RĂ©pondsaux 2 questions grĂące aux 2 cartes ci-dessous : Carte 1 : La rĂ©partition de la population en Chine Carte 2 : Le relief de la Chine 1- Carte 1 : OĂč vivent les chinois sur leur territoire ? 2- Carte 2 : Cite deux raisons expliquant cette rĂ©partition. 1À l’occasion de son voyage Ă  travers la Chine du Centre et du Sud-Ouest de 1636 Ă  1639, le gĂ©ographe chinois Xu Xiake dĂ©crivait l’ampleur des forĂȘts tropicales Li, 1974 ; Xu, 1993. La Chine de l’époque Ă©tait dĂ©jĂ  le pays le plus peuplĂ© du monde avec environ 150 millions d’habitants, mais la densitĂ© de la population Ă©tait huit Ă  dix fois infĂ©rieure Ă  celle d’aujourd’hui. En 2006, on constate que la plupart des forĂȘts ont Ă©tĂ© dĂ©truites, que les terres arables sont fortement Ă©rodĂ©es sur de grandes Ă©tendues, que la faune sauvage est devenue rare le panda gĂ©ant, emblĂšme de la protection de la biodiversitĂ© est en voie de disparition. 2Cette dĂ©stabilisation du milieu par l’homme, accentuĂ©e par un climat de mousson, rĂ©sulte des forçages » social et socio-Ă©conomique dĂ©terminĂ©s par la surpopulation. Le besoin de nouvelles terres est vital pour une population paysanne de plus en plus nombreuse, mais toujours aussi pauvre. La grande rĂ©volution paysanne des Taiping au xixe siĂšcle puis les trois guerres civiles rĂ©volutionnaires de la premiĂšre moitiĂ© du xxe siĂšcle ont eu pour objectif de donner » la terre aux paysans en abolissant le systĂšme fĂ©odal. Au cours de la deuxiĂšme moitiĂ© du xxe siĂšcle, la politique d’industrialisation maoĂŻste des campagnes du Grand Bond en Avant » 1958-1961 puis la nouvelle rĂ©forme agraire de Den Xiao Ping 1978-80 ont eu un rĂ©sultat commun le coup de grĂące donnĂ© Ă  l’environnement. Comme le taux de surface arable par tĂȘte d’habitant continue de diminuer, les paysans ne sont pas favorables Ă  la reforestation. Surpopulation, crise de l’environnement et alĂ©as climatiques placent donc la Chine dans une situation de risque de pĂ©nurie alimentaire malgrĂ© des rendements agricoles amĂ©liorĂ©s Ai-Liang, 1997. Figure 1 – Extension des karsts du Centre et du Sud-Ouest de la Chine et localisation de la province du Guizhou. 3Dans la province du Guizhou fig. 1, situĂ©e au cƓur de la plus vaste zone karstique du monde plateforme du YangtsĂ©, les paysages des jeunes stone forests, consĂ©quence de la dĂ©perdition des terres arables, sont une image lourde de sens. Cette province montagneuse de 38 millions d’habitants, Ă  forte densitĂ© 213 hab./km2, est typique pour l’étude de la dĂ©forestation et de l’érosion des sols. Par sa pauvretĂ©, elle tĂ©moigne de l’existence d’une trĂšs grande fracture Ă©conomique entre une marge cĂŽtiĂšre orientale et mĂ©ridionale riche et un arriĂšre-pays montagneux dĂ©laissĂ©, bien que disposant d’une grande richesse ethnique et culturelle. Une nation pauvre en ressources forestiĂšres 4Le couvert forestier de la Chine atteindrait 17 % selon les chiffres donnĂ©s par la Food and Agriculture Organization 2001. Mais en rĂ©alitĂ© il est difficile de disposer de statistiques fiables et les examens des images satellitaires montrent que les surfaces concernĂ©es ne dĂ©passeraient pas 8 %. Une production forestiĂšre insuffisante face Ă  des besoins croissants 5La faible couverture forestiĂšre est la consĂ©quence d’un dĂ©boisement sĂ©culaire qui s’est amplifiĂ© au xxe siĂšcle Maire et Vanara, 2004 depuis 1949, 15 000 km2 de forĂȘts auraient disparu chaque annĂ©e consĂ©quence de cette dĂ©forestation massive, une Ă©rosion accĂ©lĂ©rĂ©e des sols qui concerne 3,7 millions km2. Ce constat alarmant a poussĂ© le Gouvernement Ă  prendre des mesures de protection. Depuis 1988, l’exploitation du bois a Ă©tĂ© limitĂ©e par le programme de protection des forĂȘts naturelles qui interdit l’exploitation de toutes les forĂȘts naturelles dans le Sud-Ouest et rĂ©duit les prĂ©lĂšvements dans celles du Nord-Est Sigwalt, 2000. 6Avec un taux de croissance officiel » Ă©levĂ© 9,5 % en 2004, mais avec une production annuelle de seulement 100 millions m3 de bois 2002, la Chine ne peut pas faire face Ă  ses besoins estimĂ©s Ă  370 millions m3. Les importations de bois ont crĂ» rapidement depuis 1999 et la Chine se place dĂ©sormais comme le premier importateur de bois au monde. Les importations de grumes, toutes essences confondues, s’élĂšvent Ă  24,3 millions m3 en 2002. Entre 2001 et 2002, elles ont augmentĂ© de 44,3 %. Quant aux sciages, ils reprĂ©sentent, en 2002, 5,4 millions m3 soit 33,6 % de plus qu’en 2001. Pour rĂ©duire le dĂ©ficit des disponibilitĂ©s et les importations de bois, le Gouvernement chinois a lancĂ© un programme de plantations forestiĂšres en 2000 Lu, 2004 intensification du dĂ©veloppement des plantations forestiĂšres Ă  croissance rapide et Ă  haut rendement eucalyptus dans le Sud du pays, peupliers Ă  croissance rapide dans le Nord et l’Ouest. La Chine est devenue, le plus gros planteur mondial sa forĂȘt s’étend de 1,8 million d’hectares par an ; la superficie des terres reboisĂ©es a atteint 10 millions ha, dĂ©passant ainsi pour la premiĂšre fois 1 % du territoire chinois PourquiĂ©, 2004. La disparition des forĂȘts subtropicales sclĂ©rophylles dans la province du Guizhou 7Pour le Guizhou, les chiffres officiels issus de l’administration du gouvernement provincial attribuent une superficie de 29,8 % aux forĂȘts Government of Guizhou Province, 1996 ; fig. 2. La carte de la couverture forestiĂšre en Chine, par rĂ©gions, publiĂ©e par C. Hong 1989, indique un taux nettement infĂ©rieur estimĂ© de 10 Ă  20 % pour le Guizhou. Cependant, quand on parcourt cette province, on ne peut que constater la raretĂ© des vraies » forĂȘts photo 1. Cette diffĂ©rence entre les statistiques et la rĂ©alitĂ© du terrain provient en partie d’un problĂšme de vocabulaire. Par forĂȘt », nous entendons vaste Ă©tendue dont les arbres constituent la vĂ©gĂ©tation dominante » Marouf, 2000 ; or la lĂ©gende de la figure 2 montre que cette dĂ©finition stricte n’est pas celle retenue par les administrations chinoises qui incluent aussi dans le mot forĂȘt » les superficies couvertes par les bambous, les thĂ©iers et les broussailles. Figure 2 – Carte des forĂȘts, province du Guizhou. Source Government of Guizhou Province, 1996 ; figure redessinĂ©e. 8 9La vĂ©gĂ©tation climacique Ă©tat d’équilibre vers lequel tend un groupement vĂ©gĂ©tal avec le climat et le sol de la rĂ©gion est la forĂȘt subtropicale sclĂ©rophylle qui est potentiellement l’une des plus vastes d’Asie du Sud-Est. Elle s’étendait du Sud-Ouest de la Chine Ă  la pĂ©ninsule Indochinoise Vietnam, ThaĂŻlande, Birmanie, soit une zone immense de 2 000 km de long sur 800 km de large. Elle Ă©tait limitĂ©e au Nord par la forĂȘt mixte mĂ©sophytique du YangtsĂ© forĂȘt tempĂ©rĂ©e chaude Ă  humiditĂ© moyenne et, au Sud, par la forĂȘt pluviale ou forĂȘt tropicale humide. 10Ces forĂȘts tropicales et subtropicales sont au cƓur des prĂ©occupations scientifiques actuelles car elles constituent un rĂ©servoir de biodiversitĂ© Servant et Servant-Vildary, 2000. L’histoire continentale trĂšs ancienne du territoire gĂ©ographique chinois les masses continentales sont Ă©mergĂ©es depuis 200 millions d’annĂ©es est Ă  l’origine d’une trĂšs grande diversitĂ© phytologique avec la conservation de genres reliques remontant Ă  l’ùre Secondaire. Suite Ă  la sĂ©paration du palĂ©o-continent Gondwana, la Chine a hĂ©ritĂ© notamment des genres Metasequoioa et Ginkgo remontant respectivement Ă  la fin du CrĂ©tacĂ© et au Trias. Le Cathaya argyrophylla est quant Ă  lui une plante relique du Tertiaire observable dans la Cathay silver fir nature rĂ©serve Li et Zhao, 1989. 11Cette forĂȘt subtropicale sclĂ©rophylle dĂ©veloppe une canopĂ©e d’une hauteur de 30 m qui renferme le plus grand nombre de CupulifĂšres fagales Ă  feuilles persistantes de la planĂšte, soit au total plus de 150 espĂšces Quercus plus de 50 Castanopsis plus de 40 et Pasania dont Lithocarpus, plus de 50 Wang, 1961. Les feuilles sont persistantes, brillantes et dures. Le sous-bois est le lieu d’élection des lauriers et magnolias. L’induration du tissu des feuilles, de type sclĂ©rophytique, indique une adaptation au milieu subtropical des moyennes montagnes karstiques jusqu’à 1 500 m d’altitude car le substrat calcaire favorise une certaine ariditĂ© du milieu malgrĂ© des prĂ©cipitations abondantes 1 100 Ă  1 400 mm, dont 80 Ă  85 % sont concentrĂ©s de mai Ă  octobre. Au-dessus de 1 500 m, la vĂ©gĂ©tation prend la physionomie de forĂȘt des nuages nebelwald » avec troncs et branches recouverts de mousses et d’épiphytes, en raison de l’abondance des brouillards prĂ©cipitations nĂ©phĂ©lĂ©niques. À partir de la fin du Secondaire, la mise en place progressive de l’énorme chaĂźne himalayenne a contribuĂ© Ă  l’émergence de genres qui ont essaimĂ© au cours du Tertiaire et Quaternaire flore alpine ». On rencontre ainsi, au-dessus de 1 500 m, dans le district de Santang nord-ouest du Guizhou, fig. 3 les genres Gentiana, Aster, Leontopodium, Anemone, Viola, Vaccinium, etc. Figure 3 – Carte du Guizhou, localisation des lieux citĂ©s dans le texte. 12La faune du Guizhou est thĂ©oriquement riche on dĂ©nombre 921 espĂšces de vertĂ©brĂ©s, soit 18,3 % du total du pays, mais 48 espĂšces, devenues rares, sont dĂ©sormais protĂ©gĂ©es comme le Sika deer Cervus nippon ou le red goral Naemorhaedus cranbrookeii. Certaines espĂšces animales, autrefois courantes, constituent des indicateurs de la destruction quasi gĂ©nĂ©ralisĂ©e du milieu forestier. Le tigre Panthera tigris est menacĂ© d’extinction car sa fonction de grand carnassier nĂ©cessite de vastes territoires de chasse. À la fin des annĂ©es 1980, on dĂ©nombrait une cinquantaine d’individus dans l’ensemble de la Chine et moins d’une dizaine dans le Guizhou essentiellement dans la rĂ©serve du mont Fanjing, fig. 3. La situation est aussi critique pour le lĂ©opard Panthera pardus, espĂšce autrefois trĂšs rĂ©pandue ou le clouded leopard Neofelis nebulosa. Plusieurs espĂšces de singes sont aussi concernĂ©es Assamese macaque Macaca assamensis, François’leaf monkey Presbytis francoisi, le Guizhou snub-nosed monkey Rhinopithecus brelichi et le singe dorĂ© Rhinopithecus roxellanae. Le panda gĂ©ant Ailuropoda melanoleuca ne subsiste que dans quelques forĂȘts nuageuses du Sichuan, en particulier dans la rĂ©serve de Wolong 100 km Ă  l’ouest du Chengdu. Il est le seul survivant d’une espĂšce qui couvrait autrefois la Birmanie du Nord et pratiquement toute la Chine du Centre et du Sud, y compris le Guizhou Guizhou Environmental Protection Bureau, 1988 ; World Wildlife Fund, 2001. Les causes historiques de la dĂ©forestation 13La civilisation chinoise serait marquĂ©e par un comportement de prĂ©dation » vis-Ă -vis de la Nature Gentelle et al., 1994. Les dĂ©couvertes rĂ©centes tendraient Ă  dĂ©montrer que cette tendance s’est dĂ©clarĂ©e trĂšs tĂŽt, dans le cadre d’une agriculture plurimillĂ©naire. Ainsi, les 40 m de remplissages souterrains de la grotte de Dadong Wufeng, Hubei montrent une succession de dĂ©pĂŽts de dĂ©bordement de crues riches en particules de sols, cendres et charbons de bois datĂ©s entre 18 000 et 13 000 ans BP. Ils attestent vraisemblablement d’une prĂ©coce intensification de l’agriculture sur brĂ»lis sur les versants proches Pomel et Maire, 1995. Ce phĂ©nomĂšne, qui a touchĂ© progressivement la plupart des milieux anciennement boisĂ©s, fut le premier grand bouleversement Ă©cologique de l’Histoire du Guizhou. Les agricultures ont alors dĂ» faire face au double problĂšme du renouvellement de la fertilitĂ© des terres cultivĂ©es ne portant plus de friche arborĂ©e Ă  brĂ»ler et du dĂ©frichement avant semis de terres dĂ©sormais dĂ©boisĂ©es, envahies de mauvaises herbes. La crise Ă©cologique qui en a rĂ©sultĂ© a Ă©tĂ© rĂ©solue par le dĂ©veloppement de nouveaux outils et de nouvelles pratiques agricoles qui a peu Ă  peu engendrĂ© des agricultures post-forestiĂšres Mazoyer et Roudart, 2006. 