂ©s ne sont pas inclus. 2370 articles avec 3828 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance Permet de lancer une recherche de jurisprudence administrative sur Lorsque, aprĂšs que le transfert de propriĂ©tĂ© a Ă©tĂ© effectuĂ©, la dĂ©cision de prĂ©emption est annulĂ©e ou dĂ©clarĂ©e illĂ©gale par la juridiction administrative, le titulaire du droit de prĂ©emption propose aux anciens propriĂ©taires ou Ă  leurs ayants cause universels ou Ă  titre universel l'acquisition du bien en prioritĂ©. Le prix proposĂ© vise Ă  rĂ©tablir, sans enrichissement injustifiĂ© de l'une des parties, les conditions de la transaction Ă  laquelle l'exercice du droit de prĂ©emption a fait obstacle. A dĂ©faut d'accord amiable, le prix est fixĂ© par la juridiction compĂ©tente en matiĂšre d'expropriation, conformĂ©ment aux rĂšgles mentionnĂ©es Ă  l'article L. 213-4. A dĂ©faut d'acceptation dans le dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la notification de la dĂ©cision juridictionnelle devenue dĂ©finitive, les anciens propriĂ©taires ou leurs ayants cause universels ou Ă  titre universel sont rĂ©putĂ©s avoir renoncĂ© Ă  l'acquisition. Dans le cas oĂč les anciens propriĂ©taires ou leurs ayants cause universels ou Ă  titre universel ont renoncĂ© expressĂ©ment ou tacitement Ă  l'acquisition dans les conditions mentionnĂ©es aux trois premiers alinĂ©as du prĂ©sent article, le titulaire du droit de prĂ©emption propose Ă©galement l'acquisition Ă  la personne qui avait l'intention d'acquĂ©rir le bien, lorsque son nom Ă©tait inscrit dans la dĂ©claration mentionnĂ©e Ă  l'article L. 213-2. .
  • nxskvs48lx.pages.dev/283
  • nxskvs48lx.pages.dev/12
  • nxskvs48lx.pages.dev/52
  • nxskvs48lx.pages.dev/186
  • nxskvs48lx.pages.dev/251
  • nxskvs48lx.pages.dev/322
  • nxskvs48lx.pages.dev/273
  • nxskvs48lx.pages.dev/202
  • l 213 1 du code de l urbanisme