Réf. article 3660746000268 EQIOM Description La Chaux Blanche est idéale pour les travaux dont le rendu nécessite un aspect esthétique rénovation, restauration, Chaux hydraulique naturelle pure, sans ciment ni adjuvant - Résistance élevée - Pour un mortier onctueux et plastique - Adapté à la machine à projeter et à l'application manuelle - Fabriqué en France Caractéristiques détaillées Marque EQIOM Garantie légale de conformité 2 ans Garantie Non connue Poids kg Réf. ANPF 740713 Réf. fabricant CHAUX BL 25KG
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Nathuralest une chaux hydraulique naturelle blanche NHL2.5 | Sa blancheur parfaite, met en valeur la couleur naturelle des sables Chaux blanche | Nathural NHL 3.5 | LAFARGE. 0 Avis Ajouter votre avis. 20,05 ⏠TTC par Sac Soit 20,05 ⏠par Sac. RĂ©f. : 0001S3 Conditionnement: 0.00 En stock : 65. Ou payez en. Nathural est une chauxNous reproduisons ici en raison de son intĂ©rĂȘt et de son caractĂšre approfondi un document utilisĂ© lors dâun stage organisĂ© par la dĂ©lĂ©gation de lâYonne en 2011 et rĂ©digĂ© par elle en coopĂ©ration avec N. Leescq. Nous la remercions de nous lâavoir communiquĂ©. 1 - GĂ©nĂ©ralitĂ©s L'Ecole d'Avignon dĂ©finit ainsi un enduit "RevĂȘtement composĂ© d'une ou plusieurs couches d'un matĂ©riau plastique, destinĂ© Ă assurer la protection eau, isolation,... et la prĂ©sentation de l'ouvrage qu'il recouvre" - inTechniques et pratique de la chaux, Ecole d'Avignon, Ed. Eyrolles. Cette dĂ©finition indique bien les deux fonctions d'un enduit. 1 - protĂ©ger la maçonnerie Jusqu'au dĂ©but du XX° siĂšcle, le bĂąti prĂ©valant dans les campagnes est un bĂąti sans fondation, posĂ© directement sur le sol. Ces maisons "travaillent" en s'enfonçant et se dĂ©formant en fonction de la consistance du sol sur lequel elles reposent. Le poids que les maisons exercent sur le sol dĂ©clenche un talutage tassement du sous-sol en forme de pyramide renversĂ©e sous leur base, soubassement dont la contrepression tend avec le temps Ă Ă©quilibrer la pression de la maison. Cette forme de construction fait peser 2 contraintes sur les techniques de maçonnerie. Elles doivent en premier lieu gĂ©rer l'humiditĂ© prĂ©sente dans le sol. Elles doivent en second lieu gĂ©rer le mouvement. Ceci implique de choisir des liants pour les enduits qui soient Ă la fois souples et perspirants. La chaux a les qualitĂ©s qui rĂ©pondent Ă ces deux contraintes. Elle a une bonne rĂ©sistance Ă l'Ă©tirement ce qui Ă©vite les fissures dans les murs lors des mouvements de la maison et ainsi les entrĂ©es d'eau. Par ailleurs, la chaux est perspirante elle bloque les entrĂ©es d'eau mais laisse passer la vapeur d'eau, ce qui assure une gestion de l'humiditĂ© respectueuse de la maçonnerie. 2 - mettre en valeur le bĂąti L'enduit a par ailleurs une fonction esthĂ©tique mettre en valeur le bĂątiment en faisant ressortir ses masses, ses ouvertures et ses modĂ©natures. Les enduits Ă la chaux, par les couleurs variĂ©es qu'ils peuvent prendre en fonction des sables et des adjuvants qui servent Ă les confectionner, remplissent parfaitement cette fonction. 2 - Les composants des enduits Ă la chaux Les enduits Ă la chaux comprennent trois composants - le liant la chaux - les charges agrĂ©gats minĂ©raux et organiques - les adjuvants 2-1- la chaux - Historique de l'usage de la chaux dans le bĂątiment Le principe qui consiste Ă calciner une pierre pour en extraire un composant meuble que l'on pourra reconstituer ensuite a Ă©tĂ© d'abord dĂ©couvert avec le gypse qui demande moins de chaleur 150 °C pour donner du plĂątre. Mais des mĂ©langes plĂątre et chaux sont observĂ©s comme support de peinture murale en Egypte dĂšs 2600 ans avant Les Romains sont d'habiles et intenses utilisateurs de chaux, que l'on trouve dans toutes leurs constructions, des habitations aux aqueducs en passant par les thermes. Ils mettent au point des formes de chaux hydraulique en ajoutant Ă la chaux aĂ©rienne