14Au NĂ©olithique de -5 000 Ă  -2 500, 76 % des surfaces du Guizhou Ă©taient couvertes en forĂȘt Wang H., 2003. Les premiĂšres sociĂ©tĂ©s agraires yangshao pratiquent les cultures du millet, du blĂ© et du riz qui priment progressivement sur la chasse et la pĂȘche. Le dĂ©veloppement des rizicultures hydrauliques en Asie a grandement contribuĂ© Ă  l’augmentation de la population mondiale, qui est passĂ©e de quelque 100 Ă  250 millions d’humains entre 3 000 et 1 000 ans BP. À l’époque des Printemps et des Automne » puis des Royaumes Combattants » - 772 Ă  - 481/453 Ă  - 221 av. les riches terroirs situĂ©s entre le Fleuve Jaune et le YangtsĂ© ont Ă©tĂ© mis en valeur Elisseeff, 1979. Sous le premier empereur dynastie Han entre -200 avant et 200 aprĂšs la Chine, situĂ©e au sud du YangtsĂ©, a dĂ©veloppĂ© la culture du riz. Au dĂ©but de la dynastie des Tang, au viie siĂšcle, le pays avait plus de 100 millions d’habitants, presque tous agriculteurs. Au cours des siĂšcles ayant prĂ©cĂ©dĂ© la rĂ©volution industrielle, le Sud a rĂ©ussi Ă  combler son retard sur le Nord grĂące Ă  sa maĂźtrise de la culture du riz. Le premier traitĂ© d’agriculture remonte Ă  plus de 2 000 ans et avec l’invention de l’imprimerie au xie siĂšcle, la diffusion de traitĂ©s d’agronomie permet de diffuser, dans l’ensemble de l’empire, les principes des systĂšmes d’irrigation et des techniques des engrais, les plans des machines agricoles. L’exploitation intensive de la forĂȘt chinoise s’est dĂ©veloppĂ©e dĂšs le xiiie siĂšcle en raison de l’augmentation de la population, des progrĂšs de l’agriculture et des techniques d’amĂ©nagement terrasses de culture, canaux d’irrigation. À la fin du xviiie siĂšcle, la population de la Chine atteignait 300 millions d’habitants. Cette pĂ©riode, qui voit l’extension de nouveaux terroirs agricoles, a aussi Ă©tĂ© Ă  l’origine d’une dĂ©forestation importante en relation avec le dĂ©veloppement de cultures commerciales nouvelles comme le thĂ©ier, puis le pavot et l’utilisation croissante du bois comme source d’énergie. 15Avec le dĂ©but du capitalisme surviennent les troubles sociaux. Durant la guerre de l’Opium 1839-1842, les puissances occidentales Angleterre et s’opposent au pouvoir manchou corrompu, ce qui entraĂźne une pĂ©nurie alimentaire grave dans les campagnes, Ă  l’origine d’une grande rĂ©volte paysanne mouvement Taiping Tianguo, 1850-1864. Cette guerre-rĂ©volution fit de 20 Ă  30 millions de victimes, catastrophe humanitaire jusqu’alors sans prĂ©cĂ©dent dans l’Histoire. Son impact fut aussi prĂ©judiciable Ă  l’environnement par des phĂ©nomĂšnes dĂ©sordonnĂ©s de prise et de dĂ©prise rurales. 16Dans la premiĂšre moitiĂ© du xxe siĂšcle, les bouleversements sociopolitiques s’accĂ©lĂ©rĂšrent avec l’augmentation inexorable de la population. AprĂšs la rĂ©volution de 1911 et la crĂ©ation de la RĂ©publique de Chine 1912-1949 les mouvements paysans rĂ©volutionnaires s’étendent sous l’impulsion majeure de Mao Tse Dong. La PremiĂšre Guerre civile rĂ©volutionnaire s’attaqua au rĂ©gime fĂ©odal des landlords. Mao s’assura l’appui des paysans et remporta des victoires dans le nord du Hunan. De ce foyer, le mouvement paysan se rĂ©pandit dans toute la Chine. Mais en 1927, Chiang Kai-Shek, avec l’aide des puissances occidentales, donna un coup d’arrĂȘt provisoire au mouvement. D’octobre 1927 Ă  1930, durant la Seconde Guerre civile rĂ©volutionnaire, Mao favorisa le dĂ©but de la rĂ©volution agraire qui consista en une premiĂšre redistribution des terres aux paysans, processus capital pour l’avenir politique et environnemental du pays. La consĂ©quence politique fut un soutien accru des paysans Ă  la cause de l’ArmĂ©e Rouge qui devint une force considĂ©rable. En 1934 dĂ©buta la Longue Marche et en janvier 1935, dans les montagnes du Guizhou, la confĂ©rence de Zunyi permit d’établir l’autoritĂ© de Mao Tse Toung et de conduire la RĂ©volution chinoise vers le succĂšs. 17En 1945, aprĂšs la dĂ©faite du Japon, dĂ©bute la TroisiĂšme Guerre civile rĂ©volutionnaire. La population approchait de 600 millions d’habitants et les paysans Ă©taient toujours aussi dĂ©pourvus. Aussi, enseptembre 1947, afin de satisfaire les besoins impĂ©rieux des paysans et de remporter la victoire dĂ©finitive, le Parti Communiste Chinois rendit public the outline of the Agrarian Law of China ». Ce texte, fondĂ© sur le concept the land to the tillers » stipulait la confiscation des terres aux grands propriĂ©taires sans compensation et leur redistribution Ă©quitable aux populations rurales. Dans les territoires libĂ©rĂ©s, notamment dans les provinces karstiques du Sud-Ouest Guizhou, Hunan, Hubei
 ; fig. 3, plus de 100 millions de paysans reçurent des terres tandis que d’autres rejoignaient l’armĂ©e de LibĂ©ration. En 1949, aprĂšs la crĂ©ation de la RĂ©publique Populaire, la rĂ©forme agraire fut Ă©tendue Ă  tout le pays. La Chine devint un univers de petits propriĂ©taires. Dans le Guizhou, province la plus pauvre, la surface cultivable par habitant n’était que de 0,07 ha, alors qu’elle Ă©tait de 0,2 ha dans le reste du pays Zong, 1989. Ce manque de terres arables Ă©tait d’autant plus alarmant que les paysans Ă©taient rĂ©guliĂšrement victimes des vicissitudes du climat de mousson crues, grĂȘle, nuages d’insectes
 L’instant d’enthousiasme passĂ©, les paysans parĂšrent au plus pressĂ© et s’empressĂšrent de couper massivement les arbres pour augmenter les surfaces cultivables et pourvoir aux besoins domestiques. Ainsi, dĂšs 1950, les surfaces dĂ©forestĂ©es se multipliĂšrent dans les montagnes du Centre et du Sud-Ouest comme l’attestent des photos de l’époque montrant les cĂŽnes karstiques dĂ©nudĂ©s dans les environs de Guiyang, photo 2. Personne alors ne semble mesurer les effets nĂ©fastes futurs Ă  l’amont, perte de terres arables par Ă©rosion massive et Ă  l’aval, aggravation des crues. 18La poursuite de la destruction systĂ©matique de la forĂȘt chinoise intervint en deux vagues durant la seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle de 1958 Ă  1961, la politique maoĂŻste du Grand Bond en Avant » fixe pour but le comblement du retard Ă©conomique. La consigne est de construire des hauts-fourneaux en zone rurale. Cette industrialisation lourde Ă  la campagne dĂ©multiplie les sites et oblige Ă  recourir massivement Ă  l’énergie la plus facilement disponible, Ă  savoir le bois. Le rĂ©sultat sur l’environnement est dramatique et se traduit par une nouvelle Ă©rosion rapide et massive des sols. La situation est aggravĂ©e par le dĂ©veloppement des cultures commerciales comme le tabac ou le sucre la production de 1 kg de tabac nĂ©cessite 6 kg de bois. En 1976, les surfaces couvertes par les forĂȘts sont estimĂ©es Ă  2 561 000 ha Wang, 2003. À partir de 1978, les rĂ©formes de Deng Xiao Ping, la Chine amorce son tournant vers le capitalisme ». Une dĂ©collectivisation est amorcĂ©e, notamment dans les rĂ©gions montagneuses pauvres, comme le Guizhou. Elle conduit Ă  une parcellisation extrĂȘme, chaque mĂ©nage Ă©tant autorisĂ© Ă  possĂ©der un petit lopin de terre Justin et al., 1996. Le succĂšs est immĂ©diat les campagnes s’enrichissent et se dĂ©senclavent et une part croissante de la production est commercialisĂ©e. Toutefois, en raison de la surpopulation rurale 1990 1 150 millions d’habitants, ce processus entraĂźne des dĂ©frichements supplĂ©mentaires avec la crĂ©ation de micro parcelles agricoles dans des secteurs escarpĂ©s et aux sols particuliĂšrement fragiles cas frĂ©quents dans les karsts du Guizhou occupĂ©s par les minoritĂ©s ethniques Miao, Tujia. En 1981, il subsiste 2 309 000 ha de forĂȘts dans le Guizhou et 2 221 000 ha en 1988 Wang, 2003. 19Pour protĂ©ger le territoire chinois d’une destruction quasi totale du milieu naturel, le gouvernement central a créé de nombreuses rĂ©serves naturelles. On dĂ©nombre 31 rĂ©serves naturelles dans le Guizhou, certaines localisĂ©es dans les parties montagneuses les plus sauvages qui ont servi de refuges Ă  de nombreuses espĂšces vĂ©gĂ©tales aprĂšs l’arrivĂ©e des glaciations quaternaires fig. 4. SituĂ©e au nord-est, dans la chaĂźne Wuling, la RĂ©serve Naturelle du Mont Fanjing 2 494 m protĂšge depuis 1978 une aire de 41 902 ha renfermant un large Ă©ventail d’écosystĂšmes forestiers forĂȘts primaires Ă©tagĂ©es sur prĂšs de 2 000 m d’altitude. En 1987, cette rĂ©serve a Ă©tĂ© classĂ©e RĂ©serve de la BiosphĂšre par l’UNESCO Li et Zhao, 1989. Tableau 1– Les parcs naturels de la province du Guizhou * Parcs nationaux. Source ; traduite de l’anglais et complĂ©tĂ©e. Figure 4 – Parcs et rĂ©serves nationaux chinois. Sources ; figure redessinĂ©e et modifiĂ©e Des forĂȘts subtropicales aux forĂȘts de pierre » la dĂ©sertification des montagnes du Guizhou 20Le Guizhou est l’unique province chinoise ne possĂ©dant pas de secteur plat. Montagnes et hautes collines occupent 92,5 % de ce territoire de 176 167 km2, soit 17 616 700 ha fig. 5. Figure 5 – Carte du relief de la province du Guizhou. Surpopulation et pauvretĂ© des montagnes du Guizhou 21La population du Guizhou s’élĂšve Ă  37 557 200 habitants, soit 213 hab./km2 en 2000 densitĂ© de la population rurale 152 hab./km2. Le PIB par personne n’est que de 3 077 yuans moyenne nationale 7 692 yuans ce qui fait du Guizhou, et ce depuis 1978, la province la plus pauvre de Chine CinquiĂšme recensement de la Chine en 2000 ; Bureau d’état des statistiques, 2004. 22Les terres recensĂ©es comme cultivables » ne couvrent que 2 801 400 ha pour une superficie totale de 176 167 km2. Par cultivable », les administrations entendent tout terrain comportant de la terre arable sur un pente infĂ©rieure Ă  25° ». Les agronomes chinois disent que la devise actuelle est la suivante de l’eau pure en abondance, des arbres et des murs pour protĂ©ger les sols, des champs de riz pour manger ». Il existe dĂ©sormais une rĂšgle ne pas crĂ©er de terrasses de culture quand la pente est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  25°, l’espace Ă©tant alors rĂ©servĂ© Ă  la reforestation. Or les espaces cultivĂ©s s’étendent actuellement dans le Guizhou sur 3 817 908 ha Dan, 2005, ce qui prouve que cette rĂšgle n’est pas respectĂ©e, fait facilement observable quand on parcourt la province photo 2. Figure 6 – Carte de l’érosion dans la province du Guizhou. Source FacultĂ© de GĂ©ographie et de Biologie de l’UniversitĂ© – École Normale du Guizhou, DĂ©partement Environnement et Ressource ; Laboratoire GIS-RS, mai 2000 ; figure redessinĂ©e et modifiĂ©e. 23La figure 6 montre l’importance de l’érosion des sols. Dans les annĂ©es 1950, les terres Ă©rodĂ©es concernaient 35 000 km2 soit 20 % de la surface ; dans les annĂ©es 1980, 50 000 km2 28,4 % et en 1994 elles atteignent 76 700 km2 43,6 % Li, 2003. La dĂ©sertification se poursuit aujourd’hui Ă  un rythme effrayant 800 km2 deviennent Ă  leur tour inutilisables chaque annĂ©e. On estime actuellement que lorsqu’1 t de cĂ©rĂ©ales est produite, 40 t d’altĂ©rites disparaissent entraĂźnĂ©es par les eaux de ruissellement Xiong, 2002. Dans le district de Puding, prĂšs d’Anshun fig. 3, plus de 60 % des terres arables ont disparu au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Dans les districts occidentaux de Panxian, Shuicheng et Liuzhi Liupanshui fig. 3, les surfaces Ă©rodĂ©es reprĂ©sentent 62 % de la surface totale soit 6 151 km2 pour une surface totale de 9 914 km2. Les indicateurs de l’érosion des sols Des riviĂšres turbides 24La turbiditĂ© des riviĂšres est un indicateur prĂ©cieux de l’ampleur de l’érosion des sols. D’aprĂšs les statistiques citĂ©es par Bochuan He 1991, l’érosion des sols affecte une superficie de 1,5 million de km2 et reprĂ©sente une masse annuelle de 5 milliards de tonnes, dont 30 % sont Ă©vacuĂ©s par le Fleuve Jaune turbiditĂ© moyenne Ă  l’embouchure 38 kg/m3 et 10 % par le Changjiang YangtsĂ©, fig. 3. Ce dernier Ă©vacue en quantitĂ© de turbides l’équivalent du Nil 1 kg/m3, de l’Amazone et du Mississipi rĂ©unis. 25Affluent de rive droite du Changjiang, le Wujiang fig. 3 est le plus grand cours d’eau de la province du Guizhou, avec une longueur de 1 037 km, une dĂ©nivellation totale de 2 123 m, une pente moyenne de 2 % et un dĂ©bit moyen Ă  la confluence de 1 678 m3/s pour la pĂ©riode 1958-1986. Le dĂ©bit spĂ©cifique, de 19,4 l/s/km2, est typique d’une rĂ©gion subtropicale de montagne moyennement humide. La tranche Ă©coulĂ©e de 602 mm indique un rendement hydrologique de 50 %. Le Wujiang apparaĂźt donc comme une grande riviĂšre de montagne dont le cours n’est pas rĂ©gularisĂ©, en particulier sur les cours moyen et amont oĂč l’on observe une succession de seuils rapides, tĂ©moins de l’érosion rĂ©gressive en cours. Les affluents du Wujiang donnent une bonne idĂ©e du caractĂšre des cours d’eau petits et moyens et confirment l’érosion actuelle des sols dans les karsts du Guizhou central. Les valeurs de turbiditĂ©, connues pour sept riviĂšres, vont de 0,09 kg/m3 Matiohe Ă  1,49 kg/m3 Liutonhe, pour une moyenne de 0,415 kg/m3. Cette turbiditĂ© traduit encore, aprĂšs la derniĂšre grande dĂ©forestation des annĂ©es 1980, une Ă©rosion trĂšs sensible des sols pendant la saison des pluies. 