Cetunnel dans le dĂ©troit permettra de favoriser les Ă©changes commerciaux et l’influence europĂ©enne et nord-amĂ©ricaine sur le continent africain, fait savoirVoto en Blanco, prĂ©cisant que Washington compte sur le Maroc pour rĂ©aliser ce projet stratĂ©gique que soutiennent l’Espagne et le reste de l’Europe.Les États-Unis placent au cƓur de ce projet, le

/ Afrique Maroc PubliĂ© le 25/06/2017 - 0359ModifiĂ© le 25/06/2017 - 1322 Des candidats Ă  la migration au port de Tarifa, le 24 juin 2017. Marcos Moreno / AFP Samedi 24 juin, 224 migrants ont Ă©tĂ© recueillis en mer au large du dĂ©troit de Gibraltar, entre le Maroc et l'Espagne. Ils naviguaient Ă  bord de cinq embarcations chargĂ©es de plusieurs dizaines de passagers. Quelques subsahariens figurent parmi les migrants sauvĂ©s, mais la majoritĂ© est de nationalitĂ© marocaine et aurait quittĂ© la cĂŽte entre Tanger et Assilah. Une nouvelle migration constatĂ©e depuis plusieurs jours dĂ©jĂ . Depuis quelques jours ce sont de nouveaux migrants qui font l'actualitĂ© dans le dĂ©troit de Gibraltar des ressortissants marocains. Plusieurs dizaines ont Ă©tĂ© sauvĂ©s samedi aprĂšs avoir pris la mer entre Assilah et Tanger en direction de l'Espagne Ă  bord de grosses embarcations Ă  mouvement a pris de court les associations qui viennent en aide aux migrants comme Caminando Fronteras. MĂȘme les subsahariens nous ont fait part de leur Ă©tonnement de voir autant de Marocains prendre la mer », confie sa reprĂ©sentante Helana Maleno pour illustrer la surprise ces migrants, on trouve de jeunes hommes qui disent avoir fui la rĂ©pression dans le Rif, cette rĂ©gion du nord du Maroc secouĂ©e par des manifestations de contestation depuis plusieurs mois. Quatre Marocains qui ont rĂ©ussi Ă  gagner l'Espagne ont d'ailleurs dĂ©jĂ  demandĂ© l'asile en dĂ©nonçant les arrestations opĂ©rĂ©es dans les environs d'Al Hoceima ces derniĂšres Helena Maleno, la mĂ©tĂ©o clĂ©mente qui a prĂ©valu cette semaine a probablement Ă©tĂ© aussi un des dĂ©clencheurs de cette nouvelle vague d' l'Organisation internationale pour les migrations OIM, plus de 3 000 personnes ont atteint l'Espagne par la mer entre le 1er janvier et le 30 avril. Au moins 59 auraient pĂ©ri dans leur trajet.
LeCSTM de Tanger abrite un systÚme, dédié à la surveillance du trafic maritime dans la zone du Détroit de Gibraltar, zone connue par des conditions de navigation particuliÚrement contraignantes autant sur le plan de la densité du
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Port marocain dans le dĂ©troit de Gibraltar. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross TANGER Vous pouvez maintenant revenir au niveau en question et retrouver la suite des puzzles Solution Codycross Faune et Flore Groupe 173 Grille 4. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
LedĂ©troit de Gibraltar sous lequel pourrait ĂȘtre construit un tunnel reliant l’Espagne et le Maroc. La redynamisation du projet de liaison fixe via le dĂ©troit de Gibraltar a Ă©tĂ© au cƓur d’une rĂ©union par visioconfĂ©rence, mercredi 21 avril 2021, entre le ministre marocain de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l
La vedette fait rugir ses moteurs, la camĂ©ra thermique scrute la mer et la nuit dans le dĂ©troit de Gibraltar oĂč prospĂšrent les trafics, la police espagnole traque le haschich qui arrive du Maroc en Ă©normes minuit, les camĂ©ras et les radars qui surveillent la cĂŽte dĂ©tectent une embarcation suspecte. Le centre de contrĂŽle informe la Guardia civil au port d'Algesiras, Ă  l'extrĂȘme sud de l'Espagne."Ils cherchent sĂ»rement un endroit oĂč dĂ©barquer la marchandise", dit Jesus, un des policiers de garde qui tient Ă  protĂ©ger son anonymat. Ils sont trois Ă  sauter Ă  bord d'une vedette dotĂ©e de deux puissants moteurs de 300 chevaux, avant d'allumer une camĂ©ra le pilote, conduit debout, tendu, une main sur le gouvernail, l'autre sur le levier d'accĂ©lĂ©ration. Entre les lumiĂšres du port d'Algesiras et celles de l'enclave britannique de Gibraltar, le bateau vole Ă  la surface de l'eau, laissant un Ă©pais sillage d'Ă©cume."Braque le projecteur lĂ -bas", crie Jesus quand soudain ils localisent un canot pneumatique sans deux occupants, vĂȘtus de combinaisons de flottaison, ne rĂ©sistent pas. Mais Ă  bord, les agents ont beau balayer la surface de l'eau de leur projecteur, ils ne trouveront rien. La cargaison a probablement Ă©tĂ© jetĂ© Ă  l'eau. Cette fois, c'Ă©tait sans doute du tabac de les deux suspects et leur embarcation, la vedette rentre au parfois, les opĂ©rations se rĂ©vĂšlent plus