des tuiles ou des briques concassĂ©es ciment "romaine. Jusqu'Ă la fin des annĂ©es 1940, la chaux constitue 90% des liants utilisĂ©s dans le bĂąti. Puis le ciment, dĂ©couvert au milieu du XIX° siĂšcle, se substitue quasi complĂštement Ă la chaux. Sa rĂ©sistance Ă la compression supĂ©rieure, son coĂ»t moindre, sa facilitĂ© d'emploi permettent des constructions plus rapides, plus hautes et plus Ă©conomiques. A la fin du XX° siĂšcle, la chaux reprĂ©sente Ă peine 5% des liants utilisĂ©s dans la construction La chaux connait aujourd'hui un regain d'intĂ©rĂȘt car on prend conscience que le ciment est incompatible avec les maçonneries anciennes. Trop rigide et impermĂ©able Ă l'air, le ciment n'apporte ni la souplesse ni la permĂ©abilitĂ© Ă la vapeur d'eau qui sont indispensables Ă ces maçonneries. Avec un mortier au ciment, un mur de moellons conserve l'eau qu'il absorbe, ce qui entraĂźne l'apparition de divers dĂ©sordres salpĂȘtre, mousses, aurĂ©oles etc. - Le cycle chimique de la chaux aĂ©rienne du calcaire au calcaire La formule ci-dessous en donne une reprĂ©sentation synthĂ©tique CaCO3 -> CaO chaux vive -> CaOH2 -> CaCO3 Cuisson Extinction Carbonatation 1° Ă©tape la cuisson La premiĂšre Ă©tape consiste Ă calciner une roche calcaire. A une tempĂ©rature voisine de 900 °C, le carbonate de calcium qui la constitue se dĂ©compose en oxyde de calcium chaux vive et dyoxide de carbone selon lâĂ©quation chimique ci-dessous CaCO3 = CaO + CO2 Pour 100 grammes de roche au dĂ©part dans le four, on obtient seulement 56 grammes de chaux vive Ă lâissu de la calcination, soit 56% de la masse de roche au dĂ©part. En dâautres termes, la perte en masse au cours de la calcination est de 44% Ă cause du dĂ©gagement de dioxyde de carbone dans lâatmosphĂšre. 2° Ă©tape l'extinction la chaux vive nâest pas utilisable directement pour confectionner un mortier. Câest une matiĂšre fort avide dâeau dont lâhydratation entraĂźne une augmentation de volume et un fort dĂ©gagement de chaleur. Il faut donc "l'Ă©teindre" en ajoutant la quantitĂ© dâeau nĂ©cessaire. Cette opĂ©ration est aujourd'hui rĂ©alisĂ©e industriellement, sauf rares exceptions. Lâextinction peut ĂȘtre modĂ©lisĂ©e par cette Ă©quation chimique CaO + H2O = CaOH2 3° Ă©tape la carbonatation la carbonatation est la derniĂšre Ă©tape des transformations liĂ©es Ă la chaux. Elle intervient lorsque le mortier a Ă©tĂ© mis en Ćuvre et que la chaux est exposĂ©e au contact de lâair. C'est une Ă©tape lente dont le bon dĂ©roulement dĂ©terminera la durĂ©e de vie dâun enduit. On peut modĂ©liser cette derniĂšre Ă©tape par lâĂ©quation chimique suivante CaOH2 + CO2 = CaCO3 + H2O "La beautĂ©" de la chaux " Au fil des jours la prise intervient lorsque le dioxyde de carbone CO2 prĂ©sent en faible quantitĂ© dans lâair se recombine Ă lâhydroxyde de calcium CaOH2 pour redonner du carbonate de calcium CaCO3. Outre les avantages de la chaux que lâon connaĂźt pour le bĂąti ancien, il est bon de remarquer quâelle a un bien meilleur bilan Ă©nergĂ©tique que le ciment. PremiĂšrement la tempĂ©rature de cuisson est de 900 Ă 1000°C contre 1450 °C tempĂ©rature Ă laquelle se produit le phĂ©nomĂšne de Clinkerisation et deuxiĂšmement, lâĂ©norme quantitĂ© de dioxyde de carbone qui sâest dĂ©gagĂ©e pendant la calcination est Ă terme, captĂ©e Ă nouveau par lâenduit faisant priseâŠVoilĂ un argument de plus pour tout ceux qui militent pour le rĂ©emploi de la chaux." Thomas Schuler, La chimie des chaux aĂ©riennes, MPF, DĂ©lĂ©gation de la Moselle, mars 2011, ronĂ©o. - le cycle chimique de la chaux hydraulique naturelle prise hydraulique et aĂ©rienne Le processus est similaire Ă celui de la chaux aĂ©rienne, sauf que la roche calcaire de dĂ©part contient, en plus du carbonate de calcium, de 10 Ă 20% dâargile et d'autres composĂ©s silice -SiO2-, alumine -Al2O3-, oxydes de fer -Fe2O3-. ConsĂ©quences au moment de la cuisson la tempĂ©rature doit atteindre 1200°. Elle donne une partie de chaux vive