26Affluent principal du cours amont du Wujiang-Sangjiahe, la Liutonhe fig. 3 draine une rĂ©gion comprenant Ă  la fois des calcaires, des schistes argileux et des grĂšs, d’oĂč l’importance de l’érosion qui atteint ici 1,49 kg/m3, soit 3 Ă  5 fois plus que dans les bassins entiĂšrement karstiques. Le taux d’érosion est de 924 t/km2, soit une tranche Ă©rodĂ©e de sols et d’altĂ©rites de l’ordre de 0,4 mm/an. Les bassins karstiques prĂ©sentent une turbiditĂ© plus faible de l’ordre de 0,53 kg/m3 dans la Guhe et 0,45 kg/m3 dans la Yejihe, soit des taux respectifs de 0,14 et 0,12 mm/an. Le cas de la Matiohe est intĂ©ressant car elle draine une rĂ©gion protĂ©gĂ©e forĂȘts, lac de barrage situĂ©e Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la capitale provinciale, Guiyang. La turbiditĂ©, de 0,09 kg/m3, atteste une Ă©rosion faible de 0,024 mm/an. 27Les valeurs actuelles de turbiditĂ© n’expliquent pas l’état dĂ©sastreux des sols du Guizhou. Or, Ă  la fin des annĂ©es 1980, juste aprĂšs la derniĂšre phase de dĂ©forestation, la turbiditĂ© des cours d’eau de l’ouest du comtĂ© de Zhijin pouvait atteindre 47 kg/m3 Barbary et al., 1991, valeur trĂšs supĂ©rieure Ă  celles mesurĂ©es ultĂ©rieurement dans des rĂ©gions proches. À la lumiĂšre de ces quelques chiffres, on peut donc penser que les taux d’érosion pendant les phases de dĂ©forestation ont pu atteindre des chiffres records, de l’ordre de plusieurs mĂštres en quelques annĂ©es. Des roches affleurantes 28Les stone forests forĂȘts de pierre jeunes sont formĂ©es par des dents de pierres shiya pouvant atteindre quelques mĂštres de haut. Elles traduisent le dĂ©capage des sols et altĂ©rites lors des pluies violentes de mousson ayant pour consĂ©quence la mise au jour de reliefs calcaires irrĂ©guliers et Ă©moussĂ©s, appelĂ©s crypto-lapiĂ©s, qui se sont formĂ©s par corrosion sous la couverture semi-permĂ©able. L’érosion des sols s’effectue en quatre phases un transit oblique des fines et ravinement de la couverture d’altĂ©rites bad-lands ; un atterrissement Ă  la base des versants et dans les dĂ©pressions ; un soutirage dans l’endokarst par des dolines pertes sinkholes et des effondrements ; une Ă©vacuation des fines par les Ă©coulements souterrains, puis les riviĂšres de surface. 29Sur de nombreux versants des cĂŽnes karstiques dĂ©forestĂ©s, la roche apparaĂźt Ă  nu sous la forme de multiples surfaces de crypto-lapiĂ©s en cours de dĂ©capage ou dĂ©capĂ©s qui marquent le premier stade de la mise en place des forĂȘts de pierre. D’aprĂšs la rondeur des formes, l’affleurement des roches sous jacentes est attribuable aux phases de dĂ©forestation du xxe siĂšcle, ce que confirment les tĂ©moignages locaux. 30Des observations prĂ©cises ont Ă©tĂ© effectuĂ©es au-dessus de Baiguo district de Panxian, fig. 3, vers 1 900-2 000 m d’altitude. Des dents de pierre hautes de 2 Ă  3 m, sĂ©parĂ©es par des sols rouges Ă©pais, apparaissent sur une pente de 25 Ă  30°. Compte tenu de la forme Ă©moussĂ©e de ces crypto-lapiĂ©s, leur dĂ©capage est attribuĂ© aux annĂ©es 1958-1960. À la base du versant, quand la pente diminue, on observe deux types de crypto-lapiĂ©s des chapeaux calcaires ciselĂ©s par de fines cannelures rillenkarren, hauts de 0,5 m Ă  1 m attestant une Ă©rosion assez ancienne, antĂ©rieure Ă  la pĂ©riode maoĂŻste ; des calcaires Ă  surface Ă©moussĂ©e, hauts de 1 m environ, correspondant aux pĂ©riodes rĂ©centes maoĂŻste et de Deng Xiao Ping fig. 7. Ainsi, d’aprĂšs les observations de terrain hauteur des dents de pierre rĂ©cemment mises Ă  nu et les tĂ©moignages locaux, on peut conclure que l’érosion a pu atteindre plusieurs mĂštres en quelques annĂ©es seulement. Figure 7 – Au-dessus de Baiguo Panxian, Guizhou, vers 1 700 m, on observe des dents de pierre Ă  surface Ă©moussĂ©e dont la mise Ă  nu date de la seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle. En contrebas, des lapiĂ©s aiguisĂ©s attestent des dĂ©frichements plus anciens. Des cavitĂ©s rĂ©ceptacles 31Les galeries souterraines explorĂ©es prĂ©sentent des Ă©paisseurs importantes d’argiles et de limons de dĂ©cantation. Ces sĂ©quences rythmĂ©es lamines de crues attestent de l’importance des soutirages anciens et rĂ©cents dans le karst souterrain. 32SituĂ©e 20 km au sud-est de Panxian, Daxiaodong est une grande cavitĂ© fossile. Un puits d’effondrement inclinĂ© donne accĂšs Ă  une vaste galerie fossile - 110 m, de 40 m de large, dĂ©nommĂ©e la galerie du Biokarst. Le fond de ce conduit est rempli par un colmatage de galets de plusieurs mĂštres d’épaisseur qui a Ă©tĂ© recoupĂ© par un ruisseau Ă  Ă©coulement temporaire. Au sud, vers le fond de la galerie, le plancher est couvert par un dĂ©pĂŽt argileux Ă©pais affectĂ© par des entonnoirs de soutirage. Une coupe naturelle de 1 m montre de bas en haut fig. 8 une couche stratifiĂ©e d’argile brun jaune 100-35 cm, une couche noire Ă  micro-charbons de bois de 2 Ă  3 cm d’épaisseur de 25 Ă  32 cm, un niveau argileux marron litĂ© 32-5 cm, une couche terminale argileuse avec des fentes de dessiccation. 33La fraction argileuse du dĂ©pĂŽt argileux laminaire supĂ©rieur Ă©ch. 643 montre, en frottis, de nombreux grains de sols, quartz et chailles. Le cortĂšge minĂ©ral secondaire est pauvre augite aciculaire fig. 8 C, chlorite probable et minĂ©ral fibreux indĂ©terminĂ©. L’argile Ă  fente de dessiccation Ă©ch. 647 rĂ©vĂšle la prĂ©sence, outre des grains de sol habituels, de quartz trĂšs altĂ©rĂ©s avec des golfes typiques de corrosion fig. 8 D. 34Un autre Ă©chantillon d’argile de dĂ©cantation Ă©ch. 639, prĂ©levĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la galerie, montre en frottis de nombreux agrĂ©gats de sols rouges ferrugineux de 200 Ă  300 mm Ă  structure porphyrique. Chaque grain est constituĂ© par des particules d’argile, de fer et de quartz, noyĂ©es dans un plasma argilo-ferrugineux. On observe aussi des quartz dont certains sont trĂšs altĂ©rĂ©s fig. 8 E. Figure 8 – Le remplissage de crue Ă  niveau charbonneux de Daxiadong district de Panxian, Guizhou. 8 A-B coupe transversale ; 8 C augite aciculaire x 400, LPNA Ă©chantillon 643 dĂ©pĂŽt argileux laminaire supĂ©rieur ; 8 D quartz bipyramidĂ© trĂšs altĂ©rĂ© Ă  golfes de corrosion incrustĂ©s d’oxyde de fer x 400, LPNA Ă©chantillon 647 argile de fentes de dessication ; 8 E exemple de quartz arrondi et usĂ© par l’altĂ©ration pĂ©dologique x 400, LPNA Ă©chantillon 639 argile de dĂ©cantation. 35Le niveau Ă  charbons de bois, situĂ© vers 30-40 cm de profondeur, correspond Ă  une phase rĂ©cente de dĂ©forestation et brĂ»lis. Il s’agit probablement de l’enregistrement de la phase 1978-1980 marquant la rĂ©forme agraire de Deng Xiao Ping. L’étude des minĂ©raux en grains de la fraction sableuse de la sĂ©quence supĂ©rieure et des argiles de dĂ©cantation montre des minĂ©raux divers. Certains quartz prĂ©sentent des faciĂšs trĂšs altĂ©rĂ©s golfes de corrosion tapissĂ©s d’hydroxyde de fer ou usure rĂ©guliĂšre par altĂ©ration fig. 8 E. Ces indices tĂ©moignent du remaniement de trĂšs anciennes altĂ©rites qui ont digĂ©rĂ© les anciennes couvertures de roches non carbonatĂ©es. La prĂ©sence d’augite aciculaire tĂ©moigne du rĂŽle de la couverture volcanique d’Emeishan. 36Ces altĂ©rites sont issues essentiellement de l’altĂ©ration d’anciennes couvertures non carbonatĂ©es du PalĂ©ozoĂŻque et du Trias. Ces couvertures meubles, support nourricier de l’agriculture, rĂ©sultent donc d’une longue Ă©volution gĂ©ochimique remontant au Tertiaire 65 millions d’annĂ©es. La disparition climato-anthropique des sols en terrains karstiques, via la dĂ©forestation, reprĂ©sente donc une perte irrĂ©mĂ©diable Ă  l’échelle humaine. Les districts tests de Puding et de Panxian et les politiques d’amĂ©nagement 37Le gouvernement central, relayĂ© par les gouvernements provinciaux et des districts, est conscient de l’état dĂ©sastreux de l’environnement de la Chine intĂ©rieure. Aussi, des panneaux dans les villages essaient-ils de sensibiliser l’opinion publique sur le besoin de replanter des arbres pour protĂ©ger les sols et amoindrir l’effet des crues. Comme les bassins en amont ne peuvent plus retenir les altĂ©rites, les grands fleuves exhaussent leur lit dans leur partie aval. Aussi les crues deviennent-elles dĂ©sastreuses, illustrĂ©es par les inondations du YangtsĂ© en aoĂ»t 1998. Panxian, un district sĂ©vĂšrement dĂ©forestĂ© 38Avec une superficie de 4 056 km2 et une altitude moyenne de 1 806 m, le district de Panxian est l’un des plus vastes et des plus Ă©levĂ©s du Guizhou. Il est constituĂ© Ă  59 % de terrains karstiques 2 389 km2. La population est de 974 000 habitants soit une densitĂ© Ă  240 hab./km2. La rĂ©partition des terres montre une dĂ©forestation trĂšs sĂ©vĂšre avec un taux forestier de 6,9 % fig. 9. MalgrĂ© le relief escarpĂ©, les terres arables reprĂ©sentent 36,1 %, mais Ă  cause de la mauvaise qualitĂ© des terroirs, on observe seulement 3,8 % de cultures et 32,3 % de jachĂšres. Les terrains pastoraux et les reliefs rocailleux couvrent la majoritĂ© des surfaces 55,5 %. Les amĂ©nagements des versants sont variĂ©s. Dans les pĂ©lites rouges du Permien infĂ©rieur, l’absence de pierres oblige les paysans Ă  construire des terrasses sans mur, mĂȘme sur des pentes allant de 40 Ă  55°. En zone calcaire, une politique pour la construction de nouveaux murs de pierre est encouragĂ©e. 39Le district est dĂ©coupĂ© en 37 communes et 746 villages. L’exemple de la commune rurale de Lemin fig. 3, situĂ©e Ă  la frontiĂšre Guizhou/Yunnan, est caractĂ©ristique. D’une superficie de 135 km2 pour une population de 43 987 habitants en 2000 41 035 habitants en 1995, la densitĂ© est passĂ©e de 304 hab./km2 en 1995 Ă  326 hab./km2 en 2000. Un plan de lutte contre la pauvretĂ© a Ă©tĂ© lancĂ© Ă  l’échelle de la commune. Partant d’un seuil de pauvretĂ© placĂ© Ă  500 yuans/an, il y avait 27 % de paysans pauvres en 1995. En 1995, la production agricole totale Ă©tait de 10 206 t, soit 249 kg/hab. Si l’on ajoute la production du charbon, le revenu brut annuel Ă©tait de 668 yuans/hab., ce qui reste faible. Du fait du taux de croissance de la population de 13,4 ‰, le problĂšme de la surpopulation rurale se pose en raison de la pauvretĂ© de nombreux terroirs karstiques Ă©rodĂ©s Ă  faible rendement agricole. Figure 9 – RĂ©partition des terres en Chine chiffres de Y. Cai, 1990, traduits en diagramme, dans la province du Guizhou et dans les districts de Panxian et de Puding chiffres du Government of Guizhou Province, 1996, traduits en diagramme. Le district de Puding, une zone test pour l’étude de l’érosion des sols 40SituĂ© juste Ă  l’ouest d’Anshun fig. 3, le district de Puding 1 091,6 km2 prĂ©sente une densitĂ© de plus de 330 hab./km2, trĂšs supĂ©rieure Ă  la moyenne du Guizhou 204 hab./km2. Les terrains karstiques couvrent 86 % du territoire, pour une altitude moyenne de 1 360 m entre 1 042 et 1 848 m. Dans ce contexte gĂ©ographique difficile, la destruction des terres arables depuis 1958 atteint ici un taux record de 61 % de sorte que ce district est devenu une zone test pour l’étude de l’érosion des sols et des techniques de sauvegarde du milieu, dont la reforestation est la prioritĂ©. Le district dispose d’un Institut de Recherche AppliquĂ©e sur le Karst – spĂ©cialisĂ© dans l’analyse des ressources hydrokarstiques – et d’une station expĂ©rimentale sur l’environnement. 41Le diagramme de la rĂ©partition des terres fig. 9 fait apparaĂźtre un taux forestier trĂšs faible de 8,6 % 94 km2. Les terres arables 31 % dĂ©passent la moyenne de la province 21 % en raison de la forte population qui a utilisĂ© au maximum les ressources possibles ; ces terres portent des cultures 10 % et des jachĂšres 21 %, ce qui prouve leur pauvretĂ© et la nĂ©cessitĂ© d’une rotation importante des cultures. Les terrains pastoraux 31,3 % et les terrains rocailleux et escarpĂ©s 22,8 % totalisent plus de 54 % de la superficie. 42Le gouvernement local a Ă©tabli une carte fig. 10 du diagnostic de l’état de dĂ©gradation des ressources forestiĂšres et pĂ©dologiques en utilisant une gradation qualitative dĂ©gradation faible, moyenne, forte, extrĂȘme. La majoritĂ© de la dĂ©gradation se situe dans la fourchette moyenne Ă  forte. Sept zones prĂ©sentent une dĂ©gradation trĂšs forte Ă  extrĂȘme. Cette dĂ©tĂ©rioration du milieu apparaĂźt spatialement sous la forme d’une marqueterie, ce qui s’explique par un relief Ă  cĂŽnes karstiques et ouvalas. 