violentes, et mĂȘme passer le haschich produit dans la chaĂźne du Rif nord du Maroc, les trafiquants utilisent des embarcations pneumatiques de 8 Ă  12 mĂštres de longueur, qui comptent jusqu'Ă  cinq moteurs et sont capables d'atteindre les 60 noeuds plus de 110 km/h.Leurs grandes organisations emploient une cinquantaine de personnes -pilotes, porteurs, chauffeurs, guetteurs- pour dĂ©barquer des cargaisons d'une ou deux tonnes, en ballots de 30 kg, explique Ă  l'AFP le lieutenant Pablo Cobo, chef de l'Ă©quipe chargĂ©e de la dĂ©linquance organisĂ©e et de la lutte antidrogue. Chaque kilo se revendra euros dans la rue, Poursuites mortelles -La police emploie aussi des hĂ©licoptĂšres pour "mieux poursuivre les embarcations et Ă©clairer la zone", dit M. appareils, Ă©quipĂ©s de flotteurs pour le cas oĂč ils toucheraient l'eau, volent au ras des vagues pour obliger, par le souffle des pales, la vedette en fuite Ă  changer de 9 aoĂ»t, une course-poursuite de ce type s'est achevĂ©e sur une plage de Gibraltar, suscitant des protestations de Londres contre l'entrĂ©e d'agents espagnols dans l'enclave disputĂ©e."Ce sont des situations Ă  risque, du fait de la vitesse, d'une mer mauvaise, des manoeuvres des trafiquants qui tentent d'Ă©peronner notre bateau", dit Antonio, un autre garde civil. Depuis peu, ils ont mĂȘme appris Ă  faire dĂ©coller leur bateau pour qu'il s'Ă©crase sur celui des arrive qu'ils lancent des objets contre le rotor de l'hĂ©licoptĂšre. Cela a causĂ© la chute d'un appareil et la mort d'un agent il y a quelques annĂ©es, rappelle JesĂșs. Des pilotes employĂ©s par les "narcos" ont aussi trouvĂ© la mort en mer, des jeunes hommes de 20 Ă  30 ans attirĂ©s par une paie de plusieurs milliers d'euros dans une zone Ă  40% de taux de chĂŽmage, un rapport de l'Observatoire europĂ©en des drogues et des toxicomanies, "au cours des derniĂšres dĂ©cennies, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur mondial de rĂ©sine de cannabis, ou haschich".La majeure partie de sa production passe en Europe, par le dĂ©troit de Gibraltar et le reste dĂ©barque sur les cĂŽtes 2013, l'Andalousie a saisi 262 des 319 tonnes de haschich confisquĂ©es en Espagne. Et en 2012, 73,7% des saisies de haschich en Europe avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en Espagne, selon le ministĂšre de l' au chat et Ă  la souris avec les policiers, les trafiquants surveillent les mouvements des patrouilles, s'aventurent sur des voies non navigables, et parfois, font sortir en mer des vedettes "leurres" sans aucune marchandise Ă  Ă©tĂ©, profitant des bonnes conditions maritimes, ils utilisent aussi des scooters des mers, plus difficiles Ă  dĂ©tecter. Quitte Ă  emmener par la mĂȘme occasion des passagers clandestins."Une moto peut transporter quatre ballots de cannabis et deux migrants", explique Jesus. "Quand ils arrivent Ă  terre, ce sont eux qui se chargent d'emmener la marchandise Ă  l'acheteur, pour payer ainsi leur passage".25/08/2015 141415 - Dans le dĂ©troit de Gibraltar Espagne AFP - Par Anna CUENCA - © 2015 AFP
Tanger– Les nageurs marocains Hassan Baraka, Samia Benchekroun et Fakhita Drissi ont traversĂ©, mercredi, le DĂ©troit de Gibraltar Ă  la nage en relais. Partis de Tarifa en Espagne avec une arrivĂ©e Ă  la plage de Dalia Ă  proximitĂ© du port Tanger Med, les nageurs marocains ont parcouru 15,3 Km en 4h 05min 45sec. DETROIT DE GIBRALTAR / MIGRANTS – L’Union EuropĂ©enne et le Royaume du Maroc se sont mis d’accord pour financer la construction d’un pont au niveau du DĂ©troit de Gibraltar afin de relier l’Europe et l’Afrique ce sera le “Viaduc de Gibraltar”. L’objectif consiste Ă  sĂ©curiser ce point de passage des migrants tout en crĂ©ant une liaison terrestre directe entre l’Europe occidentale et l’Afrique. Le viaduc de Gibraltar, long de 14km et dont la construction dĂ©butera en 2024, permettra de relier l’Europe au Maroc par voie terrestre en seulement 1/4h ! Le DĂ©troit de Gibraltar sĂ©pare l’Espagne du Maroc. Il s’agit du seul point de passage maritime entre l’ocĂ©an Atlantique et la mer MĂ©diterranĂ©e. Il est trĂšs frĂ©quentĂ© avec plus de navires qui le franchissent chaque annĂ©e. Mais le DĂ©troit de Gibraltar ne constitue pas qu’un point de passage maritime puisqu’il s’agit de la principale route utilisĂ©e par les migrants pour rejoindre l’Europe. Et pour cause, cette traversĂ©e en jet ski ou petit bateau Ă  moteur ne dure qu’une vingtaine de minutes et se prĂ©sente comme beaucoup moins dangereuse que le passage de la Libye Ă  l’Italie. Toutefois, de nombreux migrants meurent chaque semaine