dite "chaux libre" et plusieurs nouveaux produits silicates, aluminates et ferro-aluminates. La prĂ©sence de ces composĂ©s dans la chaux obtenue va lui donner son caractĂšre hydraulique dĂ©but de prise au contact de lâeau. ConsĂ©quence sur l'extinction elle doit se faire avec la quantitĂ© dâeau juste nĂ©cessaire Ă la transformation de la chaux libre CaO en chaux Ă©teinte CaOH2. Tout excĂ©dent dâeau entraĂźnera en dĂ©but de prise prĂ©judiciable. ConsĂ©quence sur la carbonatation une premiĂšre prise se fera en quelques heures, tandis que la seconde prise aĂ©rienne » qui intervient avec la chaux libre se fera dans les jours et les semaines suivantes. La vitesse de carbonatation secondaire dans l'Ă©paisseur est d'environ 1 cm par an identique Ă celle de la chaux aĂ©rienne. Le rapport des diffĂ©rents composants associĂ©s Ă l'argile et la part de chaux Ă©teinte dĂ©finit l'indice d'hydraulicitĂ© donnĂ© par un chiffre indiquant la rĂ©sistance Ă la compression. Les mesures de rĂ©sistance sont faites aprĂšs que le mortier ait fait prise, le temps dâattente pour la mesure normalisĂ©e est de 28 jours. Indice d'hydraulicitĂ© de la chaux Type de chaux pourcentage de chaux libre pourcentage d'argile indice d'hydraulicitĂ© Temps de prise en jours RĂ©sistance Ă la compression Ă 28 jours kg/cmÂČ CL 50 - 75 ~0 0 - 0,1 > 30 * NHL 2 50 5 - 8 0,1 - 0,16 10 - 25 20 â 40 NHL 3,5 8 - 14 0,16 - 0,3 10 - 15 35 â 100 NHL 5 15 14 â 20 0,3 - 0,4 2 - 4 50 â 150 Chaux Ă©minemment hydraulique, clinker 20 â 30 0,4 - 0,5 150 * la mesure n'a pas de sens, l'enduit n'ayant pas fini de carbonater Source Thomas Schuler, La chimie des chaux hydrauliques naturelles, MPF, DĂ©lĂ©gation de la Moselle, mars 2011, ronĂ©o. - Le ciment Pour fabriquer du ciment, on ajoute de l'argile dans des proportions contrĂŽlĂ©es puis on fusionne les divers Ă©lĂ©ments prĂ©sents dans le calcaire silice, aluminium, fer par une cuisson Ă 1400 - 1450 ° . On produit ainsi un clinker ou ciment. Celui-ci est trĂšs dur et doit ĂȘtre broyĂ© pour ĂȘtre employĂ© comme liant. Il durcit alors en 28 jours quelles que soient la tempĂ©rature et l'humiditĂ© ambiantes. Le ciment est trĂšs rigide mais peu Ă©lastique. - Les deux prĂ©sentations de la chaux La prĂ©sentation la plus frĂ©quente de la chaux aĂ©rienne et hydraulique se fait sous forme de poudre. Pour la chaux aĂ©rienne, on peut prĂ©fĂ©rer la chaux en pĂąte si celle-ci provient directement de l'extinction de la chaux vive. Pour faire de la chaux en pĂąte, il faut Ă©teindre la chaux vive avec une plus grande quantitĂ© dâeau. Au bout de quelques heures, quand lâextinction est complĂšte et le gonflement de la chaux terminĂ©, l'excĂšs d'eau aboutit Ă une pĂąte qui peut se conserver tant quâelle est Ă lâabri de lâair. Les avantages de la chaux en pĂąte sont - Une meilleure carbonatation par la suite, une fois lâenduit confectionnĂ©. - Pas de carbonatation prĂ©coce de la chaux quand celle-ci est stockĂ©e dans son sac. - Lâenduit est moins soumis au problĂšme de dessiccation trop rapide pouvant entrainer des fissures. Il est encore plus souple Ă travailler. - Le chantier est plus propre. - Le liquide surnageant qui protĂ©geait la pĂąte peut ĂȘtre utilisĂ© pour faire des badigeons. - les normes europĂ©ennes de dĂ©signation des chaux aĂ©riennes et hydrauliques La norme de 2001 NF EN 459 est obligatoire depuis le 1° aoĂ»t 2003 comme le marquage sur le sac. Pour les chaux aĂ©riennes CL-90-Q ou CL-90-S - CL = Calcic Lime - 90 = teneur en oxyde de calcium d'au moins 90% avec au maximum 5% d'oxyde de magnĂ©sium MgO pour une chaux calcique - Q = Quicktime chaux vive - S = Slaked LIme chaux Ă©teinte - on trouve aussi les chaux dolomitiques DL Dolomitic Lime contiennent au moins 85% d'oxyde de magnĂ©sium - distribuĂ©es sous la marque Batidol Pour les chaux hydrauliques NHL 2 ou 3,5 ou 5 - NHL = chaux hydraulique naturelle, produite Ă partir d'un calcaire contenant naturellement argile ou silice sans ajout - chiffres 2, 3,5 ou 5 = annoncent une rĂ©sistance Ă la compression voir tableau - pour le bĂąti ancien, Ă©viter les NHL 5 trop rigides Les chaux hydrauliques Ă Ă©viter - NHL Z = chaux hydrauliques adjuvantĂ©es avec du ciment et donc rigides et impermĂ©ables comme les ciments. La NHL Z 3,5 normalisĂ©e a la mĂȘme rĂ©sistance que la NHL 3,5. - Attention Ă l'appellation "chaux blanche" qui peut ĂȘtre, selon les fabricants, de la CL90, de la NHL 3,5 et de la NHL Z 3,5 Les fausses chaux dites HL Hydrolic Lime qui ne sont pas Ă classer comme chaux hydrauliques naturelles » car elles sont produites Ă partir dâun mĂ©lange de constituants appropriĂ©s + colorants et non dâune roche calcaire ayant naturellement une composition menant Ă une chaux hydraulique. - La chaux artificielle ou ciment Ă maçonner = un ciment adjuvantĂ© par moitiĂ© de poussiĂšre. Les poussiĂšres sont d'un prix modique, voire nul, et rendent plus "gras" l'enduit ciment en amĂ©liorant ses qualitĂ©s physiques. - les marques et usines de chaux Chaux CL 90 Chaux d'Ebreuil, Chaux Pozzo Nuovo, DĂ©corchaux Astier, Arbessens Les marques SOCLI dans l'Ouest de la France, Calcia en Italie, CESA Chaux et Enduits de St Astier, Tradical BCB - Quelle chaux pour quels usages ? NHL hydraulique rĂ©sistance, maçonnerie Ă cĆur, injection, enduits CL aĂ©rienne finesse, blancheur, enduits, bĂ©tons de chanvre, badigeons 2-2- Les charges minĂ©rales sables et organiques - Les charges minĂ©rales courantes proviennent de la dĂ©composition de la roche mĂšre. Elles sont dĂ©signĂ©es en fonction de leur taille capacitĂ© Ă passer dans un tamis Ă maille carrĂ©e - caillou entre 20 et 2 cm - gravier entre 2 cm et 2 mm - sable gros entre 2 et 0,2 mm - sable fin entre 0,2 et 0,02 mm - limon siltes entre 0,02 et 0,002 mm Il existe d'autres charges minĂ©rales plus particuliĂšres ou d'origine industrielle - pouzzolanes roche volcanique naturellement expansĂ©e - marbre - billes d'argile expansĂ©es - billes de verre expansĂ©es - dĂ©chets de briques cuites Les charges minĂ©rales expansĂ©es sont utilisĂ©es en isolation billes d'argiles, billes de verre ou en charges de mortier respirant sable de pouzzolane. Les dĂ©chets de briques cuites servent Ă confectionner des mortiers rĂ©fractaires ciment romain. - HĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des sables la chaux est constituĂ©e de particules trĂšs fines 2 ” ce qui explique qu'elle puisse servir de base Ă des peintures. Elle se combine parfaitement avec l'argile et la liaison argile / chaux est trĂšs utile. Ce n'est pas le cas du ciment qui implique des sables parfaitement purs. De ce fait, les sables actuellement disponibles dans le commerce sont - lavĂ©s afin que tous les rĂ©sidus d'argile soient ĂŽtĂ©s, - triĂ©s afin d'ĂȘtre trĂšs homogĂšnes. Ils ne conviennent pas Ă la chaux qui appelle des sables argileux qui Ă©lĂšvent l'hydraulicitĂ© du mortier et hĂ©tĂ©rogĂšnes qui augmentent la duretĂ© du mortier. Pour confectionner un mortier de chaux, il est prĂ©fĂ©rable de mĂ©langer le sable achetĂ© dans le commerce avec du sable local. On obtiendra ainsi un mĂ©lange composĂ© de particules rĂ©guliĂšrement hĂ©tĂ©rogĂšnes des plus fines aux plus grosses et non un sable composĂ© de grosses particules et de trĂšs fines particules sans particules intermĂ©diaires comme le sont les sables 0,2 du commerce. On pourra aussi utilement mĂ©langer ce sable avec des colorants minĂ©raux qui amĂ©lioreront son hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. - les 2 sortes de sable Les sables de riviĂšres naturels sont sĂ©dimentaires et extraits des lits des riviĂšres et fleuves. Ce sont les meilleurs car les grains ont Ă©tĂ© polis naturellement par le courant. Leur forme rĂ©guliĂšre et ronde facilite l'assemblage et l'enchevĂȘtrement avec la chaux en laissant peu de vide entre les grains. Les sables de carriĂšre sont broyĂ©s et concassĂ©s Ă la machine. Leur forma anguleuse et irrĂ©guliĂšre rend plus difficile