43La figure 10 indique les types d’amĂ©nagements nĂ©cessaires et en cours en fonction des zones dĂ©gradĂ©es reforestation, plantations d’arbres fruitiers, sauvegarde des prairies, protection des forĂȘts parcs. Sont aussi prĂ©vus des barrages et canaux pour l’irrigation, un amĂ©nagement des riviĂšres digues et des pentes terrasses de culture, construction de murs de pierre financĂ©s par le gouvernement de Beijing et par le district de Puding, les paysans fournissant la main-d’Ɠuvre. La conservation de l’environnement les sols tout particuliĂšrement se fonde sur la protection des ressources naturelles des buttes karstiques selon trois axes le chapeau des buttes est reforestĂ© ; la ceinture est destinĂ©e aux arbres fruitiers pĂȘchers, pommiers, bananiers, etc. ; la base irriguĂ©e et amĂ©nagĂ©e en terrasses sert Ă  la culture du riz. Figure 10 – État de dĂ©gradation des sols dans le district de Puding Gouvernment de Puding, 1998. 44Il existe une rĂšgle en Chine ne plus crĂ©er de terrasses de culture quand la pente dĂ©passe 25° espace rĂ©servĂ© Ă  la reforestation. Mais cette rĂšgle n’est pas respectĂ©e dans les montagnes du Guizhou car il existe un conflit entre la politique de reforestation menĂ©e par l’administration et le besoin impĂ©rieux pour les paysans de conquĂ©rir les derniĂšres terres encore libres situĂ©es sur les versants les plus raides. 45Une zone expĂ©rimentale d’étude de l’environnement a Ă©tĂ© créée Ă  20 km Ă  l’est de Puding. Elle mesurait 333 ha en 1998, mais devrait concerner Ă  terme plus de 3 000 ha. La construction de nouveaux murs de pierre et des reboisements sur les pentes sont prĂ©vus. Sur une mĂȘme butte karstique, des essais expĂ©rimentaux sont effectuĂ©s un demi cĂŽne est plantĂ© d’arbres tandis que l’autre continue Ă  ĂȘtre cultivĂ© en maĂŻs entre les dents de pierre. En raison de la faiblesse du personnel 11 en 1998, mais 18 auparavant, le respect des rĂšgles est confiĂ© en grande partie aux paysans. Ces recherches et ces tentatives vont dans la bonne direction, mais elles sont encore insuffisantes dans l’ensemble du Guizhou et du territoire chinois. 46La crise de l’environnement dans le Guizhou est due Ă  l’homme. La destruction massive des forĂȘts chinoises, spĂ©cialement au cours du xxe siĂšcle, a accentuĂ© la vitesse du ruissellement et par consĂ©quent l’ampleur des crues de saison estivale. Elle a modifiĂ© Ă©galement les Ă©quilibres environnementaux. En outre, la conjonction des facteurs climato-anthropiques dĂ©forestation et Ă©rosion des sols et dĂ©mographique surpopulation est Ă  l’origine d’un processus dramatique la baisse de la superficie des terres arables disponibles par habitant. Cette derniĂšre est passĂ©e de 0,2 ha/hab. en 1946 Ă  0,15 ha en 1960, puis 0,1 ha aujourd’hui et mĂȘme 0,08 ha si l’on exclut les terres arables sur des pentes de plus de 25°. La province se singularise par de faibles performances Ă©conomiques la productivitĂ© par actif est trĂšs loin de la moyenne chinoise en gĂ©nĂ©ral, elle est de plus de 40 % infĂ©rieure ; Bureau d’État des Statistiques, annĂ©e 2002. Ces chiffres soulignent la fragilitĂ© de l’agriculture du Guizhou avec un environnement gravement endommagĂ© et une densitĂ© rurale de plus de 200 hab./km2, le Guizhou n’est plus en mesure de nourrir sa population sans apport extĂ©rieur. La production provinciale est d’environ 9 millions de tonnes de cĂ©rĂ©ales riz, blĂ© et maĂŻs en 2000, soit 249 kg de cĂ©rĂ©ales par personne et par an. Or on considĂšre que 360 kg de cĂ©rĂ©ales/an sont nĂ©cessaires. La population urbaine du Guizhou ne peut donc pas ĂȘtre nourrie car les produits Ă  vendre dans les familles rurales sont rares, hormis le tabac, sans intĂ©rĂȘt pour l’alimentation Dan, 2005. 47Les solutions sont connues une baisse de la natalitĂ© croissance naturelle 13,06 ‰ ; fĂ©conditĂ© 2,5 enfants par femme, dans le Guizhou en 2000, la reforestation de 1999 Ă  2003 692 580 ha ont Ă©tĂ© reboisĂ©s, dont 341 826 ha sur des parcelles cultivĂ©es en pente, la protection des sols murs de soutĂšnement ; Vanara et Maire, 2004, une augmentation du rendement agricole utilisation des OGM, la plantation d’essences arborĂ©es Ă  croissance rapide pour subvenir au besoin de combustible 1,33 million ha sont concernĂ©s, des importations, l’augmentation du niveau de vie
 PĂ©kin capitale politique du pays, la deuxiĂšme ville de Chine et la huitiĂšme mĂ©tropole du monde. Si les tempĂ©ratures estivales prĂ©sentent une relative uniformitĂ© sur la majeure partie du pays, les hivers en revanche se caractĂ©risent par de trĂšs forts Ă©carts thermiques entre le nord et le sud du pays. Viennent ensuite, toujours avec leur agglomĂ©ration, Tianjin, avant-port de PĂ©kin
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Ces croquis sont proposĂ©s dans le cadre d'un apprentissage basĂ© sur une progression du collĂšge jusqu'en exercices sont choisis dans le strict respect du programme 2019 en les croquis prĂ©sentĂ©s sont conformes aux directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale que vous pouvez lire sur le Pdf officiel, tĂ©lĂ©chargeable en cliquant sur le lien ci-dessous 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ© Sujet La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastesCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 – La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©- dans le programme de gĂ©ographie des classes de PremiĂšre, il est mentionnĂ© " le thĂšme 1 invite Ă  montrer comment les mĂ©tropoles influencent et polarisent un espace plus ou moins vaste. La mĂ©tropolisation doit aussi ĂȘtre abordĂ©e comme un facteur majeur de renforcement des polaritĂ©s urbaines et des inĂ©galitĂ©s territoriales Ă  toutes les Ă©chelles, entre les mĂ©tropoles elles-mĂȘmes mais aussi entre les espaces urbains qui la de cas possible La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastes."DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©tropolisation au BrĂ©sil dynamiques et contrastes ».Plus...ThĂšme 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©Sujet La mĂ©galopole amĂ©ricaine des synergies mĂ©tropolitaines Ce croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 – La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ© - dans le programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre , il est mentionnĂ© " le thĂšme 1 invite Ă  montrer comment les mĂ©tropoles influencent et polarisent un espace plus ou moins vaste. La mĂ©tropolisation doit aussi ĂȘtre abordĂ©e comme un facteur majeur de renforcement des polaritĂ©s urbaines et des inĂ©galitĂ©s territoriales Ă  toutes les Ă©chelles, entre les mĂ©tropoles elles-mĂȘmes mais aussi entre les espaces urbains qui la de cas possible La mĂ©galopole du Nord-Est des Etats-Unis de Boston Ă  Washington des synergies mĂ©tropolitaines »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©galopole amĂ©ricaine des synergies mĂ©tropolitaines ».Plus...ThĂšme 1 La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©Sujet La mĂ©tropolisation en France Croquis de gĂ©ographie Ă  partir d'un texteCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 1 - La mĂ©tropolisation un processus mondial diffĂ©renciĂ©- du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© La France la mĂ©tropolisation et ses mĂ©tropolisation renforce le poids de Paris ville primatiale et recompose les dynamiques urbaines. L’importance et l’attractivitĂ© des mĂ©tropoles rĂ©gionales, mĂ©tropolitaines et ultramarines tendent Ă  se renforcer, mais de façon diffĂ©renciĂ©e, de mĂȘme que la concurrence qu’elles se livrent.[
] En changeant d’échelle, la question spĂ©cifique sur la France permet d’inflĂ©chir la problĂ©matique en s’intĂ©ressant aux dynamiques territoriales engendrĂ©es par la mĂ©tropolisation sur l’ensemble des espaces urbains. Le processus de concentration des activitĂ©s de commandement et des emplois les plus qualifiĂ©s fait ressortir un nombre restreint de mĂ©tropoles, qui prĂ©sentent par ailleurs des profils trĂšs diversifiĂ©s. La mĂ©tropolisation renforce la macrocĂ©phalie parisienne, tout en confĂ©rant Ă  la mĂ©tropole parisienne une fonction d’interface entre la France et le monde.[
] Une douzaine de mĂ©tropoles rĂ©gionales identifiĂ©es dans la liste des repĂšres spatiaux Ă  maĂźtriser constitue le second niveau du systĂšme urbain français. Elles se caractĂ©risent par un poids dĂ©mographique, culturel et Ă©conomique important, mais aussi par une compĂ©titivitĂ© accrue dans la mesure oĂč elles possĂšdent chacune un pouvoir d’attraction et de diffusion qui leur est propre. »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La mĂ©tropolisation en France »Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet Les investissements chinois dans l'espace africainCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 - Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© A l'Ă©chelle mondiale, les logiques et dynamiques des principaux espaces et acteurs de production de richesses se recomposent. 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Cela se traduit par des flux d’échanges matĂ©riels et immatĂ©riels toujours plus importants .Les chaĂźnes et les rĂ©seaux de production sont, dans une large mesure, organisĂ©s par les entreprises internationales [...]Étude de cas possible Les investissements chinois en Afrique la recomposition des acteurs et espaces de la production aux Ă©chelles rĂ©gionales et mondiales».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les investissements chinois dans l'espace africain ».Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet La Silicon Valley un systĂšme productif de la haute technologieCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 - Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© A l'Ă©chelle mondiale, les logiques et dynamiques des principaux espaces et acteurs de production de richesses se recomposent. Les espaces productifs majeurs sont divers et plus ou moins spĂ©cialisĂ©s. [...]Les processus de production s’organisent en chaĂźnes de valeur ajoutĂ©e Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles. Cela se traduit par des flux d’échanges matĂ©riels et immatĂ©riels toujours plus importants .Les chaĂźnes et les rĂ©seaux de production sont, dans une large mesure, organisĂ©s par les entreprises internationales [...]Étude de cas possible La Silicon Valley un espace productif intĂ©grĂ© de l’échelle locale Ă  l’échelle mondiale».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© La Silicon Valley un systĂšme productif de la haute technologie».Plus...ThĂšme 2 Une diversification des espaces et des acteurs de la productionSujet Les mutations des systĂšmes productifs industriels en FranceCroquis de gĂ©ographie Ă  partir d'un texteCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 2 – Une diversification des espaces et des acteurs de la production - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les systĂšmes productifs de la France mĂ©tropolitaine et ultramarine s’inscrivent dans cette dynamique de la mondialisation. [...]C’est un processus sĂ©lectif qui valorise les compĂ©tences locales, la qualitĂ© des infrastructures, le potentiel de recherche et de dĂ©veloppement, la densitĂ© des rĂ©seaux sociaux et entrepreneuriaux, la rĂ©activitĂ© des sous-traitants et des fournisseurs. Se placer Ă  l’échelle de la France permet d’apprĂ©hender Ă  une Ă©chelle autre la diversification des espaces et des acteurs de la production, en considĂ©rant les systĂšmes productifs.[...] L’étude des systĂšmes productifs français dans un tel contexte souligne les rĂ©seaux et les synergies d’acteurs qui font systĂšmes Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles de l’échelle mondiale Ă  l’échelle locale et identifie leurs ancrages dans des territoires particuliers, mettant en Ă©vidence la diversitĂ© et les spĂ©cificitĂ©s des systĂšmes productifs français.»DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les mutations des systĂšmes productifs industriels en France »Plus...ThĂšme 3 Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ© ou fragmentation ?Sujet En Inde, des espaces ruraux fragmentĂ©sCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 3 – Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ©s ou fragmentation ? - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les recompositions des espaces ruraux dans le monde sont marquĂ©es par le paradoxe de liens de plus en plus Ă©troits avec les espaces urbains et l’affirmation de spĂ©cificitĂ©s rurales [...] Globalement, la part des agriculteurs diminue au sein des populations rurales. Toutefois, l’agriculture reste structurante pour certains espaces ruraux [...] la multifonctionnalitĂ© des espaces ruraux s’affirme de maniĂšre inĂ©gale par l’importance croissante, en plus de la fonction agricole, de fonctions rĂ©sidentielle, industrielle, environnementale ou touristique, contribuant tout Ă  la fois Ă  diversifier et Ă  fragiliser ces espaces. Cette multifonctionnalitĂ© et cette fragmentation expliquent en partie la conflictualitĂ© accrue dans ces espaces autour d’enjeux divers, notamment fonciers accaparement des terres, conflits d’usage...».