durant cette traversĂ©e, en raison d’embarcations prĂ©caires ou surchargĂ©es qui s’échouent, ou encore parce qu’ils tentent une traversĂ©e Ă  la nage Ă©puisante qui dure plus de 5 heures. C’est pourquoi l’Union EuropĂ©enne et le Royaume du Maroc ont trouvĂ© un accord, ce vendredi 4 mai 2018, afin de sĂ©curiser ce point de passage des migrants. Pour ce faire, la rĂ©flexion a rapidement abouti Ă  l’idĂ©e de crĂ©er un viaduc qui reliera Tarifa Espagne Ă  Eddalya Maroc, distantes de 14 km. Si les villes de Tarifa et Eddalya ont Ă©tĂ© choisies pour la construction de ce pont, c’est en raison de leur proximitĂ© gĂ©ographique il s’agit des 2 extrĂ©mitĂ©s les plus proches entre l’Espagne et le Maroc 14km seulement. D’ailleurs, Tarifa est le point d’arrivĂ©e EuropĂ©en plĂ©biscitĂ© par les migrants. La construction du “Viaduc de Gibraltar”, entre Tarifa et Eddalya, dĂ©butera dans le courant de l’annĂ©e 2024 si tout va bien. Le temps que les plans du projet, confiĂ©s au cĂ©lĂšbre cabinet d’architecte marocain “Siana-Naji”, soient dessinĂ©s et validĂ©s conjointement par l’Europe et le Maroc. GrĂące Ă  ce viaduc, l’Europe et le Maroc veulent sĂ©curiser les dĂ©placements des migrants, comme nous le confie Peter Kaulfe, directeur du cabinet des relations internationales de l’Union EuropĂ©enne “Le viaduc de Gibraltar vise Ă  permettre aux migrants d’arriver en Europe sans risquer leur vie. Ce viaduc permettra par ailleurs Ă  la police aux frontiĂšres espagnole de mieux contrĂŽler les flux de migrants en distinguant ceux qui pourront ĂȘtre acceptĂ©s sur le territoire EuropĂ©en de ceux qui devront ĂȘtre expulsĂ©s.” La construction de ce viaduc devrait durer 2 ans, avec un dĂ©but des travaux en 2024. Le coĂ»t total prĂ©visionnel de l’ouvrage s’élĂšve Ă  950 millions d’euros “Nous avons budgĂ©tisĂ© 950 millions d’euros pour la construction du viaduc de Gibraltar, la moitiĂ© Ă©tant financĂ©e par le Maroc et l’autre moitiĂ© par l’Union EuropĂ©enne. Nous souhaitons un pont fonctionnel qui se fonde dans son environnement. La dimension Ă©cologique de ce projet est essentielle, tout en ne perturbant nullement le trafic maritime” explique P. Kaulfe. Mais ce viaduc ne prĂ©sente pas qu’un intĂ©rĂȘt pour les migrants puisqu’il pourra ĂȘtre empruntĂ© par n’importe quel quidam “Ce viaduc sera composĂ© de 2 fois 2 voies de circulation sĂ©parĂ©es par un terre-plein central large de 15 mĂštres sur lequel passeront les piĂ©tons et cyclistes. Ainsi, on pourra rejoindre l’Afrique depuis l’Europe et vice-versa en seulement 1/4 heure environ avec un vĂ©hicule.” Si la traversĂ©e des piĂ©tons et cyclistes sur le viaduc de Gibraltar sera gratuite, le passage des vĂ©hicules motorisĂ©s sera quant Ă  lui payant “La dimension Ă©cologique du projet veut que la traversĂ©e soit gratuite pour les piĂ©tons et cyclistes. Toutefois, nous allons instaurer un pĂ©age, dont le montant dĂ©pendra du gabarit du vĂ©hicule, pour tous les vĂ©hicules motorisĂ©s.” Ce viaduc de Gibraltar, long de 14km entre l’Europe et l’Afrique, aura le mĂ©rite non seulement de sĂ©curiser les flux de migrants mais aussi de faciliter l’accĂšs de l’Europe Ă  l’Afrique en voiture en quelques minutes seulement. Toutefois, ce nouveau viaduc ne constituera pas le plus long pont d’Europe puisque le Pont Vasco de Gama, au Portugal mesure plus de 17km de long ! Les Ă©changes entre l’Europe et l’Afrique seront donc facilitĂ©s et l’économie du Maroc a des chances de connaĂźtre un fort dĂ©veloppement grĂące au futur viaduc de Gibraltar ! viaduc de Gibraltar verra le jour dĂšs 20242018-05-05T152519+0200ludovicInternationaleddalya,europe,gibraltar,maroc,tarifa,union europĂ©enne,viaduc,viaduc de gibraltarDETROIT DE GIBRALTAR / MIGRANTS - L'Union EuropĂ©enne et le Royaume du Maroc se sont mis d'accord pour financer la construction d'un pont au niveau du DĂ©troit de Gibraltar afin de relier l'Europe et l'Afrique ce sera le 'Viaduc de Gibraltar'. L'objectif consiste Ă  sĂ©curiser ce point de... lapinmalin25 Lesassauts sur les grillages de Ceuta et Melilla Ă  l’automne 2005 et le flux continu de migrants vers les Ăźles Canaries en 2006 (+574% par rapport Ă  2005) ont, par leur surmĂ©diatisation, dĂ©fini une nouvelle perception du phĂ©nomĂšne migratoire. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, le dĂ©troit de Gibraltar, marge naturelle de l’Europe, s’était affirmĂ© comme le point nodal, la Le dĂ©troit de Gibraltar, entre le nord du Maroc et le sud de l’Espagne principal chemin des migrants, constate l'ONU. Plus de 15 000 rĂ©fugiĂ©s ont fait cette traversĂ©e vers l'Europe depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, soit trois fois plus qu'en la principale "route" utilisĂ©e par les migrants pour rejoindre l'Europe le dĂ©troit de Gibraltar, situĂ© entre le nord du Maroc et la pointe sud de l’Espagne. Ils veulent ainsi Ă©viter le passage de la Libye Ă  l'Italie, trop dangereux et fatal Ă  plus de 2 700 personnes depuis le dĂ©but de l'annĂ©e. Le chiffre symbolique des 15 000 rĂ©fugiĂ©s ayant effectuĂ© la traversĂ©e du dĂ©troit de Gibraltar depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2017 a Ă©tĂ© franchi en novembre selon le HCR, l'agence des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s. C'est trois fois plus qu'en 2016 Ă  la mĂȘme pĂ©riode. DĂ©troit de Gibraltar, nouvelle route des migrants reportage de Benjamin Mathieu Ă©couter Nous sommes Ă  Tarifa, connue pour ses jolies plages, son centre-ville fortifiĂ© et son port. SituĂ©e Ă  la pointe sud de l'Espagne, cette petite ville tranquille de 18 000 habitants est bousculĂ©e depuis quelques mois par l'arrivĂ©e massive de migrants. Les cĂŽtes marocaines se trouvent de l'autre cĂŽtĂ© du dĂ©troit de Gibraltar, Ă  seulement 14 kilomĂštres. Adolfo Serrano est le responsable du centre de coordination des secours en mer de Tarifa, il gĂšre le trafic de toutes les cĂŽtes sud de l'Espagne. "Ce n’est pas de pire en pire par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre. En fait, c’est seulement cette annĂ©e que le phĂ©nomĂšne prend une trĂšs grande ampleur", constate-t-il. L'annĂ©e derniĂšre, ses Ă©quipes ont procĂ©dĂ© au sauvetage de 735 rĂ©fugiĂ©s. Cette annĂ©e, on approche des 7 000, soit 10 fois plus. Des traversĂ©es extrĂȘmement dangereuses, la taille des embarcations des migrants ne facilitant pas la tĂąche des secours. Ce n’est pas possible de dĂ©tecter les bateaux des migrants, car ils sont trop petits pour que notre radar les voie. Pour qu'on les aide, on nous appelle simplement avec un tĂ©lĂ©phone portable Adolfo Serrano, secours maritime de Tarifafranceinfo Mais les sauveteurs en mer ne sont pas les seuls Ă  faire face Ă  cet afflux massif, les professionnels du tourisme qui travaillent en mer, le sont aussi. Exemple, Salvador, la cinquantaine, bronzĂ© et costaud. Il possĂšde deux bateaux. Avec sa compagnie, Aventura Tarifa, il emmĂšne les touristes voir les baleines dans le dĂ©troit. Son quotidien a changĂ© depuis le dĂ©but de l'annĂ©e. "Tous les jours, des embarcations de tous types, des Zodiac, des barques arrivent avec parfois 50 personnes Ă  leur bord". Ces hommes, ces femmes, ces enfants, traversent le dĂ©troit avec tout ce qu'ils peuvent trouver du Zodiac, bateau pneumatique semi-rigide pouvant contenir 60 rĂ©fugiĂ©s jusqu'aux barques, et mĂȘme plus petit encore. "En ce moment, ils utilisent les jet-ski, ils montent Ă  trois dessus, ils mettent vingt minutes Ă  faire la traversĂ©e du Maroc Ă  Tarifa", remarque Salvador. Pour ceux qui rĂ©ussisent la traversĂ©e, les fortunes sont diverses. Les Marocains arrĂȘtĂ©s par la garde civile espagnole, sont sytĂ©matiquement renvoyĂ©s chez eux, les autres sont placĂ©s dans des centres d'internement pour quelques jours ou recueillis par des ONG comme la Croix-Rouge. Au centre Croza Roja de Algeciras, la grande ville portuaire d'Andalousie, Alain, un bĂ©nĂ©vole français s'occupe des rĂ©fugiĂ©s francophones. Parmi eux, NadĂšge, une Camerounaise de 35 ans et sa fille de 21 mois. Elles ont fait la traversĂ©e il y a tout juste quelques jours "Je suis passĂ©e par le NigĂ©ria, le Mali, par Tamanrasset, j'ai remontĂ© toute l'AlgĂ©rie. Au Maroc, j'ai Ă©tĂ© Ă  Fes", raconte NadĂšge. La mĂšre de famille a subi deux viols pendant son pĂ©riple. J'ai Ă©tĂ© violĂ©e au Mali et au dĂ©sert du Niger, on Ă©tait nombreux. On s'attaquait aux femmes et aux hommes qu'on violait par l'anus NadĂšge, migrante camerounaise franceinfo NadĂšge porte encore les stigmates de ses blessures. AprĂšs son viol, elle est battue par des policiers marocains en tentant d'entrer dans l'enclave espagnole de Ceuta. "On m'a tapĂ©e, on m'a cassĂ©e le genou, je suis maintenant infirme", se souvient-elle. NadĂšge a finalement Ă©tĂ© aidĂ©e par un Marocain qui a payĂ© son passage. Aujourd'hui, la femme de 35 ans est soulagĂ©e. Elle est accueillie dans un centre mĂšre-enfants, situĂ© Ă  Bilbao. Tous n'y parviennent pas. L'Agence des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s a recensĂ© 155 morts depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2017. Deux d'entre eux sont enterrĂ©s au cimetiĂšre de Tarifa avec cet Ă©pitaphe "Cadavre sans identification".