le serrage du mortier Ă cause des vides d'air entre chaque grain. L'enduit est moins onctueux, plastique et les risques de fissurage sont plus grands. - Mesure des vides un sable mouillĂ© est moins volumineux qu'un sable sec car il a moins d'air entre ses grains. Il faut donc mouiller le sable pour mesurer exactement son volume. Dans l'opĂ©ration, il perd selon son degrĂ© de sĂ©cheresse entre 2 et 10% de son volume. Cette propriĂ©tĂ© physique s'appelle le foisonnement du sable. Comment procĂ©der remplir de sable la mesure utilisĂ©e par exemple un seau de 10l. Y ajouter doucement de l'eau tant que de l'air s'Ă©chappe du sable. Le sable se tasse. Une fois bien mouillĂ©, on pourra mesurer son volume. - Mesure des impuretĂ©s ce sont les impuretĂ©s contenues dans le sable. Quand il s'agit d'argile, on parle de "fines". Ces impuretĂ©s retardent la prise du mortier et peuvent provoquer des moisissures ou des phĂ©nomĂšnes de faĂŻençage. En thĂ©orie le taux de fines ne doit pas dĂ©passer 20% mais il vaut mieux rĂ©aliser des Ă©chantillons pour observer sâils faiencent trop de fines ou de liant ou sâeffritent trop de sable - Mortier et bĂ©ton selon la grosseur des charges, on parlera de * mortier agrĂ©gats de petites particules un mortier est un mĂ©lange de sable + liants * ou de bĂ©ton agrĂ©gats de plus grosse taille un bĂ©ton est un mĂ©lange de charges de taille plus importantes sable + gravier + liants. Les charges organiques - Les pailles lin - Le chanvre chĂ©nevote - La sciure - Les copeaux Les charges organiques sont utilisĂ©es soit pour allĂ©ger les mortiers ou bĂ©ton, afin de les rendre plus isolants, soit pour les lier et Ă©viter les fissures de retrait au sĂ©chage. Il est dĂ©conseillĂ© de les utiliser en extĂ©rieur Ă cause de leur caractĂšre biodĂ©gradable. Attention Ă l'utilisation du chanvre en dalle de sol en milieu humide car le chanvre ne supporte pas l'humiditĂ©. 2-3- Les adjuvants - DĂ©finition Produit ajoutĂ© au mortier en faible quantitĂ© pour amĂ©liorer certaines propriĂ©tĂ©s. On distingue les adjuvants modifiant les caractĂ©ristiques de mise en oeuvre et ceux intervenant sur les propriĂ©tĂ©s des mortiers ayant fait leur prise amĂ©lioration des performances - Techniques et pratique de la chaux, Ecole d'Avignon, Ed. Eyrolles. Les deux adjuvants les plus couramment utilisĂ©s sont - les agents mouillants l'eau ne mouille pas ou mal. Elle coule sur les particules de sable et ne permet pas un bon enrobage de celles-ci par le liant la chaux. Il faut donc lui incorporer un agent mouillant Teepol ou savon liquide de cuisine le plus basique possible dans la proportion d'un bouchon pour 10 l. d'eau. - les rĂ©tenteurs d'eau pour que l'eau contenue dans le mortier s'Ă©vapore moins vite ou soit trop rapidement absorbĂ©e par les murs. Cet ajout limite le risque de fissures trop d'eau ou de pulvĂ©rulence manque d'eau. RĂ©tenteurs d'eau colle Ă papier peint mĂ©thyl cellulose ou colles de peau sous forme de poudre le plus souvent. 3 - Le matĂ©riel 3-1- BĂ©tonniĂšre, malaxeuse, pelle, seau, bac Ă gĂącher, auge La prĂ©paration du mortier se fait avec un malaxeur horizontal, par une bĂ©tonniĂšre Ă vitesse lente, ou Ă la main dans un bac Ă gĂącher. Prendre garde Ă ne pas faire entrer trop dâair dans le mĂ©lange pour Ă©viter au maximum un dĂ©but de prise aĂ©rienne avant lâapplication. 3-2- Truelle, platoir, taloche, Ă©ponge, brosses PrĂ©fĂ©rer les truelles en acier inox car elles sont plus solides et glissent mieux. La taille optimum varie selon l'utilisation - pour la pose de l'enduit, les prendre grandes pour limiter le nombre de projections du mortier; - pour le lissage, les prendre plus petites pour faire un lissage plus rĂ©gulier Le platoir large rĂšgle en mĂ©tal avec un manche qui sert Ă appliquer l'enduit de finition sur les murs Les taloches inventĂ©es au XVII° siĂšcle. La taille varie selon l'utilisation - pour recevoir l'enduit Ă projeter, les choisir grandes car cela limite le nombre de fois oĂč l'on doit se baisser pour prendre l'enduit dans l'auge ; - pour talocher, les choisir plus petites car cela fait un travail plus rĂ©gulier et mieux rĂ©parti. De mĂȘme prĂ©fĂ©rer les taloches en plastique car elles se dĂ©forment et s'usent moins que celles en bois. Les Ă©ponges pour les finitions, elles assurent un vieillissement plus lĂ©ger et dĂ©coratif que les brosses 3-3- Brouette et seaux pour le transport de l'enduit sur le chantier. 