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© En Inde, des espaces ruraux fragmentĂ©s».ThĂšme 3 Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ© ou fragmentation ?Sujet Les mutations des espaces ruraux dans l'Île de la RĂ©unionCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 3 – Les espaces ruraux multifonctionnalitĂ©s ou fragmentation ? - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© Les recompositions des espaces ruraux dans le monde sont marquĂ©es par le paradoxe de liens de plus en plus Ă©troits avec les espaces urbains et l’affirmation de spĂ©cificitĂ©s rurales [...] Globalement, la part des agriculteurs diminue au sein des populations rurales. Toutefois, l’agriculture reste structurante pour certains espaces ruraux [...] la multifonctionnalitĂ© des espaces ruraux s’affirme de maniĂšre inĂ©gale par l’importance croissante, en plus de la fonction agricole, de fonctions rĂ©sidentielle, industrielle, environnementale ou touristique, contribuant tout Ă  la fois Ă  diversifier et Ă  fragiliser ces espaces. Cette multifonctionnalitĂ© et cette fragmentation expliquent en partie la conflictualitĂ© accrue dans ces espaces autour d’enjeux divers, notamment fonciers accaparement des terres, conflits d’usage...».DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les mutations des espaces ruraux dans l'Île de la RĂ©union».ThĂšme 4 La Chine des recompositions spatiales multiplesSujet Les contrastes de dĂ©veloppement et de population en ChineCe croquis rĂ©pond aux exigences des directives de l'inspection gĂ©nĂ©rale puisque pour le thĂšme 4 – La Chine des recompositions spatiales multiples - du programme de gĂ©ographie des classes de 1Ăšre, il est mentionnĂ© La Chine est un pays oĂč les Ă©volutions dĂ©mographiques et les transitions urbaine, environnementale ou Ă©nergĂ©tique... engendrent de nombreux paradoxes et suscitent des recompositions spatiales spectaculaires. Les Ă©volutions dĂ©mographiques, les migrations des campagnes vers les villes, la surexploitation des ressources, la pollution, l’ouverture et l’insertion de plus en plus forte dans la mondialisation accentuent les contrastes territoriaux. Le professeur pourrait faire travailler la capacitĂ© exploiter les outils spĂ©cifiques Ă  la discipline » en faisant analyser aux Ă©lĂšves des cartes de la Chine construites avec des indicateurs diffĂ©rents. Chaque carte permettrait de rĂ©pondre d’une maniĂšre un peu diffĂ©rente Ă  la problĂ©matique des effets sur le territoire chinois des choix de dĂ©veloppement et de l’intĂ©gration Ă  la mondialisation. Confronter ensuite les dĂ©coupages rĂ©gionaux induits par les diffĂ©rentes cartes permettrait aux Ă©lĂšves de travailler la capacitĂ© construire une argumentation gĂ©ographique » tout en aboutissant Ă  la mise en Ă©vidence des dynamiques spatiales et des lignes de force du territoire chinois l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des situations provinciales malgrĂ© une domination des rĂ©gions littorales.». Question DĂ©veloppement et inĂ©galitĂ©s. »DĂšs lors, nous pouvons proposer un croquis intitulĂ© Les contrastes de dĂ©veloppement et de population en Chine».Pour dĂ©couvrir d'autres croquis de gĂ©ographie des anciens programmes des classes du secondaire, cliquez sur le bouton "Plus..." Plus.. Cettedichotomie entre la Chine de l'est et la Chine de l'ouest, Une maniĂšre de thĂ©matiser en quelque sorte des cartes en relief. Source : Human settlement and regional development in the context of climate change : A Cartes-Russie Carte du monde 307 Plus grand pays du monde par sa superficie – voir les cartes de la Russie ci dessous -, avec un territoire qui s’étend de l’Asie du Nord Ă  l’Europe de l’Est. L’ocĂ©an Arctique borde la Russie au nord et le Pacifique Ă  l’est. Le pays possĂšde Ă©galement une courte cĂŽte sur la mer Baltique au nord-ouest. Enclave de la Russie, 
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Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. ReprĂ©senter la Terre pose de gros soucis de gĂ©omĂ©trie ici une des propositions de solution la projection de Fuller ; alors quand s'y rajoute le contexte politique, la carte devient problĂ©matique. De mĂȘme que pour tout document historique, la carte est un outil auquel on attribue des vertus de transparence et d'objectivitĂ© mais qui souvent cache un point de vue subjectif. En premier lieu du point de vue purement technique une carte est une reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ© construite selon l'une des 200 combinaisons possibles de projections qui passent par plusieurs opĂ©rations mathĂ©matiques pour transformer une sphĂšre en plan. De plus, la carte Ă©tant une simplification de cette rĂ©alitĂ©, toute reprĂ©sentation du monde implique des choix tant qu'aux informations supprimĂ©es et celles gardĂ©es car sinon elle serait illisible. Cela diffĂšre selon le point de vue du crĂ©ateur car toute carte rĂ©pond Ă  un enjeu. Une carte doit donc ĂȘtre lue avec prudence afin de bien identifier les atouts, les inconvĂ©nients et les particularitĂ©s du point de vue. Chaque carte est donc centrĂ©e sur un point, bien reprĂ©sentatif du point de vue de l'auteur, d'une simple volontĂ© de mettre son pays au centre du monde, comme la carte australienne, montrant un monde inversĂ© et centrĂ© sur l'Ăźle, jusqu'Ă  servir une propagande nationaliste, comme les cartes de la RĂ©publique populaire de Chine incluant TaĂŻwan[1]. Nous dĂ©taillerons donc dans ce cours les diffĂ©rents problĂšmes posĂ©s aux cartographes dans leur travail de rĂ©alisation et les diffĂ©rentes maniĂšres de reprĂ©senter l'espace. » Comment aboutit-on Ă  la crĂ©ation d'une carte du monde ? Quelle reprĂ©sentation ?[modifier modifier le wikicode] Pour reprĂ©senter la surface de la Terre simplement et avec un minimum d’erreur, la solution consisterait Ă  dessiner les contours des continents sur un ellipsoĂŻde de rĂ©volution. Pour simplifier le problĂšme, il est possible de nĂ©gliger le faible aplatissement de la Terre 1/298,25. La reprĂ©sentation des contours des continents sur une sphĂšre est ainsi courante et il existe des globes terrestres » de toutes tailles. Ce mode de reprĂ©sentation est tout Ă  fait adaptĂ© aux petites Ă©chelles mais il est inadaptĂ© pour aborder les grandes Ă©chelles ou la cartographie dĂ©taillĂ©e ou encore lorsque la reprĂ©sentation de la Terre doit ĂȘtre insĂ©rĂ©e dans un texte. La carte[modifier modifier le wikicode] La seule façon efficace qui reste possible est la reprĂ©sentation plane la carte. La carte est donc le modĂšle de reprĂ©sentation le plus courant du monde. Mais, par dĂ©finition, une carte est fausse, car il est impossible de reprĂ©senter avec exactitude la surface d'une sphĂšre en trois dimensions sur un plan en deux dimensions. Toute carte est donc une reprĂ©sentation dĂ©formĂ©e de la rĂ©alitĂ©. Exemples de dĂ©formations comparaison Mercator/Peters Projection de Mercator avec indicatrix de Tissot. Projection de Peters avec indicatrix de Tissot. Comparaison des surfaces de l'Australie et du Groenland ; sur une Mercator, ils font la mĂȘme taille... C'est pourquoi il existe un nombre infini de cartes prĂ©sentant tous des avantages et des inconvĂ©nients. La projection[modifier modifier le wikicode] Les trois types de projection classiques cylindrique, conique et azimutale. Une projection cartographique est un systĂšme de correspondance entre les points de la surface d'un astre et leur reprĂ©sentation sur une carte. Le problĂšme est que comme la Terre est ronde plus ou moins un globe aplati aux pĂŽles et avec du relief, on ne peut la reprĂ©senter Ă  plat qu'en la dĂ©formant. Ces dĂ©formations sont visibles quand on compare deux projections diffĂ©rentes, ou quand on utilise les indicateurs de Tissot. Certaines projections privilĂ©gient la conservation des surfaces elles sont dites projections Ă©quivalentes » celle de Peters par exemple, d'autres la conservation des angles projections conformes » celle de Mercator par exemple. Les projections azimutales[modifier modifier le wikicode] Projection azimutale gnomonique. Cette famille de transformations est caractĂ©risĂ©e par trois paramĂštres les deux premiers donnent l’orientation de la normale au plan de projection passant par le centre de la Terre latitude, longitude, le troisiĂšme donne l’échelle de la reprĂ©sentation. La surface de projection est un plan tangent ou sĂ©cant Ă  la sphĂšre. L’orientation de la normale du plan peut ĂȘtre quelconque mais en gĂ©nĂ©ral ces projections sont choisies pour reprĂ©senter les rĂ©gions polaires. Les projections azimutales Aitoff 1889 azimutale Ă©quatoriale. Postel 1581 azimutale polaire. La dĂ©formation est minimale au pĂŽle et s’accroĂźt lorsqu’on s’en Ă©loigne. Sur cette reprĂ©sentation, le deuxiĂšme hĂ©misphĂšre est enroulĂ© » autour du premier. La projection n’est ni conforme ni Ă©quivalente. Les projections coniques[modifier modifier le wikicode] Cette famille de projections est caractĂ©risĂ©e par au moins trois paramĂštres la longitude de rĂ©fĂ©rence, la latitude du centre de la carte et l’échelle. La surface de projection est un cĂŽne tangent Ă  la sphĂšre, certaines transformations autorisent que le cĂŽne soit sĂ©cant et dans ce cas deux paramĂštres supplĂ©mentaires sont nĂ©cessaires les latitudes des parallĂšles d’intersection. Les projections coniques peuvent ĂȘtre conformes ou Ă©quivalentes. La dĂ©formation est constante sur une latitude donnĂ©e. Les cartes de l’IGN sont rĂ©alisĂ©es avec une projection conique de Lambertplus prĂ©cisĂ©ment quatre projections correspondant aux quatre zones Lambert. On retrouve dans ce groupe la projection Ă©quidistante et celle d’Albers. Les projections coniques Lambert 1778 conique. Les paramĂštres utilisĂ©s ici sont ceux de la projection Lambert II Ă©tendue utilisĂ©e en France. La projection est conforme et presque Ă©quivalente autour de la latitude de rĂ©fĂ©rence. Ailleurs, la dĂ©formation s’accroĂźt. Cette projection est utilisĂ©e pour les grandes Ă©chelles. Hassler 1820 polyconique. Les projections cylindriques[modifier modifier le wikicode] Cette famille de projections est la plus variĂ©e. La surface de projection est un cylindre tangent ou sĂ©cant Ă  la sphĂšre. Le nombre de paramĂštres nĂ©cessaires est variable. Un seul suffit pour la projection de Mercator l’échelle, il en faut quatre pour la projection de Mercator oblique longitude et latitude du centre de projection, Ă©chelle et azimut. La projection de Mercator est la plus utilisĂ©e. L’utilisation des images des satellites Ă  dĂ©filement dont le plan orbital ne contient pas l’axe des pĂŽles dans les SIG et le souci de reprĂ©senter le mieux possible la continuitĂ© des rĂ©gions polaires et des latitudes moyennes ont conduit Ă  autoriser la modification de la position de l’axe du cylindre de projection. On obtient la projection cylindrique oblique. L’axe du cylindre peut tourner autour de l’axe des pĂŽles. La derniĂšre variante utilise un cylindre dont l’axe est perpendiculaire Ă  l’axe des pĂŽles, on parle de projection transverse. Pour limiter les dĂ©formations, la projection est subdivisĂ©e en zones correspondant Ă  la rotation progressive de l’axe du cylindre autour de l’axe des pĂŽles. La plus usitĂ©e est la projection UTM Universal Transverse Mercator qui divise la Terre en 60 zones. Les projections cylindriques Mercator 1569Cette reprĂ©sentation usuelle a Ă©tĂ© Ă©tendue ici vers les hautes latitudes pour illustrer l’augmentation de la taille des surfaces des latitudes moyennes et Ă©levĂ©es. Cette reprĂ©sentation est conforme. Behrmann 1910. Miller 1942. Gall-Peters 1974 cette projection prĂ©sente le mĂȘme aspect que la projection de Mercator avec laquelle on peut la comparer, mais elle est Ă©quivalente, les tailles relatives des continents sont exactes. Les pseudo-cylindriques Gauss–KrĂŒger 1822. Ecker IV 1906. Ecker VI 1906. D'autres projections[modifier modifier le wikicode] Il existe enfin une multitude d’autres systĂšmes de reprĂ©sentation créés pour des besoins particuliers et qui exploitent les propriĂ©tĂ©s de certaines transformations mathĂ©matiques ou projections. La projection polyconique est la juxtaposition d’une sĂ©rie de projections coniques pour minimiser la dĂ©formation latitudinale. La