Desdeux cĂŽtĂ©s du dĂ©troit, plusieurs milliers de personnes (forces de l’ordre, soignants, bĂ©nĂ©voles) sont mobilisĂ©es pour assister les voyageurs sur les routes et dans les ports. Le Maroc
Selon le dĂ©compte de plusieurs ONG andalouses, entre 6 700 et 8 000 personnes sont mortes en tentant la traversĂ©e de la mer MĂ©diterranĂ©e entre le Maroc et l'Espagne, ces trois derniĂšres dĂ©cennies. Des tombes mais aussi des plaques Ă  la mĂ©moire de ces migrants morts en mer parsĂšment les cimetiĂšres qui bordent le dĂ©troit de Gibraltar. De Tarifa, on aperçoit facilement les cĂŽtes marocaines. En ce mois de juin, le vent souffle avec sa force et sa rĂ©gularitĂ© habituelle. Les voiles aux couleurs vives des kitesurf flottent dans un ciel d’un bleu intense. La petite ville situĂ©e tout au bout de la pĂ©ninsule ibĂ©rique a des allures de station balnĂ©aire. Mais ses habituĂ©s savent-ils que le vieux fort Ă  l’entrĂ©e du port est un centre de dĂ©tention pour les migrants entrĂ©s de façon irrĂ©guliĂšre sur le territoire espagnol ? Qui sait que c’est sur la plage de Los Lances, Ă  la pointe de la pĂ©ninsule, qu'en novembre 1988 le premier corps d’un migrant marocain a Ă©tĂ© rejetĂ© par la mer ? Une visite au petit cimetiĂšre sur les hauteurs de la ville offre un autre regard sur Tarifa. Les sĂ©pultures sont simples, blanches, fleuries et se logent dans des niches, comme bien souvent en Andalousie. Un seau d’eau Ă  la main, des habitants viennent enlever le sable et la poussiĂšre qui s'accumulent sur les tombes de leurs proches. En regardant vers les niches en hauteur, on dĂ©couvre les tombes d’hommes et de femmes qui ont perdu la vie en traversant le dĂ©troit dans la clandestinitĂ©. "Immigrant du Maroc, 7 mars 2001" quatre plaques funĂ©raires portent cette inscription. Un peu plus loin, deux autres portent la mĂȘme mention mais sont datĂ©es de 2009. Enfin, une simple plaque dĂ©posĂ©e dans une niche porte une inscription encore plus administrative "cadavre non identifiĂ©. 3Ăšme chambre du tribunal d’AlgĂ©siras. DĂ©cision provisoire 47/2017". En 2018, selon l’APDHA, 1064 personnes ont perdu la vie en tentant la courte mais pĂ©rilleuse traversĂ©e vers l’Europe. La plupart de ces victimes sont rapidement identifiĂ©es, car, lorsque se produit un naufrage, les survivants connaissent souvent l’identitĂ© de ceux qui n’ont pas rĂ©ussi Ă  gagner le rivage. Mais il y a aussi les anonymes, ceux dont les corps sont alors enterrĂ©s sans noms, en Espagne. En continuant la visite du cimetiĂšre de Tarifa, d’autres stĂšles attirent l’attention. Celles-ci portent des noms aux consonances peu espagnoles Esther Adawale, NigĂ©ria, 24 fĂ©vrier 2003. Hope Ibrahim, NigĂ©ria, 19 avril 2005. Yacouba KonĂ©, CĂŽte d’Ivoire, 17 avril 2013. Dans ces tombes reposent des migrants qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par la police judiciaire espagnole mais qui, pour diverses raisons, n’ont pas Ă©tĂ© rapatriĂ©s vers leurs pays d’origine. JosĂ© Maria Perez, un membre actif de la paroisse locale, raconte que ces tombes reçoivent les visites pĂ©riodiques de "chrĂ©tiens et de musulmans" et que "de l’autre cĂŽtĂ© du dĂ©troit, on connaĂźt l’existence de ces sĂ©pultures". Miguel Delgado, en charge de l’aide aux migrants Ă  l’archevĂȘchĂ© de Cadix dont dĂ©pend la commune de Tarifa, organise, lui, chaque 1er Novembre une cĂ©rĂ©monie ƓcumĂ©nique Ă  la mĂ©moire des immigrants morts dans les eaux du dĂ©troit. FidĂšle au message de l’église catholique sur le sujet des migrations, il rĂ©clame "un passage sĂ»r pour ceux qui veulent Ă©migrer en Europe et dont l’Europe a besoin". Pour sensibiliser ses paroissiens et l’opinion publique, chaque deuxiĂšme mercredi du mois, dans plusieurs villes de part et d’autres du dĂ©troit Cadix, Barbate, Tarifa, AlgĂ©siras, Ceuta, Tanger, TĂ©touan, Melila etc
 son association organise des "rondes du silence" qui rĂ©unissent des personnes de tous horizons derriĂšre un seul mot d’ordre "solidaritĂ© avec les immigrants". Chaque annĂ©e, pour la journĂ©e internationale des migrants, il se rend sur la plage de Tarifa pour une priĂšre publique qui rĂ©unit militants, habitants et parfois quelques surfeurs. A 25 kilomĂštres de Tarifa, dans le port de Barbate, l’apparition de corps de migrants sans vie sur les rivages n'est pas non plus inĂ©dite. Dans le cimetiĂšre, les mĂȘmes tombes blanches nichĂ©es sur les murs rĂ©vĂšlent les histoires des disparus du dĂ©troit. LĂ  aussi, des emplacements sont marquĂ©s par un simple numĂ©ro ou une mention "inconnu", ainsi qu’une date. Les plus anciennes de ces tombes de migrants anonymes datent de 2002, les plus rĂ©centes de 2019. LĂ  encore, des corps non identifiĂ©s. Et une plaque Ă  la mĂ©moire "des victimes du dĂ©troit". Mais dans une des allĂ©es, une tombe se distingue des autres. Celle de Samuel Kabamba, un enfant originaire de la RD Congo ĂągĂ© de 5 ans. Son histoire a provoquĂ© une grande Ă©motion dans cette rĂ©gion du sud de l’Espagne et bien au delĂ . Fin janvier 2017, son corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© sans vie sur une plage proche du petit port de pĂȘche andalou. Celui de sa mĂšre, VĂ©ronique, est rejetĂ© par la mer 15 jours plus tard sur les cĂŽtes algĂ©riennes. La dĂ©couverte du corps du petit garçon a provoquĂ© l’indignation des associations de dĂ©fense des migrants et de Gabriel Delgado qui a organisĂ© une veillĂ©e funĂšbre le 1er fĂ©vrier sur la plage oĂč il s’était Ă©chouĂ©. Une centaine de personne sont venues prier et lancer des fleurs Ă  la mer. L’affaire s'est mĂ©diatisĂ©e faisant Ă©cho Ă  celle du petit Alan Kurdi, cet enfant syrien retrouvĂ© noyĂ© sur une plage de Turquie en septembre 2015. DĂ©but mars, les autoritĂ©s espagnoles ont autorisĂ© le pĂšre du petit garçon Ă  se rendre en Espagne. Un test d’ADN a confirmĂ© que le petit Samuel Ă©tait bien son fils. Le pĂšre de famille a organisĂ© l'enterrement de son fils Ă  Barbate, le 10 jour-lĂ , l’église Ă©tait pleine Ă  craquer. Les habitants de Barbate sont venus en nombre, le petit Samuel repose dĂ©sormais parmi eux. Chaque jour, des femmes fleurissent sa tombe "car ses proches sont loin, il faut bien que quelqu’un s’occupe de lui" confie une vieille dame.