3-4- Lunettes et gants pour se protĂ©ger contre les projections de chaux - en fin de journĂ©e, il est recommandĂ© de se rincer les mains et les parties du corps ayant Ă©tĂ© au contact de la chaux avec du vinaigre qui attĂ©nue les effets de la chaux basique 4 - La prĂ©paration des enduits chaux 4-1- le support Les murs doivent ĂȘtre prĂ©parĂ©s afin d'assurer une accroche correcte du mortier. Cela suppose diverses opĂ©rations - piochage du vieil enduit, nettoyage de toutes les salissures organiques moisissures, poussiĂšres, pour que la surface Ă enduire soit la plus lisse et propre possible ; - humidification du mur avant de poser l'enduit pour qu'il n'absorbe pas toute l'eau du mortier et empĂȘche ainsi la carbonatation. Commencer l'humidification 3 jours avant la pose de l'enduit en rĂ©pĂ©tant chaque jour. L'humidification dĂ©pend des matĂ©riaux du support - murs en terre humidification lĂ©gĂšre, - murs en pierre dure pas besoin d'humidification, - mur en bois fixer un grillage fin pour faciliter l'accroche, - mur en briques, pierres tendres, et parpaings Ă humidifier - protection contre les effets du climat soleil, gel et vent la tempĂ©rature ne doit pas descendre en dessous de 5° C ni monter au dessus de 30° C. Ne pas commencer un enduit pendant les mois d'hiver ni les mois d'Ă©tĂ© trop chauds â - protĂ©ger le mur enduit par des bĂąches â - attendre le sĂ©chage de chaque couche avant de passer Ă la suivante - humidification entre les couches bien humidifier son mur entre chaque couche, surtout en cas de vent ou de grosses tempĂ©ratures et garder Ă proximitĂ© une balayette ou un humidificateur si le support boit » trop vite lors de lâapplication. Au besoin, suivre » son enduit sur plusieurs jours en lâhumidifiant. 4-2- les diffĂ©rentes couches de l'enduit Suivant les sables et la chaux utilisĂ©s, les dosages peuvent varier quelque peu. DâoĂč lâutilitĂ© de faire un dosage prĂ©alable. Exemple de dosage pour un mortier Ă 250 kg/m3 - CL densitĂ© 0,5 5 seaux de CL pour 10 de sable - NHL densitĂ© 0,8 3,1 seaux de NHL pour 10 de sable - la premiĂšre couche ou gobetis dosage 2+1 Il sâagit de salir » le mur afin dâassurer l'adhĂ©rence de l'enduit sur les murs - 5 Ă 8 mm d'Ă©paisseur 2x la grosseur du grain de sable- liquide comme une soupe Ă©paisse, se projette Ă la truelle en revers de prĂ©fĂ©rence en commençant par le bas du mur - dosage 2vol. de sable de 4 Ă 10 mm pour 1 vol de chaux - peut ĂȘtre Ă©vitĂ© sur les murs qui ont une bonne accroche. Exemple de dosage Ă 400 kg/m3 - 8 seaux de CL pour 10 de sable - 5 seaux de NHL pour 10 de sable - Renformis parfois nĂ©cessaire pour reboucher les gros trous ou les jopints trop creusĂ©s ; il se fait avec le mĂȘme dosage que le gobetis mais moins liquide, ressemblant Ă un corps dâenduit - la 2° couche ou corps d'enduit dosage 2,5 + 1 Pour isoler, impermĂ©abiliser et planifier le support â jetĂ© Ă la truelle sur une Ă©paisseur minimum de 1 Ă 1,5cm - dosage 2,5 vol. de sable 4 Ă 6 mm pour 1 vol. de chaux. Le corps dâenduit sert Ă attĂ©nuer creux et bosses. En cas de grosses irrĂ©gularitĂ©s du mur il faut travailler en plusieurs couches successives de 1 cm et non en un seul passage. Les derniers trous seront rebouchĂ©s avant la finition. Le gobetis et le corps dâenduit ne doivent jamais ĂȘtre talochĂ©s, serrĂ©s Ă la truelle ou lissĂ©s car cela empĂȘcherait une bonne accroche de la couche de finition. Exemple de dosage de corps dâenduit Ă 320 kg/m3 - 6,5 seaux de CL pour 10 