projection de Mollweide et la projection sinusoĂŻdale minimisent la dĂ©formation en permettant la discontinuitĂ© des surfaces projetĂ©es. Autres projections Stabius-Werner 1500 cordiforme. Stabius 1515 orthographique. Collignon 1865. Peirce 1879. Van der Grinten 1904. GĂłrski 1997. Le choix de la projection[modifier modifier le wikicode] Les projections sont donc diverses et variĂ©es dans leur utilitĂ© et leurs utilisations. En sciences de la Terre, les donnĂ©es de gĂ©ophysique sont majoritairement reprĂ©sentĂ©es sur des projections de Mercator pour des raisons historiques car ce type de projection Ă©tait traditionnellement utilisĂ© pour les cartes marines. Les premiĂšres donnĂ©es gĂ©ophysiques venant de la mer ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©es en utilisant le systĂšme cartographique disponible sur les navires. Les projections coniques sont conformes et ont l’avantage de prĂ©senter une faible dĂ©formation des surfaces entre les parallĂšles de rĂ©fĂ©rence ; elles sont souvent utilisĂ©es pour les cartes Ă  petite Ă©chelle. L’émergence des SIG systĂšmes d'informations gĂ©ographiques laisse maintenant un plus large choix du type de projection dans lequel on souhaite prĂ©senter des donnĂ©es et il devient crucial de choisir le bon type de reprĂ©sentation pour pouvoir observer le phĂ©nomĂšne que l’on Ă©tudie. Mais la projection n’est pas le seul paramĂštre qui varie. L'Ă©chelle[modifier modifier le wikicode] L'Ă©chelle cartographique est le rapport entre la rĂ©alitĂ© et sa reprĂ©sentation la carte Elle dĂ©signe donc la hauteur » de la carte, soit, le niveau de dĂ©tails qu'elle prĂ©sente. Par exemple sur une feuille au format A4, pour reprĂ©senter un canton on va utiliser l'Ă©chelle 1/25 000 1 cm sur la carte reprĂ©sente 25 000 cm dans la rĂ©alitĂ©, soit 250 m, pour reprĂ©senter la France mĂ©tropolitaine on va passer Ă  l'Ă©chelle 1/10 000 000 1 cm sur la carte reprĂ©sente 10 000 000 cm dans la rĂ©alitĂ©, soit 100 km et pour couvrir tout la planĂšte on va avoir recours Ă  l'Ă©chelle 1/100 000 000 1 cm sur la carte reprĂ©sente 100 000 000 cm en vrai, soit 1 000 km. En changeant d'Ă©chelle, on va perdre ou gagner beaucoup d'informations ; Le choix de l'Ă©chelle est donc important selon l’utilisation qu'on projette de faire de cette carte. NB l'Ă©chelle 1/100 000 000 est dite petite Ă©chelle », tandis que le 1/25 000 est dite grande Ă©chelle » 1/100 000 000 = 0,00000001 donne effectivement un plus petit nombre que 1/25 000 = 0,00004. Jorge Luis Borges a eu l’idĂ©e de la carte absolue en termes de prĂ©cision il suffit de la faire Ă  l'Ă©chelle 1/1. Les difficultĂ©s de sa rĂ©alisation ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par Umberto Eco`de façon trĂšs pince-sans-rire[2]. Del rigor en la ciencia[3] En aquel Imperio, el Arte de la CartografĂ­a logrĂł tal PerfecciĂłn que el Mapa de una sola Provincia ocupaba toda una Ciudad, y el Mapa del Imperio, toda una Provincia. Con el tiempo, estos Mapas Desmesurados no satisficieron y los Colegios de CartĂłgrafos levantaron un Mapa del Imperio, que tenĂ­a el Tamaño del Imperio y coincidĂ­a puntualmente con Ă©l. Menos Adictas al Estudio de la CartografĂ­a, las Generaciones Siguientes entendieron que ese dilatado Mapa era InĂștil y no sin Impiedad lo entregaron a las Inclemencias del Sol y los Inviernos. En los Desiertos del Oeste perduran despedazadas Ruinas del Mapa, habitadas por Animales y por Mendigos; en todo el PaĂ­s no hay otra reliquia de las Disciplinas GeogrĂĄficas. Jorge Luis Borges, Historia universal de la infamia, Editorial Tor, 1935. la bonne rĂ©fĂ©rence est El Hacedor, 1961 De la rigueur de la science [...] En cet Empire, l'Art de la Cartographie fut poussĂ© Ă  une telle Perfection que la Carte d'une seule Province occupait toute une Ville et la Carte de l'Empire toute une province. Avec le temps, ces Cartes DĂ©mesurĂ©es cessĂšrent de donner satisfaction et les CollĂšges des Cartographes levĂšrent une Carte de l'Empire qui avait le Format de l'Empire et qui coĂŻncidait avec lui, point par point. Moins passionnĂ©es pour l'Étude de la Cartographie, les GĂ©nĂ©rations Suivantes rĂ©flĂ©chirent que cette Carte DilatĂ©e Ă©tait inutile et, non sans impiĂ©tĂ©, ils l'abandonnĂšrent Ă  l'InclĂ©mence du Soleil et des Hivers. Dans les dĂ©serts de l'Ouest, subsistent des Ruines trĂšs abĂźmĂ©es de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. Dans tout le Pays, il n'y a plus d'autres trace des Disciplines GĂ©ographiques. » Viajes de Varones Prudentes de SuĂĄrez Miranda, livre IV, chap. XIV, LĂ©rida, 1658. Jorge Luis Borges, L'auteur MusĂ©e, Editions Gallimard, 1965 Traduction par Jean Pierre BernĂšs, Roger Caillois et Nestor Ibarra. En gĂ©nĂ©ral, l'Ă©chelle est reprĂ©sentĂ©e par une rĂšgle sur la carte. Mais, du fait de la dĂ©formation de la projection, l'Ă©chelle n’est pas la mĂȘme en tout point de la carte. La rĂšgle reprĂ©sentative est donc fausse. Pour palier ce problĂšme, des rĂšgles variables sont parfois reprĂ©sentĂ©es, mais elles restent approximatives. Le problĂšme du temps[modifier modifier le wikicode] La Terre n’est pas stable ; sa surface est en continuelle Ă©volution, que ce soit dans sa forme physique dĂ©forestation, montĂ©e des eaux, volcanisme, etc. ou humaine urbanisation, dĂ©placements de frontiĂšres, Ă©paves, etc.. Trois exemples la dĂ©couverte de l’Île sans nom Ă  l'entrĂ©e de l'estuaire de la Gironde en 2009, l'indĂ©pendance du Soudan du Sud en 2011, ou l’adhĂ©sion de la Croatie Ă  l'Union europĂ©enne en juillet 2013. Une carte Ă©tant une reprĂ©sentation de la Terre Ă  un instant fixe, elle est donc presque immĂ©diatement pĂ©rimĂ©e et doit ĂȘtre mise Ă  jour rĂ©guliĂšrement. Question de points de vue[modifier modifier le wikicode] Une carte Ă©tant une simplification de la rĂ©alitĂ©, toute reprĂ©sentation du monde implique des choix tant qu'aux information supprimĂ©es et celles gardĂ©es. Ceci diffĂšre selon le point de vue du crĂ©ateur. Toute carte est donc subjective et doit ĂȘtre lue avec avec prudence afin de bien identifier les atouts, les inconvĂ©nients, et les particularitĂ© du point de vue. Chaque carte est centrĂ©e sur un point, bien reprĂ©sentatif du point de vue de l'auteur. Ainsi, mĂȘme si les planisphĂšres sont souvent centrĂ©s sur le mĂ©ridien de Greenwich pour des raisons pratiques ocĂ©an Pacifique sur les bords du planisphĂšre, l'orientation diffĂšre selon les pays. PlanisphĂšre australien le sud en haut et centrĂ© sur l'OcĂ©anie. Le choix de l'Ă©chelle et de la lĂ©gende est aussi trĂšs subjectif et certains aspects peuvent ĂȘtre influencĂ©s par des enjeux politiques, voir idĂ©ologiques. Multiplier les reprĂ©sentations plutĂŽt que rechercher l'idĂ©al Il n'y a donc pas de bon planisphĂšre ! La carte normale » du monde, avec le nord en haut, l'Europe au centre, un dĂ©coupage continental et ocĂ©anique classique, ne peut plus ĂȘtre regardĂ©e que comme un objet historique, transitoire. À cette condition, elle garde tout son intĂ©rĂȘt. Mais la considĂ©rer comme allant de soi serait se soumettre Ă  un message subliminal dĂ©sormais obsolĂšte, Ă  savoir la construction du niveau mondial par l'histoire europĂ©enne. De ce fait, elle reste un planisphĂšre parmi d'autres, une image mondiale qui a jouĂ© un grand rĂŽle et dont l'hĂ©ritage est loin d’ĂȘtre effacĂ©. Elle ne peut cependant plus reprĂ©senter la norme Ă  partir de laquelle les autres figures du monde apparaĂźtraient comme des dĂ©formations. Se contenter d’en modifier le centre ne serait pas plus satisfaisant. [...] Google Earth nous donne bien l'image d'un monde littĂ©ralement global, quoique toujours avec le nord en haut Ă  l'ouverture du programme ; [...] Plus que toute autre carte, le planisphĂšre ne peut ĂȘtre une photographie du monde. Il en est nĂ©cessairement une interprĂ©tation. Christian Grataloup, ReprĂ©senter le monde, Paris, La Documentation photographique, n° 8084, 2011, 62 p., ISSN 0419-5361, p. 16. Choix d'un mĂ©ridien d'origine[modifier modifier le wikicode] Un mĂ©ridien d'origine est le mĂ©ridien servant de rĂ©fĂ©rence pour la longitude, d'oĂč son indication sur les cartes comme le 0° de longitude. Le choix de ce mĂ©ridien est une convention, discutable par dĂ©finition, sur laquelle on va souvent centrer les cartes. Plusieurs mĂ©ridiens ont Ă©tĂ© choisi comme origine, essentiellement en raison du nationalisme dans l'AntiquitĂ©, les auteurs grecs utilisaient souvent le mĂ©ridien d'Alexandrie PlolĂ©mĂ©e a pris lui les Ăźles des Bienheureux ; au Moyen Âge, les cartes sont centrĂ©s sur JĂ©rusalem ou La Mecque ; au XVIe siĂšcle, les Portugais choisissent celui de Terceira une Ăźle des Açores, Mercator plaça le sien sur l'Ăźle de Fuerteventura aux Canaries, tandis que les Espagnols celui de TolĂšde en Espagne ; au XVIIe, les gĂ©ographes français prennent le mĂ©ridien de l'Ăźle de Fer une Ăźle des Canaries comme rĂ©fĂ©rence ; aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, le mĂ©ridien de Paris passant par l’Observatoire affronte le mĂ©ridien de Greenwich passant par l’observatoire de la banlieue de Londres, et de façon plus marginale les mĂ©ridiens du dĂ©troit de BĂ©ring, de Washington, de Bruxelles, de Rome, de Copenhague, de Saint-PĂ©tersbourg ou de Kyoto ; en 1884, lors de la confĂ©rence de Washington, 22 États choisissent le mĂ©ridien de Greenwich mais refus temporaire de la France et du BrĂ©sil. Articles connexes CoordonnĂ©es gĂ©ographiques et MĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence de l'IERS. Choix d'une projection[modifier modifier le wikicode] Une carte n'a pas forcĂ©ment le nord orientĂ© vers le haut, car il n'y a ni haut ni bas dans l'espace. On peut donc tout aussi bien l'orienter le sud en haut ce qu'a fait un Australien, ou bien vers l'est ce qu'on faisait au Moyen Âge. De mĂȘme, on peut faire le choix de centrer la carte sur un mĂ©ridien plutĂŽt qu'un autre. Tous ces choix arbitraires sont considĂ©rĂ©s comme des conventions, mais indique le point de vue de l'auteur. On peut illustrer ce principe par trois exemples le planisphĂšre classique, orientĂ© le nord en haut et centrĂ© sur le mĂ©ridien de Greenwich met ainsi l'Europe au centre du monde et en haut, ce qui n’est pas un hasard. Le choix de l'Australien McArthur en 1979[4] est une rĂ©action de rejet de la primautĂ© europĂ©enne, avec une carte du monde oĂč le sud est en haut carte inversĂ©e et l’ensemble centrĂ© sur l'OcĂ©anie ainsi, l'Australie est en haut, au milieu. la projection du Chinois Xiaoguang[5] met la Chine au centre du monde. Il s'agit de la carte officielle chinoise, Ă  mettre en parallĂšle avec la traduction du nom du pays ZhƍngguĂł l' Empire du Milieu ». PlanisphĂšre centrĂ© sur les AmĂ©riques ici une projection de Gall. Carte soviĂ©tique de 1928, centrĂ©e sur le mĂ©ridien 170° E. Projection de McArthur 1979, le sud en haut et centrĂ©e sur l'OcĂ©anie. Choix des figurĂ©s[modifier modifier le wikicode] Article connexe GĂ©nĂ©ralisation cartographique. Le choix des Ă©lĂ©ments y compris la forme, la taille et la couleur de ces figurĂ©s indiquĂ©s sur la carte est trĂšs subjectif, dĂ©terminĂ©s par les positions politiques et culturelles de l'auteur. Pour une carte indiquant les frontiĂšres, on est trĂšs vite obligĂ© de prendre partie dans les conflits. Quelques exemples le Sahara occidental essentiellement le Maroc depuis 1976 ne pas le reprĂ©senter c’est se fĂącher avec les Sahraouis, le reprĂ©senter ferait grincer les dents des Marocains ; le Haut-Karabakh disputĂ© entre l'AzerbaĂŻdjan et l'ArmĂ©nie ; la RĂ©publique turque de Chypre du Nord Chypre vs Turquie ; l'Abkhazie et l'OssĂ©tie du Sud GĂ©orgie vs Russie ; le Kosovo Union europĂ©enne vs Serbie ; la Palestine n’est pas reconnu comme un État par 69 membres de l'ONU et IsraĂ«l par 21 autres membres ; l'Ăźle de TaĂŻwan RĂ©publique de Chine vs RĂ©publique populaire de Chine ; etc. Un autre sujet de discordes nationalistes est le choix des toponymes les noms de lieux. Deux exemples les mĂȘmes Ăźles de l'ocĂ©an Atlantique sud s'appellent les Falkland pour les Britanniques, les Malouines pour les Français et les Malvinas pour les Argentins rapport Ă  la guerre des Malouines en 1982 ; la mer qui sĂ©pare la CorĂ©e du Japon s’appelle la mer de l'Est » selon les CorĂ©ens ou la mer du Japon » selon les Japonais sachant que la CorĂ©e a Ă©tĂ© une colonie japonaise ? Dresser une simple carte se transforme donc en champs de bataille. Une solution est de s'aligner sur les choix rĂ©alisĂ©s par un État par exemple la France reconnait l'indĂ©pendance du Sahara occidental, du Kosovo, de