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Dansun article consacrĂ© au complexe portuaire Tanger Med I et Tanger Med II, sous le titre "Naissance d’un Colosse au sud du DĂ©troit" Le journal affirme que la nouvelle infrastructure portuaire, lancĂ©e Ă  l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, a rompu le monopole du trafic de conteneurs dans le DĂ©troit de Gibraltar dĂ©tenu jusqu’à
Prise de vue par drone de Tanger. un port marocain sur le dĂ©troit de Gibraltar - VidĂ©o stockPrise de vue par drone de Tanger. un port marocain sur le dĂ©troit de Gibraltar - Film vidĂ©o de Marrakech libre de droitsDescriptionDrone shot of the Tangier. a Moroccan port on the Strait of VidĂ©os,Mer VidĂ©os,Afrique VidĂ©os,Agadir VidĂ©os,Bleu VidĂ©os,Culture marocaine VidĂ©os,Film - Image animĂ©e VidĂ©os,Format HD VidĂ©os,Horizontal VidĂ©os,Lieu de tournage non US VidĂ©os,Lieu touristique VidĂ©os,Littoral VidĂ©os,Maroc VidĂ©os,Marrakech-Safi VidĂ©os,Matin VidĂ©os,Monnaie marocaine VidĂ©os,MouillĂ© VidĂ©os,Multicolore VidĂ©os,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidĂ©os protĂ©gĂ©es par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de maniĂšre continue, sans paiement supplĂ©mentaire Ă  chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite Ă  tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers prĂ©sents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidĂ©os types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits reprĂ©sentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposĂ©s sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidĂ©o, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidĂ©os libres de droits ?Des publicitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les prĂ©sentations PowerPoint et longs mĂ©trages, vous aurez la libertĂ© de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidĂ©os Marrakech, pour les adapter Ă  vos projets. À l’exception des photos avec la mention RĂ©servĂ© Ă  un usage Ă©ditorial » qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que dans les projets Ă©ditoriaux et ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es, les possibilitĂ©s sont savoir plus sur les vidĂ©os libres de droits ou consulter la FAQ sur les vidĂ©os.
Lestrafiquants de drogue utilisaient des drones sous-marins pour transporter leur cargaison du Maroc à l'Espagne en traversant le détroit de Gibraltar. Ici, une vue aérienne de ce dernier. AFP
La vedette fait rugir ses moteurs, la camĂ©ra thermique scrute la mer et la nuit dans le dĂ©troit de Gibraltar oĂč prospĂšrent les trafics, la police espagnole traque le haschich qui arrive du Maroc en Ă©normes minuit, les camĂ©ras et les radars qui surveillent la cĂŽte dĂ©tectent une embarcation suspecte. Le centre de contrĂŽle informe la Guardia civil au port d'Algesiras, Ă  l'extrĂȘme sud de l'Espagne."Ils cherchent sĂ»rement un endroit oĂč dĂ©barquer la marchandise", dit Jesus, un des policiers de garde qui tient Ă  protĂ©ger son anonymat. Ils sont trois Ă  sauter Ă  bord d'une vedette dotĂ©e de deux puissants moteurs de 300 chevaux, avant d'allumer une camĂ©ra le pilote, conduit debout, tendu, une main sur le gouvernail, l'autre sur le levier d'accĂ©lĂ©ration. Entre les lumiĂšres du port d'Algesiras et celles de l'enclave britannique de Gibraltar, le bateau vole Ă  la surface de l'eau, laissant un Ă©pais sillage d'Ă©cume."Braque le projecteur lĂ -bas", crie Jesus quand soudain ils localisent un canot pneumatique sans deux occupants, vĂȘtus de combinaisons de flottaison, ne rĂ©sistent pas. Mais Ă  bord, les agents ont beau balayer la surface de l'eau de leur projecteur, ils ne trouveront rien. La cargaison a probablement Ă©tĂ© jetĂ© Ă  l'eau. Cette fois, c'Ă©tait sans doute du tabac de les deux suspects et leur embarcation, la vedette rentre au parfois, les opĂ©rations se rĂ©vĂšlent plus violentes, et mĂȘme passer le haschich produit dans la chaĂźne du Rif nord du Maroc, les trafiquants utilisent des embarcations pneumatiques de 8 Ă  12 mĂštres de longueur, qui comptent jusqu'Ă  cinq moteurs et sont capables d'atteindre les 60 noeuds plus de 110 km/h.Leurs grandes organisations emploient une cinquantaine de personnes -pilotes, porteurs, chauffeurs, guetteurs- pour dĂ©barquer des cargaisons d'une ou deux tonnes, en ballots de 30 kg, explique Ă  l'AFP le lieutenant Pablo Cobo, chef de l'Ă©quipe chargĂ©e de la dĂ©linquance organisĂ©e et de la lutte antidrogue. Chaque kilo se revendra euros dans la rue, Poursuites mortelles -La police emploie aussi des hĂ©licoptĂšres pour "mieux poursuivre les embarcations et Ă©clairer la zone", dit M. appareils, Ă©quipĂ©s de flotteurs pour le cas oĂč ils toucheraient l'eau, volent au ras des vagues pour obliger, par le souffle des pales, la vedette en fuite Ă  changer de 9 aoĂ»t, une course-poursuite de ce type s'est achevĂ©e sur une plage de Gibraltar, suscitant des protestations de Londres contre l'entrĂ©e d'agents espagnols dans l'enclave disputĂ©e."Ce sont des situations Ă  