de sable - 4 seaux de NHL pour 10 de sable - la 3° couche ou finition dosage 3+1 moins Ă©paisse 5 Ă 8 mm et plus compacte - dosage 3 vol. de sable 1 Ă 2 mm pour 1 vol de chaux . Pour serrer l'enduit laisser tirer puis serrer par des mouvements rotatifs Ă la taloche ou la truelle. Exemple de dosage Ă 240 kg/m3 - 3,5 seaux de CL pour 10 de sable - 3 seaux de NHL pour 10 de sable - Enduit monomasse on peut aussi appliquer des dosages identiques pour les 3 couches ou se contenter de 2 couches sans gobetis Attention l'enduit doit ĂȘtre tendu sur la maçonnerie et venir mourir sur les pierres ou briquetages Ă montrer, sans effet de harpage ou de double encadrement. Le but est de conserver le relief propre de la façade, sans rĂ©interprĂ©ter son architecture. - l'ordre d'introduction dans le malaxeur, la bĂ©tonniĂšre ou le bac Ă gĂącher - dans la bĂ©tonniĂšre mĂ©langer le sable et la chaux puis ajouter l'eau. - Ă la main faire un tas avec le sable, ajouter la chaux et mĂ©langer avec la pelle. Faire un trou au centre du tas et ajouter l'eau progressivement jusqu'Ă la consistance souhaitĂ©e selon les couches. - pour un enduit Ă base de chaux aĂ©rienne prĂ©parer le mortier au moins 48h avant son utilisation. Plus gras et onctueux, il sera plus facile Ă appliquer. Il se conservera indĂ©finiment pourvu quâil soit Ă lâabri de lâair. 4-3- les finitions A adapter au style de la rĂ©gion, Ă l'Ă©poque de la maison et au type de bĂątiment. On distingue - l'enduit talochĂ© le plus frĂ©quent. La couche de finition est serrĂ©e avec un platoir ou une taloche, une fois que le mortier a commencĂ© sa prise. Tous les composants de l'enduit sont ainsi bien tassĂ©s ce qui donne une surface trĂšs lisse avec un aspect feutrĂ©. Cette finition protĂšge bien la maçonnerie. - l"enduit jetĂ© et lissĂ© Ă la truelle cette technique plus ancienne est utilisĂ©e en rĂšgle gĂ©nĂ©rale sur les bĂątiments modestes. La derniĂšre couche de mortier est simplement jetĂ©e et serrĂ©e Ă la truelle. L'aspect final est plus grossier mais esthĂ©tique car les reliefs irrĂ©guliers de l'enduit donnent de la vie Ă la façade du bĂątiment. Cette finition protĂšge bien la maçonnerie. - l'enduit Ă©pongĂ© ou brossĂ© il est rĂ©alisĂ© en passant une Ă©ponge ou une brosse sur l'enduit une fois que le mortier a commencĂ© sa prise. Il fait ressortir les grains de sable et donne un aspect vieilli Ă l'enduit. Mais il affaiblit sa rĂ©sistance et protĂšge moins bien la maçonnerie - l'enduit Ă pierres vues dans les temps anciens cet enduit monocouche Ă©tait rĂ©servĂ© pour des raisons d'Ă©conomie aux bĂątiments utilitaires granges, Ă©curies et aux murs pignons des habitations. Il ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© que sur des murs en pierre composĂ©s de moellons suffisamment saillants. On commence par dĂ©garnir lĂ©gĂšrement le contour des pierres sans retirer le mortier qui assemble les moellons. Puis aprĂšs avoir nettoyĂ© et humidifiĂ© le mur, on fait pĂ©nĂ©trer Ă la truelle l'enduit dans les joints en le laissant "mourir" dĂ©border lĂ©gĂšrement sur les pierres. AprĂšs quelques heures de sĂ©chage, l'enduit est frotĂ© Ă la brosse souple sans creuser ni lisser les joints en laissant apparaĂźtre les "tĂȘtes" de pierre. Cette finition protĂšge moins bien la maçonnerie et n'assure aucune isolation. Bien que trĂšs Ă la mode, elle ne doit pas ĂȘtre appliquĂ©e Ă des murs prĂ©vus pour ĂȘtre enduits soit l'effet est trĂšs inesthĂ©tique, soit la maçonnerie est laissĂ©e sans protection ce qui peut causer des dĂ©sordres en cas de pierres gĂ©lives notamment. 