la Palestine et l’existence d'une enclave armĂ©nienne au Haut-Karabakh, mais pas l'autonomie de l'Abkhazie, de l'OssĂ©tie du Sud ni mĂȘme l'indĂ©pendance de TaĂŻwan et de Chypre du Nord. De mĂȘme, les cartes cubaines ne reconnaissent pas l’existence de la base Ă©tatsunienne de Guantanamo, ou bien les cartes indiennes et pakistanaises annexent chacune Ă  leur territoire le Cachemire qu’ils se disputent. La gĂ©odĂ©sie[modifier modifier le wikicode] GĂ©oĂŻde carte des anomalies du champ de gravitĂ© terrestre, rĂ©alisĂ©e par la NIMA et la NASA en 1996 EGM96. Article connexe GĂ©odĂ©sie. Un planisphĂšre n’est pas une reprĂ©sentation fidĂšle de la planĂšte, elle est forcĂ©ment dĂ©formĂ©e la seule solution est la cartographie en trois dimensions. Comme la Terre n’est pas une sphĂšre parfaite elle a des reliefs de +8 848 Ă  -11 034 mĂštres et elle est aplatie aux pĂŽles[6] d'environ 20 km, on a donc adoptĂ© une sphĂ©roĂŻde » une forme gĂ©omĂ©trique vaguement sphĂ©rique le gĂ©oĂŻde. Cet gĂ©oĂŻde est dĂ©fini comme une surface Ă©quipotentielle de pesanteur », servant de rĂ©fĂ©rence pour l'altimĂ©trie et la gravimĂ©trie. Comme la mer suit presque Ă  cause des effets des courants, des vents et des marĂ©es parfaitement le gĂ©oĂŻde, c’est aussi la surface moyenne des ocĂ©ans[7]. Pour les applications pratiques telles que les systĂšmes gĂ©odĂ©siques par exemple le GPS qui utilise le WGS 84, on prĂ©fĂšre utiliser un ellipsoĂŻde, qui a l'avantage d’ĂȘtre plus rĂ©gulier mais qui s'Ă©loigne un peu de la gĂ©oĂŻde d'oĂč la marge d'erreur des GPS et du RGF en termes d'altitude. Enjeux des cartes[modifier modifier le wikicode] Tout au long de l’époque moderne, la carte a Ă©tĂ© un instrument de pouvoir, qu’il soit Ă©conomique, politique ou militaire. Ces diffĂ©rents aspects se combinent au moment de l’essor du commerce maritime au XIIIe siĂšcle ; pour les monarchies espagnole et portugaise la cartographie relĂšve du secret d’État. Sur terre, la carte permet la dĂ©limitation, l’appropriation territoriale - y compris en annexant par le dessin des territoires revendiquĂ©s - et de l’inventaire des richesses disponibles, en surface, ou souterraines cartes gĂ©ologiques. L’usage militaire devient prĂ©gnant au XIXe siĂšcle, en particulier avec les progrĂšs de l’artillerie qui supposent de voir » l’ennemi derriĂšre les reliefs, et de localiser prĂ©cisĂ©ment les objectifs ; c’est ce mĂȘme usage militaire qui pousse Ă  dissimuler certaines informations. Au XXe siĂšcle, le contrĂŽle sur les cartes Ă©chappe progressivement au pouvoir politique ; l’aviation, les satellites d’observation, rendent inefficaces les tentatives de dissimulation. L’informatique, couplĂ©e aux rĂ©seaux de diffusion sur l’Internet dĂ©multiplie la capacitĂ© Ă  produire des cartes et rend celles-ci accessibles au plus grand nombre. Le pouvoir des cartes » subsiste toutefois dans la capacitĂ© qu’elles ont Ă  dĂ©livrer un message et appelle un nĂ©cessaire recul critique de la part du lecteur. Influence des cartes[modifier modifier le wikicode] Une carte peut rĂ©pondre Ă  des objectifs diffĂ©rents rendre compte, donner Ă  voir cartes de localisation, cartes routiĂšres Ă  priori neutres, mais qui dĂ©pendent toujours de choix de reprĂ©sentation, montrer, mettre en Ă©vidence, c’est-Ă -dire orienter le regard sur l’espace reprĂ©sentĂ©e dans le sens voulu par son auteur en utilisant le panel des techniques cartographiques. La carte a Ă©galement une action sur les discours sur le monde car elle livre ou suggĂšre une vision. Elle exerce de ce fait une influence sur le lecteur et l'utilisateur qu’elle cherche Ă  convaincre, et plus exceptionnellement Ă  tromper par omission ou fausses indications. Notes et rĂ©fĂ©rences[modifier modifier le wikicode] ↑ ↑ Umberto Eco, De l'impossibilitĂ© de construire la carte 1 1 de l'empire » dans Comment voyager avec un saumon nouveaux pastiches et postiches, Paris, B. Grasset, 1998, 270 p., ISBN 2-246-46711-X, p. 229-238. ↑ Viajes de Varones Prudentes », sur Atelier de Recherche et de CrĂ©ation, École supĂ©rieure d'art des PyrĂ©nĂ©es, Pau. ↑ Stuart McArthur, de l'universitĂ© de Melbourne, Universal Corrective World Map. ↑ Hao Xiaoguang, de l'institut de gĂ©odĂ©sie et gĂ©ophysique de Wuhan. ↑ La thĂ©orie de l'aplatissement de la terre aux pĂŽles est avancĂ© la premiĂšre fois par Picard en 1671 et reprise par Newton en 1687, avant d’ĂȘtre dĂ©montrĂ©e lors des expĂ©ditions gĂ©odĂ©siques françaises au XVIIIe siĂšcle en Laponie et au PĂ©rou. ↑ Christophe Vigny, Cours de magistĂšre sur les champs de gravitĂ© », sur

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\n\ncarte du relief de la chine
Français: Carte de la Chine durant la pĂ©riode des Trois royaumes, vers 260. Date: 2 October 2016: Source: This file was derived from: Eastern China blank relief map.svg: Auteur : Kanguole: Author: Zunkir: Licensing . I, the copyright holder of this work, hereby publish it under the following license: This file is licensed under the Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International L’évolution des modes de reprĂ©sentations cartographiques utilisĂ©s par les Hommes depuis l’AntiquitĂ© apporte un Ă©clairage sur la connaissance et la maĂźtrise du territoire qui est le leur, ainsi que sur la technicitĂ© de leurs instruments de mesures. Elle permet aussi de mesurer les enjeux successifs portĂ©s sur les cartes et les difficultĂ©s ou rĂ©sistances qui leur sont liĂ©es. 1. Les grands enjeux de la reprĂ©sentation du monde a. S'approprier l'espace Le but premier des cartes a Ă©tĂ© de figurer l’espace et de se l’approprier en le dĂ©limitant. Les premiĂšres cartes sont Ă  ce sujet rĂ©vĂ©latrices car elles sont centrĂ©es sur les lieux de vie, le monde connu. Avec l’essor du commerce, des Ă©changes et des rĂ©cits, puis des moyens de transports, ce monde connu s’est Ă©tendu progressivement Ă  la Terre entiĂšre, au-delĂ  des ocĂ©ans. Avec les satellites et la performance de nouveaux outils, cet espace s’est ensuite encore Ă©tendu aux fonds sous-marins, aux hauts-reliefs puis mĂȘme Ă  l’espace. b. Se dĂ©placer et se repĂ©rer Une fois dĂ©limitĂ© le monde connu, le rĂŽle des cartes s’est Ă©toffĂ© avec la reprĂ©sentation non plus seulement des Ă©lĂ©ments naturels mais ensuite des constructions et amĂ©nagements humains. Cette fonction des cartes a vu le jour sous l’empire romain avec la nĂ©cessitĂ© d’organiser un empire s’étendant sur tout le pourtour mĂ©diterranĂ©en et d’en harmoniser la gestion. Routes, villes principales et frontiĂšres sont ainsi dĂ©limitĂ©es. TĂ©moins d’une rĂ©elle appropriation des territoires, les cartes se voient dĂ©sormais affublĂ©es d’une fonction profondĂ©ment utilitariste, que ce soit les cartes terrestres ou marines, puis mĂȘme aĂ©riennes par la suite. Cette fonction prend tout son sens avec les Grandes DĂ©couvertes et la nĂ©cessitĂ©, pour les marins, de disposer de cartes fiables leur permettant de se repĂ©rer en pleine mer. Carte de l'OcĂ©an Pacifique reprĂ©sentant les cĂŽtes de la Californie Nouvelle Espagne et du Mexique, 1567 c. Expliquer le monde Au Moyen Ăąge, l’exactitude scientifique des cartes fut dĂ©laissĂ©e au profit du message biblique. La carte obĂ©issait alors Ă  un nouvel enjeu, celui d’expliquer un monde créé par Dieu. Elle devenait un objet symbolique reflĂ©tant la division tripartite du monde occidental trois continents pour les trois ordres de la sociĂ©tĂ© et un instrument de prosĂ©lytisme. L’hĂ©ritage scientifique grec ne fut prĂ©servĂ© que par la civilisation arabe. d. RĂ©pertorier les connaissances Avec l’affaiblissement du poids de l’Église, la dĂ©couverte du Nouveau Monde, le travail des savants, la redĂ©couverte des travaux des scientifiques grecs et la nĂ©cessitĂ© de disposer de cartes plus prĂ©cises, les cartographes continuĂšrent Ă  donner aux cartes une fonction pĂ©dagogique mais cette fois-ci dans un souci encyclopĂ©diste, qui connut son Ăąge d’or au siĂšcle des LumiĂšres. Les progrĂšs de l’imprimerie et la diffusion des connaissances entraĂźnĂšrent une multiplication des atlas tandis que l’utilisation dĂ©sormais rĂ©pandue d’instruments de mesure fiables rendait les relevĂ©s de plus en plus prĂ©cis et complets. CommandĂ©s par de riches mĂ©cĂšnes, ces condensĂ©s de savoirs prirent la forme de cartes ou de globes richement dĂ©corĂ©s, trĂŽnant dans les salons ou les bibliothĂšques. Ces cartes restaient l’apanage des puissants ou des reprĂ©sentants du pouvoir, tel les globes de Coronelli, avant de pĂ©nĂ©trer dans les classes et de servir d’outil quotidien d’enseignement sous la forme de cartes murales. Le globe cĂ©leste de Coronelli e. Un outil de gĂ©opolitique, les cartes du soldat Avec leur prĂ©cision grandissante, ces cartes firent l’objet d’un nouvel enjeu celui d’outil gĂ©opolitique et d’amĂ©nagement du territoire, Ă  des fins militaires dans un premier temps. Les frontiĂšres des États sont dĂ©sormais arrĂȘtĂ©es avec prĂ©cisions, des cartes et plans de villes ou de forteresses sont dressĂ©s afin de les dĂ©fendre. Colbert, ministre des finances de Louis XIV, en fait son cheval de bataille. À partir de la RĂ©volution, la crĂ©ation des dĂ©partements donna lieu Ă  un nouveau dĂ©coupage du territoire et donc Ă  de nouvelles cartes, de plus en plus fines et Ă  des Ă©chelles nouvelles. Les cartes d’état-major de NapolĂ©on en tĂ©moignent en relevant la topographie et en dĂ©terminant les sites stratĂ©giques. L’utilisation militaire de ces documents est dĂ©sormais courante et inaugure les premiĂšres cartes thĂ©matiques. f. Des cartes imaginaires DĂšs le Moyen Ăąge, des exemples connus de cartes imaginaires ont Ă©galement vu le jour. L’enjeu qui leur est attachĂ© diffĂšre quelque peu de ceux vus prĂ©cĂ©demment dans le sens oĂč ces cartes sont volontairement Ă©loignĂ©es de la rĂ©alitĂ© car elles cherchent Ă  reprĂ©senter un monde imaginaire, tout en rĂ©utilisant les codes et procĂ©dĂ©s de leurs Ă©poques respectives. Les enjeux sont alors variĂ©s philosophique, comme la carte de l’État idĂ©al de Thomas More nommĂ© Utopia voir ci-dessous ; symbolique, comme la carte de Tendre, un pays imaginaire, retraçant au 17e siĂšcle les diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie amoureuse ; littĂ©raire ou artistique, comme la Terre du Milieu de Tolkien au milieu du 20e siĂšcle. Vue de l'Ăźle de Utopie d'aprĂšs le livre de Thomas More, De optimo republicae statu deque nova insula Utopia. Gravure de Johann Froben, 1518 2. Des reprĂ©sentations multiples a. Une tĂąche impossible ? L’évolution des enjeux attachĂ©s aux cartes s’est faite au grĂ© de la levĂ©e progressive des difficultĂ©s et rĂ©sistances lors de leur Ă©laboration. La premiĂšre difficultĂ© fut levĂ©e avec l’extension du monde connu et la dĂ©couverte de nouveaux territoires. Mais il fallut ensuite dĂ©terminer le mode de reprĂ©sentation d’une terre sphĂ©rique sur une carte plane. Il est en effet impossible de figurer avec exactitude une surface sphĂ©rique, en trois dimensions, sur un plan qui n’en comporte que deux. Tout choix de reprĂ©sentation cartographique est forcĂ©ment arbitraire et donc imparfait. b. Une production imparfaite Diverses constructions gĂ©omĂ©triques, qu’on appelle projections », ont alors Ă©tĂ© proposĂ©es pour contourner la difficultĂ©. Les projections dites conformes conservent les angles et la forme des continents, tandis que les projections dites Ă©quivalentes prĂ©servent les superficies. L’autre difficultĂ© inhĂ©rente aux projections est le choix qui est fait du point autour duquel se construit la projection. Si l’Europe a souvent prĂ©valu comme centre du monde », notamment dans la projection de Mercator, ce mode de reprĂ©sentation n’en reste pas moins subjectif. La projection de Fuller, par un assemblage de 20 triangles, fait des terres Ă©mergĂ©es un continent unique flottant dans un seul ocĂ©an. La projection de Peters, quant Ă  elle, tente de prendre en compte la taille rĂ©elle des continents et fait davantage ressortir les pays du Sud. Les visions diffĂšrent donc selon les points de vue. c. Normes et codes le rĂŽle du gĂ©ographe Une autre rĂ©sistance propre Ă  la reprĂ©sentation cartographique rĂ©side dans le choix des figurĂ©s et des symboles utilisĂ©s. RĂ©pertoriĂ©s dans une lĂ©gende, ils servent Ă  comprendre les choix et les intentions du gĂ©ographe qui en est Ă  l’origine. Il peut s’agir de figurĂ©s, discutables par le fait qu’ils ne sont souvent pas Ă  la mĂȘme Ă©chelle que la carte routes, villes
, ou de dĂ©coupages gĂ©opolitiques ou culturels Europe physique, dĂ©limitation entre l’Europe et l’Asie