risque, du fait de la vitesse, d'une mer mauvaise, des manoeuvres des trafiquants qui tentent d'Ă©peronner notre bateau", dit Antonio, un autre garde civil. Depuis peu, ils ont mĂȘme appris Ă  faire dĂ©coller leur bateau pour qu'il s'Ă©crase sur celui des arrive qu'ils lancent des objets contre le rotor de l'hĂ©licoptĂšre. Cela a causĂ© la chute d'un appareil et la mort d'un agent il y a quelques annĂ©es, rappelle JesĂșs. Des pilotes employĂ©s par les "narcos" ont aussi trouvĂ© la mort en mer, des jeunes hommes de 20 Ă  30 ans attirĂ©s par une paie de plusieurs milliers d'euros dans une zone Ă  40% de taux de chĂŽmage, un rapport de l'Observatoire europĂ©en des drogues et des toxicomanies, "au cours des derniĂšres dĂ©cennies, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur mondial de rĂ©sine de cannabis, ou haschich".La majeure partie de sa production passe en Europe, par le dĂ©troit de Gibraltar et le reste dĂ©barque sur les cĂŽtes 2013, l'Andalousie a saisi 262 des 319 tonnes de haschich confisquĂ©es en Espagne. Et en 2012, 73,7% des saisies de haschich en Europe avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en Espagne, selon le ministĂšre de l' au chat et Ă  la souris avec les policiers, les trafiquants surveillent les mouvements des patrouilles, s'aventurent sur des voies non navigables, et parfois, font sortir en mer des vedettes "leurres" sans aucune marchandise Ă  Ă©tĂ©, profitant des bonnes conditions maritimes, ils utilisent aussi des scooters des mers, plus difficiles Ă  dĂ©tecter. Quitte Ă  emmener par la mĂȘme occasion des passagers clandestins."Une moto peut transporter quatre ballots de cannabis et deux migrants", explique Jesus. "Quand ils arrivent Ă  terre, ce sont eux qui se chargent d'emmener la marchandise Ă  l'acheteur, pour payer ainsi leur passage".
Dansce site oĂč il y a une quinzaine d'annĂ©es des troupeaux de moutons batifolaient dans les champs, des hordes de poids-lourds manƓuvrent nuit et jour: le port de Tanger Med tourne Ă  plein rĂ©gime et prĂ©pare son extension. InaugurĂ© en 2007 et situĂ© Ă  quelques encablures du dĂ©troit de Gibraltar, le complexe portuaire qui dessert Ă  ce

En pleine crise diplomatique avec l'Espagne due Ă  l'accueil du leader du Polisario Brahim Ghali et au passage de milliers de jeunes marocains par la frontiĂšre de Ceuta, l'annonce du Maroc d'Ă©viter Ă  nouveau les ports espagnols pour le voyage de l'Europe vers leurs foyers de leurs concitoyens cet Ă©tĂ© pour des raisons sanitaires et le COVID-19 provoque une certaine surprise dans les entreprises espagnoles qui vont ĂȘtre touchĂ©es, notamment les compagnies maritimes, les ports et les stations-service et les hĂŽtels le long de l'itinĂ©raire allant des frontiĂšres espagnoles avec la France aux ports d'embarquement sur la cĂŽte sud de l'Espagne. Par exemple, le port de Ceuta cesserait de recevoir 1,2 million d'euros au titre des seules taxes portuaires correspondantes, qu'il a obtenues en 2019, alors que plus de 300 000 Marocains l'utilisent. Et d'autres entreprises connexes, comme les hĂŽtels et les agences de voyage, perdraient, selon certaines estimations, environ la moitiĂ© de leurs revenus annuels. La mesure annoncĂ©e il y a quelques heures prĂ©cise que seuls les navires en provenance de France, du port de SĂšte et de GĂȘnes en Italie seront autorisĂ©s Ă  arriver, comme l'annĂ©e derniĂšre, et avec les mĂȘmes conditions sanitaires, un test PCR Ă  l'embarquement et un autre Ă  bord. Bulletin technique Les mĂ©dias officiels consultĂ©s soulignent que le communiquĂ© publiĂ© est exclusivement technique et fait rĂ©fĂ©rence Ă  des raisons sanitaires, comme cela s'est produit l'annĂ©e derniĂšre. Ils indiquent qu'ils n'ont pas d'information sur le fait que cette dĂ©cision est, en principe, liĂ©e Ă  la crise diplomatique entre l'Espagne et le Maroc, ni si elle doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une autre mesure de pression par Rabat, ainsi que certains flux migratoires pour forcer les nĂ©gociations avec le gouvernement espagnol Ă  dĂ©cider de soutenir l'offre du Maroc d'accorder une large autonomie au Sahara sous sa souverainetĂ©. Une option qui, en dĂ©cembre dernier, a Ă©tĂ© soutenue par le gouvernement amĂ©ricain du prĂ©sident Trump et sur laquelle la nouvelle administration Biden n'est pas revenue. Ils ont suivi dans son sillage pour rĂ©soudre le conflit du Sahara qui dure depuis 45 ans et qui maintient plus de 150 000 Sahraouis et autres Subsahariens dans des conditions infrahumaines dans les camps de Tindouf, avec le soutien de l'AlgĂ©rie au Front Polisario. AFP/MARCOS MORENO - Des voitures stationnĂ©es devant un kiosque de vente de billets pour les ferries Ă  destination de Ceuta et Tanger, prĂšs d'Algeciras, le 8 aoĂ»t 2013. Le ministĂšre marocain des affaires Ă©trangĂšres a publiĂ© trois communiquĂ©s pendant le sĂ©jour du chef du Polisario, Brahim Ghali, exprimant son Ă©norme mĂ©contentement face Ă  la dĂ©cision du gouvernement espagnol, qui n'a pas Ă©tĂ© correctement