4-4- le ciment ou mortier romain - historique InventĂ© par les Romains, pour augmenter l'hydraulicitĂ© de la chaux et donc la durcir et la rendre plus impermĂ©able. TrĂšs utilisĂ© pour Ă©tancher les citernes et en soubassements de maisons. Le ciment romain est un mĂ©lange de chaux et de fragments de terres cuites de construction briques ou tuiles. Une variĂ©tĂ© citĂ©e par Vitruve comprend une partie de chaux aĂ©rienne, une partie de brique pilĂ©e et tamisĂ©e et deux parties de sable. dans un premier temps, La chaux, la mĂ©takaolinite argiledes briques mal cuites rĂ©agissaient en formant un mortier trĂšs rĂ©sistant grĂące Ă une rĂ©action pouzzolanique CHS ou silicates de calcium hydratĂ©s. On peut aujourdâhui utiliser directement de la chaux hydraulique, du sable et de la brique pilĂ©e afin dâenduire les soubassements. Exemple dâun dosage de ciment romain 1 vol de chaux, 2 vol de sable, 1vol tuile pilĂ©e. Exemple dâun dosage de bĂ©ton romain pour combler de gros trous 1 vol de chaux, 3 ou 4 vol de tuiles pilĂ©es en gros morceaux, 1 vol de sable gros. Bien tremper les tuiles dans lâeau avant la prĂ©paration. 5 - Les erreurs Ă Ă©viter - support ne pas humidifier, ne pas arroser aprĂšs la pose - excĂšs d'eau, de liant, sables trop homogĂšnes - vieillir les enduits en les grattant - enduits trop Ă©pais -> surĂ©paisseurs - appliquer l'enduit Ă la lance - laisser les pierres apparentes dĂ©truit la "peau" d'un mur - rĂ©duit l'isolation - 6 - Bibliographie - Thomas Schuler la chimie des chaux hydrauliques naturelles, MPF, DĂ©lĂ©gation de la Moselle, mars 2011, ronĂ©o - Bertoncello Fouin J., Les matĂ©riaux naturels - dĂ©corer, restaurer et construire, Rodez, Ed. du Rouergue, 2006, 204 p. - Carli F., Le petit guide illustrĂ© de la chaux, Paris, Les cahiers de Terres et couleurs, 48 p., 2006 - Ecole d'Avignon, Techniques et pratique de la chaux, Paris, Ed. Eyrolles, 1998, 211 p. - Fillipetti H., SĂ©bilo F., Savoir tout faire - Restaurer sa maison, Paris, La Maison Rustique, 2010, 300 p. - Fouin J., La chaux naturelle - dĂ©corer, restaurer et construire, Rodez, Ed. du Rouergue, 2001, 143 p. 7 â Fournisseurs . Sables les sabliĂšres et revendeurs de matĂ©riaux. . Fabricants de chaux - Cesa Saint Astier - Chaux Boem - Sarl Labasse et fils - B C B Balthazar et Cotte BĂątiment - Lafarge, etc
Lachaux hydraulique blanche naturelle pure Calcia est le produit de la cuisson de calcaire siliceux. Lâoxyde de calcaire CaO obtenu est Ă©teint par addition dâeau, ce qui le rĂ©duit en poudre. Il est ensuite finement broyĂ©. La chaux hydraulique blanche naturelle pure Calcia est une NHL 3,5, conforme Ă la norme NF EN 459-1, fabriquĂ©e dans
Depuis 2006, notre entreprise approvisionne des chantiers de construction en chaux et en chanvre. Nous proposons Ă©galement des blocs de bĂ©ton de chanvre dans notre gamme, y compris un systĂšme de construction et chanvreNous fournissions de la chĂšnevotte certifiĂ©e pour le bĂątiment. En ce qui concerne, les liants, nous prĂ©fĂ©rons mettre en avant les chaux naturelles pures plutĂŽt que les chaux formulĂ©esâ.Blocs de bĂ©ton de chanvre MULTICHANVRECeux-ci sont produits en France par VIEILLE MATERIAUX en partenariat avec VICAT. Les matiĂšres premiĂšres sont de la chĂšnevotte, du ciment naturel prompt et de lâeau. La production demande peu dâĂ©nergie et la grande quantitĂ© de chĂšnevotte assure un stockage de CO2 non nĂ©gligeable. La densitĂ© et les tolĂ©rances dimensionnelles sont, sans aucun doute, les meilleures sur le marchĂ©. En rĂ©sulte, un gain de temps important sur les chantiers. En outre, les performances thermiques et hygrothermiques, ainsi que lâexcellente inertie, nous font penser que cela pourrait bien ĂȘtre le matĂ©riau de construction pour le futur ! Plus dâinfo de bĂ©ton de chanvre BIOSYSPour lâorigine et la composition, voir MULTICHANVRE. Par contre le BIOSYS est un systĂšme complet de construction. Les blocs sont rainurĂ©s et languetĂ©s et se posent sans mortier. Certains blocs sont percĂ©s pour recevoir des colonnes en bĂ©ton, dâautres blocs sont en U et servent Ă couler le chaĂźnage. Ainsi, la structure porteuse est intĂ©grĂ©e dans les murs. Ceci permet une construction de maisons et bĂątiments en monomurs, rĂ©pondant aux critĂšres des normes en vigueur. Le tout Ă©tant vraiment compĂ©titif avec le bĂątiment dâinfo Chaux chanvre