. Les choix du cartographe sont donc essentiels et notre vision du monde en dĂ©coule. d. Plusieurs lectures de l'espace-monde C’est prĂ©cisĂ©ment sur ce point que les rĂ©sistances sont les plus fortes la valeur des interprĂ©tations liĂ©es Ă  l’étude des cartes. Il est ainsi aisĂ© d’orienter l’analyse, de manipuler l’information ou de faire passer un message. Le choix de l’échelle, de la toponymie ou encore des couleurs peuvent influencer fortement et proposer une lecture plus gĂ©opolitique, Ă©conomique, idĂ©ologique ou systĂ©mique du monde. Par exemple, d’un monde coupĂ© en deux pendant la Guerre froide, nous sommes aujourd’hui passĂ©s Ă  un monde multipolaire dans lequel chaque pĂŽle tente de s’affirmer. e. Un monde dĂ©territorialisĂ© Le phĂ©nomĂšne de mondialisation, l’utilisation d’instruments sophistiquĂ©s et d’outils d’analyses perfectionnĂ©s ainsi que le traitement par informatique ont rendu le travail cartographique encore plus complexe en dĂ©matĂ©rialisant mĂȘme les territoires au profit de l’espace-temps, de notions Ă©conomiques, de flux en tout genre. Des cartes par anamorphose dĂ©forment ainsi volontairement les contours gĂ©ographiques pour mettre en relief des valeurs choisies temps de trajet entre deux points, Ă©carts de richesses, PIB
 Outils d’analyse dans un monde oĂč la communication se fait en temps rĂ©el, les cartes sont devenues des outils d’analyses thĂ©matiques scientifiques, forcĂ©ment discutables. L'essentiel Les enjeux liĂ©s aux reprĂ©sentations cartographiques ont Ă©tĂ© successifs et cumulatifs. Ils ont aujourd’hui fait des cartes des instruments de mesures et d’études scientifiques complexes toujours contestables car issus de choix arbitraires. Ces cartes, profondĂ©ment liĂ©es Ă  l’évolution des techniques et des sciences, servent dĂ©sormais de supports d’étude et de dĂ©monstration au cƓur de notre quotidien. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
Chine cartes gĂ©ographiques gratuites sur d-maps, cartes gĂ©ographiques muettes, cartes vierges, fonds de cartes haute dĂ©finition, formats GIF, PDF, CDR, SVG, WMF | Langue english français deutsch español italiano portuguĂȘs руссĐșĐžĐč äž­æ–‡ æ—„æœŹèȘž Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© à€čà€żà€‚à€Šà„€. Asie > Chine > Chine Chine Chine littorale

Sources et ressources La carte est disponible en ligne, au format image JPEG mais aussi Adobe Illustrator vectoriel, selon trois centrages sur les mĂ©ridiens 0°, 90°W et 150°E. Son utilisation est libre, elle a Ă©tĂ© placĂ©e dans le domaine public par son auteur, Tom Patterson du service cartographique des parcs nationaux des USA. La projection Equal-Earth a Ă©tĂ© mise au point Ă  partir de la projection Robinson par Bojan Ć avrič, Bernhard Jenny et Tom Patterson en 2018. Les donnĂ©es utilisĂ©es proviennent essentiellement du projet Natural Earth, une compilation de donnĂ©es mondiales libres. Introduction L’objet de ce post est de prĂ©senter la carte en elle-mĂȘme, mais aussi et surtout de focaliser l’attention sur quelques techniques de cartographie, de dessin cartographique, qui rendent cette carte plus agrĂ©able Ă  lire et globalement plus esthĂ©tique. Il s’agit ici, en effet, d’une carte dite “murale”, c’est Ă  dire destinĂ©e Ă  ĂȘtre imprimĂ©e en grand format pour ĂȘtre affichĂ©e, pour servir de rĂ©fĂ©rence accessible. Sa thĂ©matique est la description “politique” du globe, la prĂ©sentation des frontiĂšres dont celles disputĂ©es, ainsi qu’un grand nombre de toponymes. L’originalitĂ© de cette production tient avant tout dans la qualitĂ© du travail fourni, dans un contexte de totale libertĂ© la carte est librement rĂ©utilisable pas de licence, de droits pour la rĂ©utilisation, mais aussi modifiable, les donnĂ©es sont fournies et aisĂ©ment adaptables avec un logiciel de dessin InkScape pour rester dans le cadre du libre, par exemple. On va dĂ©tailler quelques remarques Ă  propos du fond, du contenu de cette carte, puis s’intĂ©resser plus longuement Ă  la forme, la façon dont sont dessinĂ©s certains Ă©lĂ©ments. Le fond classique mais diffĂ©rents Ă©lĂ©ments apportent de la profondeur L’information principale de la carte est naturellement la dĂ©limitation politique des pays. Sur ce point, les frontiĂšres sont tirĂ©es des donnĂ©es Natural Earth et de la carte politique de la CIA, ce qui produit une vision gĂ©opolitique parfois assez amĂ©ricaine la CrimĂ©e est neutre, Taiwan est chinois, l’Irak est unifiĂ©, etc. La reprĂ©sentation simplifiĂ©e du relief, via un ombrage dĂ©licat, apporte une certaine rugositĂ© aux rĂ©gions continentales, qui agit nettement pour renforcer la vraisemblance, le rĂ©alisme de la carte. Ainsi, la rĂ©gion du nord de la CordillĂšre des Andes est bien plus conforme Ă  la rĂ©alitĂ©. L’Équateur avec ou sans les Andes De façon moins visible, certains Ă©lĂ©ments gĂ©ographiques reprĂ©sentĂ©s sur cette carte sont Ă  relever – les rĂ©gions polaires couvertes de glaciers permanents du moins, on l’espĂšre sont munies d’un aplat blanc Ă©vocateur ; – les principales banquises sont dessinĂ©es, avec un bleu clair intermĂ©diaire entre le blanc du glacier et le bleu de l’ocĂ©an ; Avec ou sans les banquises en Antarctique – de toutes petites Ăźles et certains rĂ©cifs sont reprĂ©sentĂ©s, on suppose que leur rĂŽle gĂ©opolitique le justifie grande barriĂšre de corail, Ăźles Spratley ou Paracels. Mer de Chine du Sud des archipels d’importance stratĂ©gique Du point de vue des toponymes, la carte se caractĂ©rise par une trĂšs grande quantitĂ© d’informations – nombreuses villes, en plus des capitales ;– des sommets montagneux en quantitĂ© cf. le Chimborazo sur l’illustration des Andes ;– les principales chaĂźnes de montagnes sont nommĂ©es ;– les hydronymes ne sont pas de reste fleuves, grands lacs mais aussi golfes, dĂ©troits et mers ;– des variantes ou traductions de certains noms de lieux sont fournies Mumbai / Bombay, Rub’ Al Khali / Empty Quarter, Lac Nyasa / Malawi, etc..Ces toponymes sont gĂ©nĂ©ralement ceux utilisĂ©s localement, avec une translittĂ©ration dans l’alphabet latin si besoin et l’utilisation d’accents, Ă  la diffĂ©rence de certaines cartes amĂ©ricaines. Cependant, quelques fleuves gardent leur appellation anglais, comme le Rhin une traduction en français de la carte serait bienvenue, si cela tente les collĂšgues
. Les Antilles sont dĂ©taillĂ©es On peut noter aussi la prĂ©sence de nombreuses informations sur les liens gĂ©opolitiques entre mĂ©tropoles et territoires distants chaque Ăźle ou enclave est liĂ©e Ă  son pays par une mention trĂšs lisible, ce qui produit des effets de “remplissage” Ă©vidents, notamment dans l’Atlantique nord avec l’étiquetage extensif des Antilles ci-dessus. En ne gardant que les libellĂ©s, le monde est reconnaissable. L’impression gĂ©nĂ©rale donnĂ©e par la reprĂ©sentation de ces diffĂ©rentes informations est celle d’un globe connu, explorĂ© dans son intĂ©gralitĂ© et muni de repĂšres rĂ©guliers, mĂȘme dans les ocĂ©ans et les dĂ©serts, plein, en somme. On va voir que plusieurs techniques graphiques vont renforcer cette impression. La forme les astuces visuelles du cartographe Les techniques de reprĂ©sentations utilisĂ©es dans la carte Equal Earth sont nombreuses, parfois assez subtiles, et toujours efficaces. La description de celles qui ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es dans le fichier source vectoriel peut s’avĂ©rer pĂ©dagogique et Ă©clairer la production de cartes “politiques” en gĂ©nĂ©ral. Le choix de reprĂ©sentation qui est peut-ĂȘtre le plus Ă©vident consiste Ă  mettre en avant l’information principale de la carte, les frontiĂšres, par l’utilisation d’un dĂ©gradĂ© Ă  leur approche. Ainsi, l’intĂ©rieur des pays est clair et se fonce autour des frontiĂšres par un dĂ©gradĂ©, un renforcement de la couleur du pays conformĂ©ment Ă  la tradition des cartes politiques, les pays sont diffĂ©renciĂ©s par des teintes variĂ©es, peu intenses, dĂ©saturĂ©es. Ce dĂ©gradĂ© aux frontiĂšres est rĂ©alisĂ© via un “effet spĂ©cial” de dessin une lueur interne. Ainsi, la teinte de chaque pays se voit Ă©claircie Ă  partir des frontiĂšres par une lueur blanche, transparente. Par ailleurs, les frontiĂšres sont marquĂ©es par un trait gris Ă©pais, qui se voit superposĂ© des Ă©ventuelles riviĂšres ou lacs en bleu plus fin. Le trait de cĂŽte est, de mĂȘme, bleu et fin. DiffĂ©rentes Ă©paisseurs et couleurs pour les limites de pays et traits de cĂŽte Du cĂŽtĂ© maritime du trait de cĂŽte, de mĂȘme, un dĂ©gradĂ© rĂ©alisĂ© avec le mĂȘme effet de lueur interne permet de mettre en valeur les cĂŽtes et de faire ressortir, par contraste, les Ăźles et continents. Le dĂ©gradĂ© est ici plus long 0,3 pouces au lieu de 0,07 et effectuĂ© en mode de superposition “normal” au lieu de multiplicatif pour les frontiĂšres, cf. ci-dessous. Les cĂŽtes avant ou sans le dĂ©gradĂ© dans la Mer du Nord D’autres astuces graphiques, plus subtiles, ajoutent un peu plus de rĂ©alisme Ă  la carte. Ainsi, les fleuves prĂ©sentent une Ă©paisseur croissante, pour Ă©voquer leur cours qui va en s’élargissant, ce qui correspond Ă  une exagĂ©ration importante Ă  cette Ă©chelle. Cf. le Gange ci-dessous. Les fleuves voient leur cours s’élargir progressivement Une sĂ©rie de modifications graphiques vise Ă  amĂ©liorer la lisibilitĂ© des nombreux libellĂ©s de texte de la carte. TrĂšs souvent, en effet, un libellĂ© va venir se superposer avec des frontiĂšres, des fleuves ou un trait de cĂŽte, ce qui va rendre le contour de ses lettres moins distinct. En cartographie d’édition, on corrige ce problĂšme par la rĂ©alisation de rĂ©serves, des zones tampons autour des lettres touchĂ©es. Ici, Tom Patterson a parfois Ă©tĂ© un peu plus loin en supprimant certains traits de cĂŽte. Suppression de certains traits de cĂŽte ici autour de et du D de Irelandpour amĂ©liorer la lisibilitĂ© Enfin, Ă  l’échelle de la carte entiĂšre, une mise en valeur supplĂ©mentaire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e via le graphisme en ajoutant des ombres sous l’ovale de la carte elle-mĂȘme et sous le cadre de lĂ©gende, pour les faire ressortir en relief. L’ombre principale de la carte est mĂȘme double, ce qui ajoute une profondeur supplĂ©mentaire, Ă©tagĂ©e. Les ombres de la carte et du cadre de lĂ©gende Un monde plein et profond En conclusion, on peut dire que la lisibilitĂ© de cette carte, malgrĂ© la grande quantitĂ© d’information contenue, ainsi que son attrait visuel, sont assurĂ©s par plusieurs techniques de reprĂ©sentation cartographique mises en place avec une grande maĂźtrise. Les informations sont prĂ©sentĂ©es, traitĂ©es graphiquement, selon leur importance la hiĂ©rarchie visuelle suit et Ă©voque la hiĂ©rarchie sĂ©mantique. La profondeur de certains traitements superpositions, transparences, dĂ©tails graphiques encourage une lecture progressive, en plus de la quantitĂ© et du pouvoir Ă©vocateur des lieux gĂ©ographiques reprĂ©sentĂ©s. La sĂ©miologie graphique utilisĂ©e est donc efficace. Seul le titre gĂ©nĂ©ral de la carte, un simple texte sans fioritures, apparaĂźt quelque peu dĂ©laissĂ©, dĂ©connectĂ© de la carte. Cependant, on peut aussi voir dans cette carte une opĂ©ration de valorisation et de diffusion de la “nouvelle” projection Equal Earth, des donnĂ©es Natural Earth, du savoir-faire de l’auteur
 donc la volontĂ© de rĂ©aliser une image sinon spectaculaire, du moins “exemplaire”, pĂ©dagogique, qui peut servir de dĂ©monstration, ce que semble confirmer la volontĂ© affichĂ©e d’en faire une carte murale. Est-ce que cet objectif peut avoir eu une influence sur le contenu de la carte et donc un effet sur les lecteurs ? L’image d’un monde connu, rĂ©fĂ©rencĂ©, voir “plein” Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment vient Ă  l’esprit, surtout dans une utilisation pĂ©dagogique. Les nombreuses Ăźles, leurs diffĂ©rentes appartenances gĂ©opolitiques, les contours des archipels, les lignes de repĂšres variĂ©es ont un net effet de remplissage, de quadrillage de l’espace vide que constituent normalement les ocĂ©ans. La prĂ©sence d’informations gĂ©ophysiques comme les pics montagneux, les pĂŽles magnĂ©tiques, l’ombrage du relief, renforcent cette impression. Les traits de cĂŽte et les frontiĂšres lissĂ©s, gĂ©nĂ©ralisĂ©s, les couleurs pastel, la typographie nette et simple, les bords arrondis de la lĂ©gende et le relief adoucis, produisent, de mĂȘme, l’évocation d’une certaine innocuitĂ©, d’un calme, qui est loin d’ĂȘtre rĂ©aliste dans certaines rĂ©gions, mais c’est le lot des cartes dites “politiques”.

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  • carte du relief de la chine