communiquĂ©e ou expliquĂ©e. Dans le troisiĂšme communiquĂ©, il a soulignĂ© que la position marocaine Ă©tait la suivante tout comme le Maroc avait fait face Ă  la crise du mouvement indĂ©pendantiste catalan en Espagne, en dĂ©fendant l'intĂ©gritĂ© territoriale de son voisin et partenaire privilĂ©giĂ©, il exigeait maintenant le mĂȘme traitement de la part de l'Espagne envers l'intĂ©gritĂ© territoriale du Maroc en ce qui concerne le Sahara. Depuis le dĂ©part de Brahim Ghali d'Espagne le 1er juin, aucune nouvelle d'un Ă©ventuel contact ou d'une initiative ou intermĂ©diation qui permettrait Ă  l'Espagne et au Maroc de retrouver la confiance et l'Ă©tat des relations d'avant la crise. AFP/MARCOS MORENO - Des personnes attendent d'embarquer sur des ferries Ă  destination de Ceuta et Tanger au port d'Algeciras, le 8 aoĂ»t 2013. Le dĂ©troit ne sera pas traversĂ© en 2020 L'annĂ©e derniĂšre, d'un commun accord, les autoritĂ©s espagnoles et marocaines ont dĂ©cidĂ© de suspendre l'opĂ©ration dite de franchissement du dĂ©troit, connue au Maroc sous le nom d'opĂ©ration Marhaba bienvenue en arabe qui, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, 2019, avait eu un bilan global d'allers-retours de 3 243 045 personnes et 760 215 vĂ©hicules, incluant plusieurs destinations en AlgĂ©rie. L'opĂ©ration concerne 21 000 personnes et reprĂ©sente des dizaines de millions d'euros. Les ports espagnols utilisĂ©s Ă©taient AlgĂ©siras, Tarifa, Alicante, Almeria, Malaga, Motril et Valence, pour le trajet aller, et les ports du trajet retour Ă©taient Al Hoceima, Alger, Ceuta, Ghazouet, Melilla, Mostaganem, Nador, Oran, Tanger-Med et Tanger-Ville. Les entreprises qui seront touchĂ©es sont Balearia, Transmediterranea, Intershiping, FSR et AML Africa Morocco Link. Le Maroc joint Ă  cette dĂ©cision la fermeture depuis plus d'un an des frontiĂšres avec Ceuta et Melilla avec la justification officielle de prĂ©venir les contagions. Par ailleurs, le pays maghrĂ©bin avait dĂ©crĂ©tĂ© la fermeture des vols des compagnies aĂ©riennes de 41 pays jusqu'au 10 juin, Ă  titre de mesure complĂ©mentaire pour lutter contre la pandĂ©mie de coronavirus. DĂ©sormais, Ă  partir du 15 juin, les vols Ă  l'Ă©tranger sont repris selon deux listes de pays en fonction de la gravitĂ© de la pandĂ©mie. Une zone A avec moins de gravitĂ©, oĂč l'Espagne, les pays europĂ©ens et les États-Unis, seul un test PCR est demandĂ© 48 heures Ă  l'avance. Et la zone B avec les pays oĂč la situation est beaucoup plus grave. Le gouvernement de Rabat a toujours adoptĂ© des mesures restrictives trĂšs exigeantes dĂšs le premier moment oĂč il a connu l'extension de la pandĂ©mie au dĂ©but de 2020 et les rĂ©sultats sont que le nombre de dĂ©cĂšs n'atteint pas 10 000. En outre, elle a rĂ©alisĂ© une campagne de vaccination assez Ă©tendue parmi sa population, avec plus de 5 millions de ses habitants vaccinĂ©s avec les deux doses. L'opĂ©ration de traversĂ©e du dĂ©troit reprĂ©sente le plus grand mouvement de citoyens et de vĂ©hicules entre deux continents, l'Europe et l'Afrique, entre les mois de juin et septembre, et nĂ©cessite une structure organisationnelle et opĂ©rationnelle ; un plan de flotte adaptĂ© aux besoins ; le dimensionnement des capacitĂ©s d'approvisionnement et portuaires ; un dispositif de sĂ©curitĂ© ; des services sociaux et sanitaires ; des aires de repos, des systĂšmes d'information, de sĂ©curitĂ© routiĂšre et d'information. AFP/FADEL SENNA - Le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres, Nasser Bourita, participe Ă  une confĂ©rence de presse conjointe dans la capitale Rabat, le 24 janvier 2020. Une machinerie complexe de 21 000 personnes Pour comprendre l'ampleur de ce dispositif, il convient de se rappeler ce que reprĂ©sente l'organisation de l'OPE chaque annĂ©e. C'est un mĂ©canisme complexe et un exemple de coordination entre diffĂ©rents organismes composĂ© de plus de 21 000 personnes qui est mis en place chaque Ă©tĂ© pour gĂ©rer la plus grande migration rĂ©gulĂ©e de l'annĂ©e entre l'Europe et l'Afrique, sous la direction du sous-secrĂ©taire du ministĂšre de l'intĂ©rieur et la coordination de la direction gĂ©nĂ©rale de la protection civile et des urgences. Au total, 11 directions gĂ©nĂ©rales, quatre dĂ©lĂ©gations et six sous-dĂ©lĂ©gations du gouvernement, deux communautĂ©s autonomes, 14 municipalitĂ©s et neuf ports d'embarquement sont impliquĂ©s dans l'OPE AlgĂ©siras et Tarifa Ă  Cadix, Malaga, Motril Grenade, Almeria, Alicante, Valence, Ceuta et Melilla. Du cĂŽtĂ© humain, des membres des forces et corps de sĂ©curitĂ© de l'État, de la direction gĂ©nĂ©rale du trafic, des ports de l'État, de la santĂ©, des traducteurs et du personnel de la Croix-Rouge. L'objectif est d'assurer une fluiditĂ© maximale de l'embarquement et la sĂ©curitĂ© des passagers, ce qui a entraĂźnĂ© en 2019 sept compagnies maritimes avec 34 navires et un Ă©norme dĂ©ploiement sanitaire et social.

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  • port marocain dans le dĂ©troit de gibraltar